Accorder du sens aux mots, observer la pratique, ranimer les questions, Jaurès se donne des principes d’action qui relèvent de la pensée et qui, en même temps, soutiennent l’action. Celle-ci appelle du courage, le courage de la vérité que Jaurès exige pour lui-même comme il le demande à ses adversaires. Il veut une politique sincère. Il rejette « cette sophistication sournoise de l’idée républicaine » qu’acceptent bien des républicains.