Si tu savais combien je t'aime, combien tu es nécessaire à ma vie, tu n'oserais pas t'absenter un seul moment, tu resterais toujours auprès de moi, ton coeur contre mon coeur, ton âme contre mon âme.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour sera pour moi comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.
Quand une femme vous parle, écoutez ce qu'elle vous dit avec ses yeux.
L'avenir est une porte, le passé en est la clé.
Ouvrir une école, c’est fermer une prison.
La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.
Qui n'est pas capable d'être pauvre, n'est pas capable d'être libre.
L'extrême désespoir est une espèce de mort qui fait désirer la véritable.
(BUG-JARGAL).
Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.