Par la fenêtre, il voyait le grand champ sur lequel le blé était en meule. Derrière, dans la direction de la forêt, ils avaient planté du maïs qui, cette année-là, était haut et vigoureux. Ces grains serviraient à fabriquer du pain, des miches qui rassasieraient de nombreux êtres humains. Mais aucun n'aurait poussé s'il n'avait pas été là et ils continueraient de pousser lorsque lui-même serait enfoui sous terre. C'étaient ses mains qui avaient transformé ce morceau de terre et quand il pensait à toutes les récoltes qui seraient rentrées quand il aurait disparu, il éprouvait une immense satisfaction. Pourtant, on ne recueillait aucune gloire à défricher le sol et à cultiver la terre. La gloire étaient pour ceux qui avaient l'épée, le fusil et le canon pour outils.