Nationalité : Belgique
Né(e) à : Watermael-Boitsfort , 1958
Né(e) à : Watermael-Boitsfort , 1958
Biographie :
Véronique Sels est une auteure belge de langue française.
Dès l’enfance, Véronique Sels se passionne pour le ballet classique et la danse contemporaine. Après le lycée, diplômée de l’Institut Rythmique Jacques Dalcroze, elle voyage, pratique et enseigne la danse moderne et classique ainsi que la danse créative Laban, méthode de notation et de création chorégraphique.
À 35 ans, devenue épouse et mère, elle découvre les métiers de la publicité et devient rédactrice publicitaire. Ses campagnes lui valent de nombreux prix. Les plus remarquées d’entre elles portent sur la prévention du sida, la défense des droits de l’homme, l’aide aux sans-abri.
En 2011, la narratrice de son premier roman, "La tentation du pont" chez Genèse Editions
(maison d’édition belge) est une jeune femme sans-abri. Le livre récolte de belles critiques sur Arte, RTL, France Inter. « Digne héritière du réalisme magique, Véronique Sels nous enchante avec une verve loufoque et jubilatoire à la Roal Dahl… », Eva Bester, sur France Inter.
Avec "Bienvenue en Norlande", son deuxième roman (2012, Genèse Editions), Véronique Sels propose un monde à mi-chemin entre Gattaca et les verts pâturages du Luxembourg, un monde dans lequel Paul, un « type bien », va voir toutes ses certitudes s’ébranler.
Avec "Voyage de noces avec ma mère", elle nous embarque cette fois dans l’Amérique des années 80, sur la côte Ouest précisément, avec ce goût des situations improbables, cette irrévérence, ce style léger, humoristique, déjà marque de fabrique de ses précédents romans.
+ Voir plusVéronique Sels est une auteure belge de langue française.
Dès l’enfance, Véronique Sels se passionne pour le ballet classique et la danse contemporaine. Après le lycée, diplômée de l’Institut Rythmique Jacques Dalcroze, elle voyage, pratique et enseigne la danse moderne et classique ainsi que la danse créative Laban, méthode de notation et de création chorégraphique.
À 35 ans, devenue épouse et mère, elle découvre les métiers de la publicité et devient rédactrice publicitaire. Ses campagnes lui valent de nombreux prix. Les plus remarquées d’entre elles portent sur la prévention du sida, la défense des droits de l’homme, l’aide aux sans-abri.
En 2011, la narratrice de son premier roman, "La tentation du pont" chez Genèse Editions
(maison d’édition belge) est une jeune femme sans-abri. Le livre récolte de belles critiques sur Arte, RTL, France Inter. « Digne héritière du réalisme magique, Véronique Sels nous enchante avec une verve loufoque et jubilatoire à la Roal Dahl… », Eva Bester, sur France Inter.
Avec "Bienvenue en Norlande", son deuxième roman (2012, Genèse Editions), Véronique Sels propose un monde à mi-chemin entre Gattaca et les verts pâturages du Luxembourg, un monde dans lequel Paul, un « type bien », va voir toutes ses certitudes s’ébranler.
Avec "Voyage de noces avec ma mère", elle nous embarque cette fois dans l’Amérique des années 80, sur la côte Ouest précisément, avec ce goût des situations improbables, cette irrévérence, ce style léger, humoristique, déjà marque de fabrique de ses précédents romans.
Source : Editeur
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- Je ne vous comprends pas, mademoiselle Blin, toutes les femmes rêvent d'avoir de gros seins.
Cette phrase, qui voudrait nous convaincre que nous ne sommes vraiment femme que munies de deux bouées d'amarrage suspendues à nos flancs, je l'entendrai toute ma vie, principalement de la bouche des femmes elles-mêmes.
Cette phrase, qui voudrait nous convaincre que nous ne sommes vraiment femme que munies de deux bouées d'amarrage suspendues à nos flancs, je l'entendrai toute ma vie, principalement de la bouche des femmes elles-mêmes.
"Par la réponse première de la bibliothécaire, je découvre la première raison d'être des livres. Conjurer l'oubli. Ressusciter ce qui n'est plus."
"Jamais la vie n'est aussi trépidante que lorsqu'elle menace de se terminer dans le prochain virage."
Nous nous abandonnâmes aux délices du bain avec Renoir, au confort d'une couchette avec Ingres, à un déjeuner sur l'herbe mis en lumière par Manet. Nous voyageâmes jusqu'à Alger avec Delacroix, atteignîmes les confins de la Polynésie avec Gauguin. Pour rien au monde, nous n'aurions manqué un cours d'histoire de l'art.
"Le corps est la seule âme qui vive, Dextre, le seul esprit qui soit. Tout est là, dans le corps. Lui porter atteinte est l'unique sacrilège? Ce n'est tout de même pas compliqué, merde...Qui prétend le contraire n'a pour but que de te subordonner à lui. Prenons la main par exemple. La main occupée à jouer La Nocturne n° 9 de Chopin. Eh bien, elle comprend aussi bien ce qu'elle joue que les hémisphères cérébraux, crois-moi. Et, sans les bons et loyaux services du tympan qui lui transmet le son dans les plus subtiles nuances, cet imbécile d'encéphale n'aurait jamais connu Chopin."
Porter un soutien gorge reviendrait à admettre qu'ils existent.
Ca serait nourrir le serpent par lequel le destin a décidé de me perdre.Je rêve d'interpréter Aurore, pas son château fort.
Ca serait nourrir le serpent par lequel le destin a décidé de me perdre.Je rêve d'interpréter Aurore, pas son château fort.
Nous demandions à être palpés, étreints, malaxés. Nous pointions de toutes nos forces et de tout notre enthousiasme.
Et nous fîmes du 65 A.
( p 61)
Et nous fîmes du 65 A.
( p 61)
Je passe plusieurs nuits blanches à embrasser la danse moderne américaine, je m'endors avec Ruth Saint Denis et Ted Shawn pour m'éveiller avec Doris Humphrey, Charles Weidman et Martha Graham. Je monte dans l'autobus avec Mary Wigman, Kurt Jooss et Oskar Schlemmer, les pionniers de la danse moderne allemande. J'ai l'agréable sensation de me trouver au coeur d'une enquête policière, de rassembler les indices. J'apprends que la respiration est le premier mouvement. Je réalise que pendant dix ans j'ai retenu mon souffle. Je me souviens des « Baisse les épaules ! » « Rentre le ventre ! » « Lève la jambe ! » Mais je n'ai pas le souvenir que l'on m'ait dit une seule fois : Respire ! »
Comme d'autres se rongeaient les ongles, l'hôtesse prit l’habitude de nous dissimuler derrière ses mains, que nous fussions habillés ou non.
( p 51)
( p 51)
La rue est déserte à l'exception de quelques maîtres accompagnant leur chien dans l'exercice délicat de la défécation matinale.
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