C'est alors que j'aperçois mon ombre. J'en ai le souffle coupé. Je ne suis plus en train de fuir quelque chose qui n’existe pas. Je n'y suis plus obligée. Lorsque je baisse les yeux, ce n'est plus mon propre fantôme que je vois. C'est Nico. Son ombre à lui veille sur nous. Immense et pleine de bravoure, elle domine la mienne de toute sa hauteur et la protège. Comme le fait l'homme.