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Citations de Victor Dixen (1317)


Les cheveux sont comme un flou qui gomme les défauts des visages imparfaits, mais qui voile aussi la perfection des visages sans défauts.
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Vous êtes douze. Douze, comme les jeunes gens catapultés voici trois ans à l’autre bout de l’espace, avec leur espoir comme seul bagage. Vous êtes seuls. Seuls, comme les pionniers isolés sous leur bulle de verre martienne, avec leur conscience pour seule boussole. Comme eux, vous allez devoir prendre une décision collective cruciale. Comme eux, vous allez devoir choisir ce qui est juste.
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Tu es une étoile, Léonor, une géante rouge ; mais moi je suis un trou noir, et les trous noirs dévorent les étoiles qui s'approchent trop près d'eux. Je risque d'engloutir ta lumière dans ma nuit.
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Je dois dire que je ne connais rien au monde de plus stressant qu'un réveil. Simplement, si la plupart des gents ont peur de se réveiller trop tard, ma hantise à moi est de réveiller trop tôt.
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Marcus : « Il n'y a pas que la mort qui soit simple, et éternelle. Parce que tu vois, la vie, c'est compliqué, et c'est terriblement court. On a l'impression qu'on a tout le temps devant soi, mais en réalité c'est comme une séance de speed-dating : à peine entré dans la bulle, c'est déjà le moment de dégager.»
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Le jour de mes douze ans, elle m'a offert un petit recueil de haïkus, et elle m'a encouragée à en écrire : un format parfait pour une fille aussi distraite que moi. J'y ai pris goût et encore, je crée des haïkus à tout bout de champ - quand je m'ennuie en classe, quand la rage bout en moi, quand je me sens angoissée par l'avenir. Ça me détend, même si ces pauvres bribes de texte ne servent strictement à rien, et que depuis la mort de maman je n'ai plus personne à qui les chuchoter le soir venu.
Je laisse mes doigts courir sur le clavier tactile :

Vieil écrivain mort.
Jeune lectrice vivante.
Dialogue de sourds.
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« Voilà, ça me protégera au moins d'un des deux soleils...»
Léonor : « Un des deux soleils ?»
Kenji : « Celui qui est en dehors du vaisseau - le jaune, le moins brillant. L'autre, le rouge, est juste en face de moi en ce moment. Marcus avait raison : ce soleil-là est resplendissant ! »
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Cette rose la n'est pas faite pour tromper ou parfumer une fausse promesse. Ce qu'elle dit n'est pas un mensonge. C'est une conviction si forte qu'un etre de chair et de sang se l'est gravée dans le corps pour toujours. "Cueille le jour!"
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Serena reste impassible devant ces menaces, son sourire gravé dans son visage comme celui d’un mannequin de cire,
« Du calme, dit-elle. Pas la peine de nous énerver. Mon équipe d’instructeurs, comme vous dites, s’est réduite comme peau de chagrin. Il ne reste qu’Arthur Montgomery, dont je réponds personnellement, car je le tiens par où on tient les hommes le plus fermement. »
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(...) mais pour moi et les autres filles qui se tiennent contre le rideau, Serena McBee est bien d’avantage que la productrice exécutive du programme Genesis. C’est la bonne fée qui nous a sélectionnées pour partir sur Mars. C’est la bonne étoile sans qui notre rêve ne se serait jamais réalisé. C’est la bonne marraine qui a vu que je pouvais faire autre chose de ma vie que de mouler des pâtées pour chien à l’usine Eden Food France : Serena a réussi le tour de magie de transformer la cendrillon du canigou en princesse de l’espace.
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De l'orphelinat au foyer pour jeunes ouvrières, du foyer au camp d'entrainement Genesis, je n'ai jamais su ce que ça faisait de se sentir chez soi.

Aujourd'hui dans ces bras qui m'étreignent, je le comprends enfin.
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Le Yin est noir, le Yang est blanc, explique-t-il en détaillant le croquis. Le Yin et le yang sont aussi différents que la nuit et le jour, le vide et plein, le froid et le chaud…le mal et le bien. Pourtant, regardez : il y a un point blanc dans la partie noire, et un point noir dans la partie blanche. Parce que rien n’est jamais tout noir, ni tout blanc. Parce que personne n’est jamais entièrement mauvais, ni entièrement bon.
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Que feras-tu donc
Quand tu seras condamnée
A la liberté?
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Les vieux sont des jeunes pour qui tout a été trop vite.
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« Moi, perso, j'ai pas attendu la douche avec Chat pour découvrir le corps masculin ! clame fièrement Kelly. Mais bon, les spectateurs ne sont pas censés le savoir, alors ça ne me gêne pas de jouer les vierges effarouchées. »
Je sens les regards des unes et des autres converger vers Kelly avec un mélange d'envie et de peur.
« C'est vrai ? demande Kris. Tu as vraiment pris une douche avec lui ?
- Ben oui. Kenji a raison, ça permet de se doucher deux fois par jour, quand on a pas la chance d'avoir cent litres d'eau chaude à dispo, comme Alexeï et toi.
- Et tu étais... toute nue ? fait Safia en écarquillant ses yeux cernés de khôl.
- Vous prenez vos douches habillées, vous, en Inde ? Comme ces femmes qui se baignent dans le Gange en sari ?
- Mais tu n'as pas... Il n'a pas... Enfin, tu vois ce que je veux dire... »
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« Une douche chaude par jour, c'est déjà le rêve! s'exclame-t-elle. Je n'y avais pas toujours droit, là-bas dans notre caravane de Toronto, surtout quand mes frangins passaient en premier. C'était ça ou leurs odeurs de pieds - moi, ils prétendaient que je sentais bon de toute façon, parce que j'étais une fille...
- Ils avaient raison, fait soudain Kenji, sortant du silence dans lequel il se mure depuis le début de la discussion.
- Qu'est-ce que tu dis, Chat ?
- Tes frères. Ils avaient raison. Tu sens bon... même sans t'être douchée depuis vingt-quatre heures.
- Euh... C'est sans doute l'arôme de mon chewing-gum...
- Non, celui-là je l'ai goûté quand on s'est embrassés - citron, n'est-ce pas ? Mais l'odeur de tes cheveux, c'est plutôt yuzu.
- Yu-quoi ?
- Yuzu. Un agrume qui vient de chez moi, au Japon. Entre le cédrat, le pamplemousse et la mandarine. La tradition veut qu'on prenne un bain aux yuzus le jour du solstice d'hiver, pour ne pas attraper de rhume pendant toute l'année. Ici, il n'y a pas de yuzus, il n'y a pas de bain... » Il relève soudain ses yeux cernés et rencontre le regard de Kelly, avec cette franchise abrupte dont sont parfois capables les grands timides. « ... mais il y a toi, et cinquante litres d'eau chaude par jour. Si tu veux, nous pourrons prendre nos douches ensembles, pour en profiter nous aussi matin et soir. »
Mozart pousse un sifflement :
« Et ben ! Il n'y a pas que la douche qui soit chaud-bouillante ! Il cache bien son jeu, le petit dernier ! »
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Le silence ne ment pas, il est plus pur et plus vrai que la plupart des paroles.
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Elle ne se doute de rien, répond sèchement Serena McBee en dégageant sa manche. Ils n'ont aucune idée de ce qui les attend, aucun d'entre eux, pas plus que les dizaines de journalistes qui les assaillent, les centaines d'ingénieurs qui les entourent ou les millions de spectateurs qui les regardent.


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« Les grands changements ne se nourrissent pas de vengeance, ma fille, mais de vision. La vengeance nous accroche à ce qui n'est plus, comme une chaîne au passé. Mais la vision nous projette vers ce qui n'est pas encore, tel le souffle du futur ! »
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Ce monde est plein de déceptions pour ceux qui veulent seulement rêver...
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