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Critiques de Victoire Sentenac (38)
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Le mur en partage

Le mur en partage Victoire Sentenac Auto Edition Janvier 2019.

Trente ans , déjà trente ans ....Novembre 1989 !!

Victoire Sentenac confie à Nina, 16 ans, le soin de nous raconter comment des adolescents vivent à Berlin Est isolés du reste du monde. Nina c'est la jeunesse, la révolte en sourdine face à une Stasi omniprésente. Nina c'est la petite fille de son père qui ne s'est jamais remis de la mort de son frère abattu alors qu'il voulait passer à l'Ouest. Nina ce sont ses amis, Viktor, Jörg, Claudia et Magda. Nina c'est la vie, l'amour de la musique , du rock, de la chanson. Nina c'est l'un des "heroes" de Bowie.

Dans deux ans ils seront majeurs et ..

J'ai beaucoup apprécié ce récit et au fil des pages mes souvenirs sont remontés à la surface. Victoire Sentenac mèle habilement la fiction à un contexte historique documenté, donnant ainsi à ses personnages des gages de crédibilité. Elle n'oublie pas que ce sont avant tout des adolescents et leur histoire est celle d'adolescents en passe de devenir des adultes. L'écriture est fluide et plaisante.

Je ne peux que recommander cette lecture , une lecture tout public adulte ou adolescent .

Un grand merci à Victoire Sentenac pour ce partage .
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Le mur en partage

Nina, Viktor et leurs amis, adolescents, nous font vivre l'avant "chute du mur de Berlin". Leur vie, brimée, n'était pas très drôle.

Arrive enfin, après bien des luttes et des drames, le jour de "la chute".

La liesse populaire entraîne aussi bien les Allemands de l'Est que ceux de l'Ouest.

Il s'agit, bien sûr, d'un roman, mais la vérité historique est respectée. J'ai beaucoup appris avec ce livre et j'en remercie Victoire Sentenac.

Je recommande cette lecture.

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À faire voler nos âmes

Après dix ans de tentatives pour avoir un enfant, Julia et Paul vont tenter la FIV de la dernière chance. En effet, la limite d’âge de la prise en charge, fixée par la Sécurité Sociale est 43 ans. Julia s’en approche. Elle est infirmière puéricultrice dans un hôpital. Elle s’entend bien avec sa jeune collègue, Clémence. Cette dernière est amoureuse d’un médecin. Ce n’est pas une situation habituelle pour elle, qui ne veut pas s’attacher. Agathe, récemment divorcée, est la maman de Gabin, un petit garçon turbulent. Elle est habituée à être convoquée, en début d’année, par les enseignants pour parler du comportement de son fils. Mais, cette année, la situation est différente. L’instituteur a un discours positif et bienveillant.





Le destin de ces trois femmes est lié. Victoire Sentenac brosse leurs portraits, ainsi que celui de deux hommes, Paul et Mathieu. Ce livre parle d’humains et de sentiments.





Le parcours de Pma de Julia et son mari est très réaliste. L’auteure décrit les répercussions de ces épreuves : les traitements, le corps qui se modifie, les sentiments, l’impact sur le couple, la souffrance à chaque cycle, les espoirs déçus mais aussi l’espérance contre laquelle on ne peut pas lutter. Victoire Sentenac montre aussi que le ressenti est différent pour l’homme et pour la femme. En raison de mon expérience, j’ai été très sensible à la situation de Julia et j’ai aimé que l’auteure soit si juste dans les émotions et les faits. J’ai été très touchée.





Je pense que je me suis beaucoup identifiée à Julia et c’est pour cette raison que j’ai vu la situation de Clémence à travers les yeux de sa collègue. Julia est une bonne amie, elle est pleine d’empathie et a une grande capacité d’écoute. Elle prend la jeune amoureuse sous son aile. Cette dernière vit une très grande déconvenue et dévoile, peu à peu, les raisons de sa manière de voir les hommes. Une personne de son entourage va avoir besoin de son aide. Se montrera-t-elle à la hauteur ?Agathe est seule face aux difficultés qu’elle éprouve avec son fils. Elle l’aime plus que tout mais est désemparée. Aussi, lorsqu’une main se tend vers elle, elle la saisit. Ce portrait montre le regard des autres sur les enfants, mais aussi que la différence est une force. Une scène m’a bouleversée.





Autour de ces trois femmes, gravitent deux hommes. Eux aussi dévoilent leurs failles et leurs forces.





Dans cette galerie de personnages, tous montrent leurs défauts et leurs qualités, leur bonté et leurs erreurs.





La suite sur mon blog...
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Le mur en partage

Berlin Est : fin des années '80.

Nina, la narratrice , est une ado dont la mère est décédée quelques années auparavant. Son père , bien qu'il s'occupe de sa fille du mieux qu'il peut, s'est mis à boire un peu trop après le décès de son épouse.

Il fait partie des opposants au régime communiste : son propre frère a été abattu alors qu'il tentait de franchir le mur pour passer à l'Ouest.

Un couple ami a promis à la maman que l'épouse épaulerait le papa de Nina dans son "éducation". Leur fille, Claudia est aussi la meilleure amie de Nina. Ceux-ci n'osent pas s'opposer au régime.

S'opposer signifie ne pas pouvoir faire d'études, ne pas avoir de boulot et être l'objet de répression.

Nina se retrouve régulièrement dans la cave d'un squat avec quelques uns de ses amis.

Il y a notamment Viktor dont les parents sont des proches du régime. Viktor les a quittés, honteux de leur pratiques. Il reste souvent la nuit au squat.

Les années passant, les ados deviennent de jeunes adultes et leur route divergent en raison de leur prises de position : pro ou anti-régime.

On va donc suivre tout ce petit monde jusqu'à la chute du Mur et la préparation d'un nouveau régime.



Petit ebook de 149 pages, ce roman basé sur des faits historiques se lit facilement et nous apporte un éclairage sur la manière dont s'est préparée la révolte qui a mené à la fin de la RDA.

Certains trouveront cela peut-être un peu superficiel mais on est dans le cadre d'un roman.

L'écriture est fluide, assez cohérente et de bon niveau (bien que parfois je me suis demandée si un ado pourrait avoir aussi constamment un tel niveau de langage). On passe par énormément d'émotions telles que l'on peut connaître dans une vie.



Bref, ce livre me réconcilie un peu avec l'auto-édition où trop souvent, les textes laissent à désirer quant à leur qualité.
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Le mur en partage

J'ai lu le mur en partage avec beaucoup d'émotion, pour avoir partagé le quotidien des allemands de l'Est de 1980 à 1982, époque où le Mur paraissait indestructible. Non seulement en raison du mur physique de béton, mais surtout en raison du mur psychique qui verrouillait les cerveaux et les pensées, paralysait les actes et même l'intention d'acte. Ce mur-là était très fort et très violent.

Pour les Allemands de l'Est et pour les observateurs, ceux qui avaient l'occasion de travailler ou d'étudier en RDA, les différences étaient telles - que ce soit sur le plan politique, économique, culturel, éducatif - que l'idée même d'une réunification paraissait utopique, du moins dans un temps court. Quand on quittait ses amis ou ses amours, c'était un déchirement. Se revoir un jour prochain, un challenge ou un voeu pieux.

Avec une justesse et une sensibilité remarquables, Victoire Sentenac nous fait vivre ou revivre les prémices du bouleversement inouï qui s'acheva en 1989 par la chute pacifique du Mur, un véritable miracle. Son récit nous immerge auprès de la jeunesse est-allemande qui rêvait du monde de l'Ouest, non pas en premier lieu pour son modèle de consommation, mais pour la liberté qui y régnait : liberté de pensée, de parole, de déplacement. Libertés si précieuses à préserver. Ce livre est là aussi pour nous le rappeler. Nous rappeler aussi que la liberté reste un combat et peut faire une dernière victime.

Remarquablement bien écrit, le Mur en partage est une pépite.

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Le mur en partage

Le mur en partage de Victoire Sentenac nous parle d’une époque pas si lointaine ou l’Allemagne était séparée en deux. Ce ne sont pas tant les faits historiques qui nous sont exposés, mais plutôt le quotidien d’une population, et surtout d’une jeunesse qui malgré le contexte refuse de perdre espoir.



Elle nous trace une fresque de la RDA, de ses jeunes qui vivent de privations, d’amitié, de dangers, mais conservent une foi aveugle en un avenir pourtant si incertain. En ces temps troublés, les petites histoires peuvent encore prendre le pas sur la grande qui poursuit sa marche. Après tout peu importe le côté du mur, où l’on se trouve, nous restons avant tout des humains et la vie ne s’arrête pas, elle suit inexorablement son cours, quel qu’il soit.

La pesanteur du régime, les difficultés, le ras-le-bol de l’oppression au cœur de toutes les discussions dans les cercles privés n’empêchent pas ces jeunes de se comporter comme tous les ados de leur âge à travers le monde, avec pour rêve premier la liberté.



Mais il faut bien grandir, et les choix sont restreints. Mieux vaut-il rentrer dans le moule et vivoter en silence pour ne pas orienter les projecteurs vers soi, ou se battre et inévitablement en souffrir. Cruel dilemme, mais l’avenir semble tellement improbable, et attirer l’attention peut apporter tant de malheurs que parfois, le choix de la raison s’impose de lui-même.

Pas évident de se construire, tiraillé entre plusieurs mondes qui cohabitent dans un même lieu.

Rien n’est simple, il y a ceux qui adhèrent totalement au régime en place, les réseaux clandestins, ceux qui rejettent en bloc et se révoltent ouvertement, ceux qui refusent l’idéologie, mais se fondent dans la masse par peur… Comment accorder sa confiance aux personnes qui nous font face, surtout quand un rien peu vous faire basculer d’un camp vers l’autre.

« Finalement, grandir c’est comme raboter ses ailes, pour voler moins haut, mais plus en sécurité. »



Les doctrines séparent les gens, même les plus proches, elles dressent des barrières, brisent des amitiés éloignent des familles et pas seulement par la présence physique d’un mur. Un climat de suspicion est bien ancré dans le pays.

On n’est pas si loin du 1984 de George Orwell que je viens de refermer, mais là, on sort de la fiction.

Le doute s’invite entre ce qu’on croyait juste et la réalité qui s’impose à nous.

Comment imaginer que ce mur n’a pas toujours existé quand notre naissance arrive après sa construction. Comment se représenter cet avant alors que le régime en place nous ment, cache les vérités qui le dérangent, pratique la désinformation. Oh, bien sûr, les anciens pourraient témoigner de cette époque, quand ils veulent bien prendre le risque d’en parler, mais ils semblent tellement résignés, si peu combatifs. Et puis, tant de personnes ont payé de leur vie les tentatives de le franchir, alors, tous se taisent, quelques-uns œuvrent, dans l’ombre et le secret le plus total. Se taire, revient à minimiser les risques, tant pour soi que pour ses proches.



Ce mur agit comme un catalyseur. Il cristallise toutes les haines, tous les espoirs, tous les fantasmes aussi.

Sa chute, c’est, dans un premier temps, de l’incrédulité. N’est-ce pas un nouveau piège tendu ? Comment croire qu’il s’effondre véritablement avant d’en avoir franchi sa limite. Ça semble tellement irréel, alors que, la veille encore, les soldats tiraient à vue sur toute personne qui aurait tenté de passer sans autorisation.



A notre époque où il est si facile d’oublier, de se nourrir d’infox et de théorie du complot, de tout remettre en question, ce type de livre, bien écrit qui plus est, c’est comme une piqûre de rappel pour ne pas oublier, parce que 30 ans, c’est si proche, mais déjà si loin pour certains.











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Le mur en partage

Les rêves peuvent devenir réalité pour peu que nous y croyions !





Année de parution : 2019

Nombre de pages : 192

ISBN : 1230003047071

Editions : autoédition



Résumé (quatrième de couverture) :



« Il y a trente ans exactement, le monde assistait, sidéré, à la chute soudaine et imprévisible du Mur de Berlin.

En 1987, Nina a seize ans et vit de l'intérieur le régime oppressant de l'Allemagne de l'Est. Comme ses amis, elle rêve de passer de l'autre côté du Mur, et comme tous les adolescents du monde, elle a soif de liberté et d'évasion. Les deux années qui précèdent la chute du Mur seront pour elle celles des apprentissages de la vie et la découverte du grand amour avec Viktor, jeune homme en rébellion qui refuse comme elle de se laisser broyer par le fracas de l'Histoire. »



Quelques mots sur l’auteure :



Juriste devenue infirmière puéricultrice, j'écris des romans contemporains, dont le premier LA NUIT SUR LES TOITS m'a fait la surprise de devenir n°1 sur le site monBestSeller.com, depuis 4 mois maintenant, et finaliste du Prix des étoiles Librinova (en cours). Une aventure magnifique que j'ai décidé de poursuivre avec un deuxième roman, A FAIRE VOLER NOS ÂMES, dont les premiers retours sont également très positifs.

Ces deux romans sont disponibles sur toutes les librairies en ligne, format broché ou numérique.

La suite de ce roman ET ENTENDRE TON RIRE est disponible pour le moment seulement en format papier chez Bookelis, et je suis actuellement en cours d'écriture d'un roman inédit en vue du concours Kobo Fnac. L'intrigue se déroule à Berlin, au moment de la chute du Mur. [Source_Auteure]



Maintenant, place au livre !



Les rêves peuvent devenir réalité pour peu que nous y croyions !



Le mur, celui-là même qui a séparé des familles entières, des amis et même toute une population durant prêt de vingt-cinq ans. Il s’agit du mur de Berlin. Et c’est bien ici que je vous emmène Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice… Au cœur même de Berlin, du côté de la faucille et du marteau. Oui, cette Allemagne de l’Est, où l’autorité règne…



Mais revenons à nos petits moutons 😊 (sans mauvais jeu de mots hein) Des moutons ? Non, non, non. Nina, son père et Viktor sont loin, mais loin, d’être des moutons ! Bien au contraire ! Eux, ils n’acceptent plus cette autorité alors que juste de l’autre côté du mur, la vie paraît si fraîche, si libre… Nina a grandi dans l’ombre de ce mur et elle ne veut plus le voir, elle ne veut plus le croiser chaque matin ! Elle rêve de s’envoler avec des ballons de l’autre côté ou grâce à un trampoline géant… Mais ce sont des rêves… Des rêves de gosses. Malgré tout elle y croit ! Un jour viendra où elle sera de l’autre côté…



Nous retrouvons nos copains, Nina, Viktor, Claudia et les autres dans la cave qui fait office de défouloir et de « cabane » à rêves. Alors bien évidemment, nos petits acolytes sont des jeunes, et comme tous les jeunes, ils rêvent, ils ont des idées et ils s’amusent… Pourtant, ce n’est pas si simple de s’amuser de ce côté-ci du mur…



Dans ce livre, on va vivre les deux années les plus bouleversantes de l’histoire concernant ce fameux mur ! Pour ma part, je ne l’ai pas vécu en vrai, mais j’ai ressenti dans ce livre toute la puissance des événements qui ont précédés sa chute !

On vit au jour le jour avec notre héroïne Nina, aux côtés de son père, de cette relation qu’ils entretiennent tous deux. Grâce aussi à cette petite flamme allumée au fond de leurs entrailles, celle de vouloir la liberté. Mais la liberté ne s’acquière pas n’importe comment. Cela est réfléchi, il faut beaucoup de patience et d’endurance…



Nina va apprendre durant son adolescence entre seize et dix-huit ans les changements qui s’opèrent dans une vie. Tous, ceux de l’évolution d’une personne, que ce soit dans la vie quotidienne ou bien de manière exceptionnelle. Ceux qui font évoluer les consciences à prendre tel ou tel chemin. L’évolution également d’un peuple. Elle va comprendre et analyser chaque acte de ses semblables et se montrer ouverte d’esprit et doté de plus, d’une empathie exceptionnelle.



Cette gamine, je l’adore ! Elle est un peu tout feu, tout flamme, mais elle en a dans la tête. Elle va également évoluer aux côtés de Viktor qui, grâce à son père à elle va les conduire à évoluer dans le monde de l’opposition. Mais de manière raisonnée.



Ce livre est écrit de manière subtile et tout en puissance ! C’est dingue comme une histoire de relation s’inscrit dans la grande Histoire de nos vies. Victoire Sentenac a ce truc. Mais si, vous savez bien, elle accroche le lecteur et elle ne le lâche plus ! Vous pensez lire une histoire banale qui s’inscrit dans l’histoire blablabla, oui, oui, je vous connais Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, mais détrompez-vous ! C’est entraînant, Victoire arrive à nous faire vivre le suspense jusqu’à la dernière page ! Qui l’eut cru hein ? Pourtant on sait ce qui va se passer et on connait les dates ! Mais non, je vous assure, je l’ai vécu ! J’ai vécu cette montée en puissance, cette joie de découvrir les brèches à droite, à gauche, j’ai vécu cette évolution, bref, j’ai vécu ce livre ! Tant dans la partie concernant les relations entre les personnages que la relation de l’homme à l’Histoire…



L’écriture est fluide et on se laisse bercer par cette jeune fille, Nina, qui n’a pas eu une vie ordinaire. Je ne dis pas dure, non, mais peu ordinaire. On apprend à la connaitre, à lui dire de temps en temps que c’est une chipie, on voudrait pouvoir lui expliquer comment sont les adultes et pourquoi ils sont comme ça, mais elle a tellement d’aplomb qu’elle le découvre par elle-même. Bref…

Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice je vais m’arrêter là, sinon, je pourrais, comme d’habitude passer des heures à vous raconter le livre… En tout cas, c’est une très belle découverte pour moi que je vous recommande et vous invite à dévorer sans plus tarder…
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À faire voler nos âmes

L'auteur nous propose ici différents portraits, les sentiments ont une grande place, les émotions sont variées. Les personnages sont touchants, Julia est une femme blessée dans son corps, dans son cœur, dans sa chair, elle est pleine d'empathie, de chaleur, c'est l'amie, la confidente. Au travail, elle est professionnelle, efficace, prévenante. A la maison, c'est la même chose mais ne pas pouvoir avoir d'enfants l'amène peu à peu dans une profonde dépression qui fragilise son couple. Son mari, Paul, est un instituteur comme chaque enfant aimerait en avoir. Il vit pour son métier. Lui voudrait juste récupérer sa femme, sa vie. Cela reste humain en définitive. Clémence cache une grande fragilité, elle a manqué d'amour plus jeune et son amitié avec Julia l'aide à aller mieux, à avancer. Mathieu pourrait être détestable mais on se rend compte que cet homme n'est tout simplement pas heureux. Il est accompli professionnellement parlant, a une place dans la société mais au niveau familial, sa femme et lui ne partagent plus rien. Agathe, également, a besoin d'être épaulée, réconfortée, elle semble si fragile et si perdue. Tous ces personnages ont besoin d'un appui qu'ils trouvent auprès de l'autre. On parle de la dure réalité de la procréation médicalement assistée (PMA), ce parcours du combattant qui abîme le corps, l'esprit. On voit toutes les difficultés que cela engendre. Victoire Santenac évoque aussi le cas de Gabin atteint de TDAH (trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), le regard que les gens portent sur ces enfants "différents". Toutes ces situations m'ont attristée mais ce sont des choses que nous rencontrons régulièrement. Ce genre de lecture nous permet de nous remettre en question aussi sur le regard que nous portons aux autres. L'écriture de l'auteur est fluide, agréable, le style moderne, efficace. J'ai juste noté une mauvaise mise en page sur le format numérique qui rend la lecture parfois malaisée.



En conclusion, un roman très agréable, une belle découverte, des personnages attendrissants, avec des vies qui pourraient être les nôtres. Une plume agréable, dynamique.
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La nuit sur les toits

Une magnifique histoire d'amour racontée avec un style limpide, des belles phrases qui s'enchaînent sur un rythme soutenu ; les émotions y sont dépeintes de façon magistrale, aussi magistral que l'amour D'Elisa pour l'homme de sa vie ; les hommes de sa vie. J'ai passé un excellent moment pendant cette lecture. Merci Victoire Sentenac pour ces instants de plaisir. J'ai très envie de lire vos autres romans. Belle continuation.

Thalia
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Les petits cailloux

« Souvent, Madeleine regrette de lui avoir survécu à ce point. Elle aurait bien aimé partir en même temps que lui, ou presque. Vivre aussi longtemps avec quelqu’un qu’on aime profondément, c’est un piège, le risque d’un naufrage terrible. Le Titanic d’une vie, quand à la fin on sépare dans des canots les hommes, les femmes et les enfants. Alors on part à la dérive sur un morceau d’iceberg. On a froid, on est seul, on a peur aussi, sur la mer noire et glacée. Il semble que rien ne pourra plus jamais nous réchauffer, ni l’âme, ni le cœur, ni rien. »



Trois femmes. Trois générations. La grand-mère, la fille et la petite fille. Chacune d’elles avec leur histoire, leur passé tout autant que leur présent. De l’amour à la mort. Madeleine, Marianne et Léonie sont unies pour le meilleur comme pour le pire…



Madeleine est une octogénaire, calme, posée, pleine de sagesse. Du vécu elle en a, de l’expérience elle peut en apporter à ses enfants. L’amour elle l’a connu tout comme il a disparu. Le chagrin, la perte, elle le connaît. Mais de la force, du caractère, elle a su y faire à chaque instant de sa vie pour avancer.



Sa fille, la cinquantaine passée, à l’esprit troublé. A peine sortie d’une lourde dépression, elle ne s’en est pas totalement remise. Ses proches le sentent bien et les relations avec sa fille Léonie en ont été impactées.

Mais pas seulement, Marianne à le reproche facile, surtout quand il s’agit de l’homme avec qui Léonie a construit sa vie. Et si finalement, tout ce mal être, était bien plus profond que cela ? Si des secrets de famille entouraient ces trois femmes ? Qui en est à l’origine ? Comment ? Pourquoi ?



Je laisse tant de mystères planer autour de vous chers lecteurs 😉 Et c’est entièrement voulu ! Voici une jolie lecture de femmes, entre femmes et de famille surtout. Elles nous racontent leurs amours, leurs peines, leurs combats… Comment ne pas s’identifier à l’une d’elles ? L’auteure, Victoire Sentenac, nous dépeint un tableau familial des plus attachants ! Avec son écriture fine et douce pleine de sensibilité et d’émotions. Nous suivons sa plume dans le tracé de vie de ces trois femmes où se mêlent regrets, mélancolie, hasard et destinée. De petites larmes ont coulées sur mes joues. J’ai vécu chaque mot de mes yeux à mon cœur. Un récit où l’on se perd entre le romanesque et l’identification. Un roman magnifique, sublime et sublimé par une auteure qui a su me transporter au-delà des mots dans une histoire qui sonne et qui résonne dans mon âme et conscience.
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Et entendre ton rire

Dans Et entendre ton rire, on retrouve les personnages de À faire voler nos âmes. Cependant, il est possible de le lire sans avoir lu le premier opus.



Julia et Paul ont obtenu un agrément pour être famille d’accueil. Ils sont en charge d’une petite fille de sept ans, Alice. Cette dernière a été maltraitée et ne parle plus. Les mots sont bloqués dans sa gorge. De plus, sa maman lui manque. Comme dans l’histoire du Petit Prince que Julia lui lit, son nouveau foyer doit l’apprivoiser. Cette enfant m’a énormément touchée, le sujet de la maltraitance étant une cause qui me tient énormément à cœur, les souffrances et la perte de repères pour Alice m’ont beaucoup émue. J’ai aimé la patience et l’empathie de Julia, qualités qu’elle possédait déjà dans le livre précédent.



Clémence et Mathieu sont au Burkina Faso pour une action humanitaire. Elle en tant qu’infirmière et lui en tant que médecin. Ils découvrent les coutumes de ce pays, se mêlent aux habitants et sont au cœur d’attaques terroristes. La jeune femme s’attache à un bébé qui vient de perdre sa mère. Pour la première fois de sa vie, Clémence ressent des élans maternels et prend soin de la petite fille. Les deux semblent s’être trouvées. La relation qui se crée est très belle. Mais le danger est présent partout, les attaques djihadistes sont incessantes. L’auteure décrit, avec émotion, le contexte dans lequel travaillent les humanitaires. Elle décrit leur combat intérieur : aider la population et sauver sa peau.



Conclusion



Le thème de la maternité est traité sous l’angle de celle qui arrive sans qu’on s’y attende. Les histoires des deux amies Julia et Clémence se rejoignent à travers ces liens qui se créent entre une femme et un enfant, sans liens de sang. Même si les contextes et les lieux sont différents, les moteurs sont l’amour et le don de soi.



J’ai énormément aimé Et entendre ton rire. C’est un récit empli de sensibilité et d’empathie, entrecoupé par des passages rythmés qui m’ont fait trembler, lors des attaques terroristes.



Je remercie sincèrement Victoire Sentenac pour ce service presse.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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La nuit sur les toits

Je viens vous parler de ma lecture « la nuit sur les toits » et je remercie @victoire_sentenac de m’avoir fait confiance et permis de lire son livre.

C’est un roman d’amour profond une histoire entre Elisa folle d’amour pour Grégoire.

Les sentiments sont tellement bien décrits j’ai vécu cette histoire entièrement. On comprend et on est dans l’empathie avec Elisa. Son amour est quelque chose que l’on a peut être vécu un jour et du coup ce roman prend encore plus tout son sens.

Bravo à l’auteur qui a su emmener le lecteur vers des horizons amoureux profonds.

Je vous suivrai avec plaisir en tout cas!



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Et entendre ton rire

Clémence et Mathieu découvrent le Burkina Faso, tombent sous le charme de leurs habitants, s'épanouissent dans leur couple, dans leur travail au sein de l'association humanitaire, mais sont également confrontés à la dure réalité des attentats djihadistes, de la misère, du manque d'hygiène, de moyens. Clémence va découvrir les joies de la maternité en s'occupant d'un bébé qui vient de perdre sa mère. On découvre l'amour maternel de cette jeune femme qui a toujours eu peur de s'attacher. Dans le Sud de le France, Paul et Julia se reconstruisent doucement, réapprennent à vivre ensemble, pansent leurs blessures. Julia a quitté son poste à l'hôpital et le couple est maintenant famille d'accueil. Ils accueillent d'ailleurs leur première enfant, Alice, une petite fille maltraitée, âgée de 7 ans. Elle ne parle pas, est repliée sur elle-même, il va falloir l'apprivoiser, pendre le temps.



Ce second tome m'a beaucoup touchée pour de nombreuses raisons. Je suis éducatrice et ayant travaillé en maison d'enfants, je connais les difficultés liées à la maltraitance et tout ce qu'a pu évoquer l'auteur m'a fait écho. La petite Alice est comme beaucoup de ces enfants maltraités : elle est ballottée, ne comprend pas ce qu'on attend d'elle. Ne pas parler est l'un des phénomènes que l'on rencontre chez ces enfants en mal d'amour, une façon de se protéger. Cette petite fille est très attachante et sa présence auprès de Julia et Paul redonne un équilibre à ce couple meurtri. La découverte du Burkina Faso et des coutumes m'ont beaucoup intéressée, j'ai toujours rêvé de partir en mission humanitaire et l'auteur décrit magnifiquement le quotidien de ces expatriés, les paysages, les croyances également. On se rend compte de la violence dans ce pays, notamment dirigée contre les ressortissants étrangers. L'auteur semble s'être beaucoup documentée pour écrire son livre. Comme dans le premier tome, Victoire Sentenac s'appuie beaucoup sur les émotions, elle a une écriture fluide, pleine de sensibilité. J'ai apprécié les références au roman du Petit Prince de Saint-Exupéry qui apportent un peu de poésie et de réflexion au texte.



En conclusion, un second tome dans la continuité du premier, aussi fort en émotion. Je le recommande vivement, la plume de l'auteur est agréable, le sujet passionnant.
Lien : http://auroredesbullesetdesc..
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Les petits cailloux

Pour ce cinquième livre, l'autrice s'attache aux liens de la filiation. Quel merveilleux texte. Les mots vont et viennent si naturellement. Pénétrant dans la vie de chaque femme de la famille, Madeleine, Marianne et Léonie, a des instants cruciaux de leur vie. Trois générations réunies le temps d'un roman, trois femmes de caractères différents, trois destins liés. Mettant à l'honneur les relations mère/fille, l'amour maternel et filial, entre non-dits et pudeur, elles se comprennent peu.

L'autrice maîtrise son sujet. J'ai adoré.

Merci à Victoire de ce doux moment de lecture. A mettre entre toutes les mains.
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Un amour infini

C'est un magnifique roman, riche en émotion, écrit avec beaucoup de sensibilité. L'histoire est prenante, avec des rebondissements.

L'écriture est délicate et fluide.

On se laisse vite "embarquer" par le récit: il y a beaucoup de rythme....beaucoup de joie et d'optimisme aussi....de tendresse féminime...: la souffrance y est décrite avec beaucoup de tact et de finesse.

C'est une agréable lecture.

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À faire voler nos âmes

[Service Presse]

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A faire voler nos âmes de Victoire Sentenac - Auteure

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Tout d'abord, je remercie chaleureusement Victoire pour m'avoir proposé son roman.

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📚 Mon résumé :

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Julia et Paul multiplient les FIV pour tenter d'avoir un enfant. Clémence, belle plante aux yeux bleus, tombe amoureuse de Mathieu, le chef de service de l’hôpital. Agathe, fraîchement divorcée, peine à élever Gabin, son fils hyperactif. D'une manière ou d'une autre, chacune de ces personnes est liée aux autres.

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✍️ : Mon ressenti :

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Julia et Paul, en couple depuis des années, tentent désespérément d'avoir un enfant. Les multiples FIV n'ont rien donné jusqu'à maintenant. Si Paul s'est fait une raison, ce n'est pas le cas de sa femme qui garde l'espoir fou de ''remplir de ventre vide''. Puéricultrice dans un hôpital, il devient douloureux pour elle de travailler auprès d'enfants. Paul et elle s'éloignent doucement, et le métier d'instituteur de Paul va lui permettre de rencontrer Agathe, la mère de son élève Gabin L'attirance qu'ils ressentent l'un pour l'autre aura-t-elle raison du couple de Paul ?

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Agathe, proche de la trentaine est une jeune femme dépassée par son fils ingérable Fraîchement divorcée, son ex-mari peu concerné par l'éducation du petit, elle doit se débattre seule avec les problèmes de comportement de son fils. Lorsque Paul, l'instituteur, la convoque pour lui donner des conseils concernant le gamin, elle se sent comprise et soutenue. L'attirance entre les deux adultes est présente mais sera-t-elle consommée ?

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Clémence est ce que l'on appelle grossièrement ''une bombe''. Jeune, belle, elle fait tourner les têtes avec ses yeux bleus lagon. Prise à son propre piège, la voici maintenant amoureuse de ce coureur de Mathieu, le chef de service. Lorsqu'elle apprend qu'il a tripoté Sarah, la secrétaire, son sang ne fait qu'un tour. Mais trop tard... La belle est éprise.

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📜 Mon ressenti final :

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J'ai dévoré ce roman, ou plutôt ce récit ''tranches de vie'' en une soirée. Il y a un vrai travail sur la psychologie des personnages, très approfondi. Au-delà des problèmes des protagonistes, nous sommes emmenés dans un tourbillon de sentiments éclectiques : la honte, le dégoût, l’empathie, la tristesse. Nous ressentons le désespoir de Julia de ne pas pouvoir donner d'enfants à son mari, la frustration de Clémence qui tombe amoureuse du goujat, le désarroi d'Agathe quand elle ne sait pas encore pourquoi son fils est si turbulent.

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Les hommes de ce récit sont assez égoïstes, d'ailleurs. Que ce soit Mathieu ou Paul, chacun pense avoir tout à sa petite personne avant de penser aux autres. Paul se dit que lorsque l'enfant arrivera - s'il arrive - est-ce que Julia sera toujours autant attentive à lui ? Ne sera-t-elle pas trop accaparée par le petit ? Mathieu trompe sa femme à tour de bras sans réellement se poser de questions...

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Les femmes sont fortes. Julia encaisse les tests de grossesse négatifs, fait front tant bien que mal mais glisse doucement vers la dépression pour finalement commettre l'irréparable. Clémence assume sa sexualité sans honte et sa fraîcheur empreinte de maturité m'a plusieurs fois fait sourire.

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Le langage est soutenu et maîtrisé, tout comme celui qui attrait au médical. L'auteure sait de quoi elle parle et en parle si bien qu'on devient puéricultrice aux urgences. Les mots sont choisis, poétiques et lisses, ce qui rend la lecture agréable et facile. L'écriture est mature, les phrases sont souvent courtes et l'auteure va à l'essentiel, ce que j'ai grandement apprécié. Finalement, on en ressort triste pour tous ces protagonistes, qui stagnent dans leur vie confortable et qui, quelque part, sont un peu lâches. La fin du récit nous informe sur le devenir de chaque personnage mais il faudra lire le livre pour tout savoir :)
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Le mur en partage

Comme les précédents ! Un livre super ! Je recommande
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Et entendre ton rire

Après lecture de la dernière phrase du dernier chapitre sans savoir que celui-ci l'était, je suis sur ma fin. Ou plutôt, j'ai hâte de lire la suite!

Je me suis attachée aux personnages, j'ai vécue les épreuves de leurs vies avec eux. J'ai aussi voyagé. Avec un très bon rythme de lecture , sans longueur, qui ne m'a pas ennuyé une seconde.

Comme un bon film en plusieurs épisodes, j'espère un happy ending.
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La nuit sur les toits

Je voudrais d'abord remercier @Victoire _SENTENAC pour m'avoir permis de découvrir son livre "la nuit sur les toits". Quelle belle histoire d'amour vécue par l’héroïne Elisa qui m'a transporté à travers son amour pour les hommes de sa vie. l'écriture est fluide et le roman s’enchaîne avec un bon rythme qui vous envie de passer au chapitre suivant pour continuer le chemin avec Elisa et connaitre le cheminement et le choix de cette femme pleine d'émotions, de doutes, de fragilité mais aussi de beaucoup d'amour qui lui empêchent de faire un vrai choix.

Merci Victoria SENTENAC pour ce livre qui m'a tranporté et qui pourrait être l'histoire de chacune d'entre nous
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Partons vivre en théorie

En Théorie, les papas ne tuent pas les mamans. Jamais.

En Théorie, à cinq ans on n’a pas un cancer du cerveau et à vingt ans on a la vie devant soi.

Vous l’aurez compris, ce pays fabuleux n’existe pas.

Alex est bien placé pour le savoir ; enfant non désiré élevé par ses grands-parents à la suite d’une tragédie familiale, lorsqu’il rencontre la lumineuse Emma c’est presque trop, trop de bonheur, trop de promesses. Alors il se méfie, à juste titre au vu de ce que l’avenir leur réserve.

Pourtant, c’est bien ici qu’il faut vivre et affronter les embûches et les coups du sort qui décidément s’acharne. Alex et Emma ont-ils d’autres choix que ceux du combat et de la résignation ?

Probablement. Alors écoutez-les attentivement et laissez-vous emporter… entre rire et larmes, ils ont des tas de choses à vous raconter.
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