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4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/10/1828
Mort(e) à : Paris , le 26/12/1873
Biographie :

François-Victor Hugo est le quatrième des cinq enfants de Victor Hugo et Adèle Foucher. Il est connu surtout pour sa traduction en français des œuvres de William Shakespeare.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
François-Victor Hugo
Dans un voyage qu'il avait fait en Aquitaine, le roi Jean était devenu éperdument amoureux d'Isabelle d’Angoulême, femme du Comte de la Marche ; il trouva tout simple de l'enlever et de l'épouser, bien qu'il fut déjà marié lui-même. Le Comte de la Marche dénonça cet outrage avec une furie digne de Ménélas ; et, à son instigation, Philippe-Auguste déclara au nouveau Pâris une seconde guerre de Troie.

[Introduction aux "Tyrans", troisième volume des Œuvres Complètes de Shakespeare, traduction de F-V Hugo. A noter que ces Œuvres sont en ce moment rééditées par Le Monde. Cette citation se trouve dans le volume 2 de cette réédition]
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François-Victor Hugo
Prodigieux pouvoir de la poésie ! un homme se parjure, assassine, règne et tombe ; puis un chroniqueur obscur, ayant nom Holinshed ou Hall, écrit dans l'ombre la biographie de cet homme. Le livre qui contient cette biographie reste pendant de longues années enfoui dans le coin de quelque bibliothèque avec un millier d'autres volumes : personne ne le lit, la poussière le couvre, la moisissure l'envahit, et bientôt l'histoire du tyran va être mangée des vers, comme son cadavre.
Un beau jour, cependant, un poète, inspiré du ciel, entre dans cette salle déserte ; il ramasse le bouquin oublié, il le parcourt, il le lit, et, dans le récit naïf du chroniqueur, il retrouve, feuille à feuille, les forfaits perdus : le parjure, l'assassinat, l'usurpation. Alors il s'émeut, il s'indigne, il entend à travers les âges l'appel de ceux qu'on égorge. Il entend Duncan qui lui crie: Au secours! et, comme il s'appelle Shakespeare, il fait "Macbeth". Il entend Arthur qui lui crie: Pitié! et il fait "Le Roi Jean". Il entend les enfants d'Edouard qui lui crient: Justice! et il écrit "Richard III".
[Introduction aux "Tyrans", troisième volume des Œuvres Complètes de Shakespeare, traduction de F-V Hugo.]
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Voici l'heure où le lion rugit,
Où le loup hurle à la lune,
Tandis que le lourd laboureur ronfle,
Accablé de sa pénible tâche,
Voici l'heure où les torches pétillent et s'éteignent,
Tandis que la chouette, par sa huée éclatante,
Rappelle au misérable, sur son lit de douleur,
Le souvenir du linceul,
Voici l'heure de la nuit,
Où les tombes, toutes larges béantes,
Laissent chacune échapper leur spectre,
Pour qu'il erre par les chemins de l'Eglise,
Et nous, Fées, qui courons,
Avec le char de la triple Hécate,
Fuyant la présence du soleil,
Et suivant l'ombre comme un rêve,
Nous voici en liesse. Pas une souris,
Ne troublera cette maison sacrée.
Je suis envoyé en avant, avec un balai,
Pour en chasser la poussière derrière la porte.
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Alors vous aurez à parler d'un homme qui a aimé sans sagesse, mais qui n'a que trop aimé! D'un homme peu accessible à la jalousie, mais qui, une fois travaillé par elle, a était entraîné jusqu'au bout! D'un homme dont la main, comme celle du Juif immonde, a jeté au loin une perle plus riche que toute sa tribu! D'un homme dont les yeux vaincus, quoique inaccoutumés à l'attendrissement, versent des larmes aussi abondamment que les arbres arabes leurs gommes salutaires! Racontez cela, et dites en outre qu'une fois, dans Alep, voyant un Turc, un mécréant en turban, battre un Vénitien et insulter l'Etat, je saisis ce chien de circoncis à la gorge et le frappai ainsi. (il se perce de son épée.)
Ô conclusion sanglante!
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Une traduction est presque toujours regardée tout d'abord par le peuple à qui on la donne comme une violence qu'ont lui fait. Le goût bourgeois résiste à l'esprit universel.
Traduire un poète étranger, c'est accroître la poésie nationale; cet accroissement déplait à ceux auxquels il profite. C'est du moins le commencement; le premier mouvement est la révolte. Une langue dans laquelle on transvase de la sorte un autre idiome fait ce qu,elle peut pour refuser. Elle en sera fortifiée plus tard, en attendant elle s'indigne.
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- Faut-il traduire Homère ? - fut la question littéraire de dix-septième siècle. La question littéraire du dix-huitième siècle fut celle-ci : - Faut-il traduire Shakespeare ?
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Faites en cette maison rayonner la lumière
Du foyer mort ou assoupi;
Que tous les elfes et les esprits féeriques
Gambadent aussi légers que l'oiseau sur l'épine,
Et chantent avec moi une ariette,
Et dansant légèrement.
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