Nationalité : France
Né(e) à : Algérie , 1958
Né(e) à : Algérie , 1958
Biographie :
Vincent Colonna est philosophe, romancier, sémiologue.
Il grandit à Alger jusqu’à l’âge de vingt ans, avant de venir étudier en France. Des études de philo puis l’écriture d’une thèse novatrice sur l’autofiction sous la direction de Gérard Genette à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
Auteur de romans, Vincent Colonna a assisté à la révolution qualitative des séries télé durant la décennie 2000.
Son travail pour les chaînes dans le cadre de la société Protagoras qu'il dirige depuis plus de 10 ans (test de séries, étude fondamentale sur un genre ou une case horaire etc.) lui a permis de participer au lancement de "Plus belle la vie" en 2004.
En 2005, il a fondé un Observatoire de la série télé qui s’est donné comme objectif d’analyser toutes les séries innovantes, quelle que soit leur nationalité.
En 2010, il crée pour les chaînes et les producteurs une méthodologie destinée à aider la conception et l'écriture des séries télévisuelles françaises.
Il publie également une version grand public de cette méthodologie chez Payot : L'art des séries télé ou comment surpasser les Américains (2010).
Il a publié chez Tristram un récit et un roman remarqués, Yamaha d'Alger (1999) et Ma vie transformiste (2001).
+ Voir plusVincent Colonna est philosophe, romancier, sémiologue.
Il grandit à Alger jusqu’à l’âge de vingt ans, avant de venir étudier en France. Des études de philo puis l’écriture d’une thèse novatrice sur l’autofiction sous la direction de Gérard Genette à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
Auteur de romans, Vincent Colonna a assisté à la révolution qualitative des séries télé durant la décennie 2000.
Son travail pour les chaînes dans le cadre de la société Protagoras qu'il dirige depuis plus de 10 ans (test de séries, étude fondamentale sur un genre ou une case horaire etc.) lui a permis de participer au lancement de "Plus belle la vie" en 2004.
En 2005, il a fondé un Observatoire de la série télé qui s’est donné comme objectif d’analyser toutes les séries innovantes, quelle que soit leur nationalité.
En 2010, il crée pour les chaînes et les producteurs une méthodologie destinée à aider la conception et l'écriture des séries télévisuelles françaises.
Il publie également une version grand public de cette méthodologie chez Payot : L'art des séries télé ou comment surpasser les Américains (2010).
Il a publié chez Tristram un récit et un roman remarqués, Yamaha d'Alger (1999) et Ma vie transformiste (2001).
Source : formation-sesca.com
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Je ne comprends pas ma femme, elle passe sa vie a râler, à se plaindre de tout et de rien, à raconter que les islamistes n'ont pas besoin de gagner les élections, qu'ils ont remporté les principales batailles, qu'Alger est maintenant à leur image : les femmes d'un côté, les hommes de l'autre et nous tous analphabètes et à moitié cinglés.
(un taxi algérien à son client français)
- J'aime la langue française ; un butin de guerre, disait un ami. Un butin rendu à l'ennemi, faute d'être assez malin pour s'en servir. Plus personne ne parle la langue de Molière dans ce pays, on leur a fait croire qu'ils étaient syriens ou saoudiens. L'ennui, c'est que leur arabe n'est pas à la hauteur. Quand les Moyens-Orientaux atterrissent à Alger, ils nous parle en anglais, pas en arabe, à nous les taxis. Il ne comprennent pas l'algérien, rien à faire.
- J'aime la langue française ; un butin de guerre, disait un ami. Un butin rendu à l'ennemi, faute d'être assez malin pour s'en servir. Plus personne ne parle la langue de Molière dans ce pays, on leur a fait croire qu'ils étaient syriens ou saoudiens. L'ennui, c'est que leur arabe n'est pas à la hauteur. Quand les Moyens-Orientaux atterrissent à Alger, ils nous parle en anglais, pas en arabe, à nous les taxis. Il ne comprennent pas l'algérien, rien à faire.
- Samir, le vigile des Américains, il vient de me raconter une blague, écoute : c'est le président Bush, il s'adresse au Conseil de sécurité de l'ONU, il leur dit : "Voilà mon plan de politique étrangère pour les mois à venir : tuer quatorze millions de musulmans et un informaticien." Le Conseil de sécurité est pris de stupeur : "Comment ça, un informaticien, lequel et pourquoi ? " À ce moment, le conseiller aux affaires militaires du président Bush lui donne un coup de coude et lui dit : "Vous voyez, Président, tout fonctionne comme prévu, les quatorze millions de musulmans, c'est passé comme une lettre à la poste."
J'ai rendez-vous dans cinq minutes chez Inès et ce taxi n'avance pas. Je suis encore tombé sur un de ces chauffeurs qui n'arrêtent pas de se plaindre du pays, un vrai sport national ici, le gémissement ; les Algériens, ce sont les champions du monde des lamentations. Ce chauffeur, c'est un cas spécialement gratiné, dès qu'il voit passer une femme habillée sexy, il critique, et quand il voit une soeurette hidjeabisée, il critique pareil.
Est-ce à dire que les bonnes séries ont toujours un fond moral ?
Exactement.
Exactement.
Alger regorge de bâtiments étonnants
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