Mes rebuffades d’adolescente politiquement consciente, mes départs fantasmés pour le tiers monde affamé, mon féminisme militant et mon goût immodéré pour les idoles de la culture noire américaine, tout cela s’est éteint dans le silence de ma première piqûre. On n’arrive pas là par hasard. C’est un chemin de désenchantement et d’incompréhension, un chemin où l’amour se désapprend, un chemin qui mène au massacre.