Citations de Victor Hugo (8639)
Il y a des gens qui observent les règles de l'honneur, comme on observe les étoiles, de très loin.
“Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.”
Ce silence du soir,
Ce n’est pas le silence. Ecoute ! Tout est noir,
La nuit obscure fait toute chose pareille,
Le ciel verse un repos immense ; pour l’oreille
Tout bruit a cessé. L’âme entend en ce moment
Une foule de voix sortir confusément
De cette ombre en disant des choses inconnues.
Il me semble que les eaux, les plaines et les nues
Sont pleines de secrets qu’elles vont révéler,
Et dès que tout se tait, tout commence à parler.
« C’est parce que l’intuition est surhumaine qu’il faut la croire ; c’est parce qu’elle est mystérieuse qu’il faut l’écouter ; c’est parce qu’elle semble obscure qu’elle est lumineuse. » Victor Hugo, Proses Philosophiques
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !
Les Chants du crépuscule
La grande erreur de notre temps, cela a été de pencher, je dis même de courber l'esprit des hommes vers la recherche du bien matériel.
Il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand.
C'est là et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même et par conséquent avec la société.
Voici que la saison décline
Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.
Août contre septembre lutte;
L’océan n’a plus d’alcyon;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.
La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.
Il y a du consentement dans le sourire, tandis que le rire est souvent un refus.
Les écrivains ont mis la langue en liberté .
La liberté commence là où l'ignorance finit.
Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations»
Demain, dès l’aube…
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Léopoldine est morte noyée dans la Seine à Villequier, l'endroit où son père vivait. Le 9 septembre 1843, Victor Hugo apprend la mort de sa fille et déclare plus tard : « On m'apporte de la bière et un journal, Le Siècle. J'ai lu. C'est ainsi que j'ai appris que la moitié de ma vie et de mon cœur était morte ».
On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime.
L'esprit s'enrichit de ce qu'il reçoit et le cœur de ce qu'il donne.
La liberté, c’est le but ; la paix, c’est le résultat.
Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout .
Paroles prononcées par le grand Victor à l'ouverture du Congrès littéraire international de 1878
Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère.
Extrait du discours « Détruire la misère » (9 juillet 1849)
Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.
Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité.
Et puis, il y a ceux que l'on croise, que l'on connait à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi heure, et changent le cours de votre vie.
On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...