Les Sibériens nomment "perce-neige"" ces dépouilles livides, bleuies par le gel, qui n'émergent des congères qu'au mois de mars ou d'avril et qui sont souvent celles d'ivrognes congestionnés à mort par le froid.
Un peu de lucidité suffira toutefois au plus délirant des utopistes comme au plus borné des militants pour reconnaître que la politique est une drogue puissante qui, tôt ou tard, corrompt l'esprit du dirigeant le mieux intentionné et le mène aux pires compromissions.
Les stratèges et fugitifs du monde entier attesteront qu'un ennemi n'est jamais plus redoutable que lorsqu'il disparaît. Si vous ne le voyez plus, c'est parce qu'il se tient dans votre dos, prêt à frapper.
Les seules vérités au monde étaient la fulgurante beauté de la nature, et le bonheur de pouvoir en jouir.
Qu'ils soient acquis à la lumière ou aux ténèbres, les esprits ont une propension naturelle à se montrer facétieux. Il est même permis de se demander si une telle attitude ne découle pas d'un principe philosophique fondamental, et si ce qu'on nomme aujourd'hui le big bang n'a pas commencé ainsi, dans un éclat de rire cosmique.
Exercer u contrôle sur la vie d autrui est l ambition fondamentale de tout pouvoir politique. Un régime autoritaire pousse naturellement une telle obsession à son paroxysme et n hésite pas à instaurer la terreur pour obtenir le contrôle absolu des esprits.
Descendre à la cave pour ensuite gravir l'ascenseur social jusqu'à son sommet, ça peut paraître paradoxal. Mais, pour poser son cul dans un fauteuil directorial, il faut souvent consentir à lécher celui des autres.
Mais celui qui ignore quelle force ont chez nous les croyances populaires, ne comprendra jamais rien à l'histoire russe.
Le milicien décapite la femme violée à coups de machette, soulève son corps qu'agitent les derniers spasmes et le superpose à celui de Breuil, qu'il force à la pénétrer. Horrifié, le visage inondé de sang, David sent son érection durcir au contact des muqueuses souillées. L'autre braque sur lui sa propre caméra. - Tu vois, charognard de journaliste, tu es encore pire que nous...
Les histoires de fesses et les divorces prémédités lui sortaient par les trous de nez. À tel point qu’il avait pris l’habitude de saboter le travail. Systématiquement ou presque dans ce genre d’affaires, il s’efforçait de faire cracher le coupable au même titre que le client. Et fournissait en cet étrange échange de services faux alibis, témoins d’occasion ou rapports bidons : ça rafistolait les couples qui pouvaient l’être, évitait bien des scandales domestiques et, plus important encore, ça faisait gentiment gonfler le portefeuille de Sam.