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Critiques de Vincent Dutreuil (8)
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Racines, tome 1 : Daniel

Dans ce premier tome on plante le décor: douze ans après leur terrible crash en dirigeable, Daniel et Sarah vivent avec leur fils Jérémy isolés dans une forêt peuplée de créatures voraces, les Kraws. Ils ont construit leur maison au coeur d'une clairière où ils semblent protégés. Mais un personnage mystérieux et manipulateur va venir bouleverser leur vie...

Tout est surprenant dans cette histoire: le monde industriel et la ville de Phéladelpès s'opposent à l'univers purement végétal où vivent Daniel et sa famille, mais détrompez-vous: le monde végétal est cruel et violent, au moins autant que le monde sans scrupule de l'argent-roi et du travail aliénant. On croise le peuple des Kraws (sorte de mini-créatures à l'aspect humain - ça m'a rappelé les personnages du dessin animé les Minipouss en beaucoup moins gentils et en beaucoup plus cannibales!), mais on ne sait pas d'où ils viennent. Enfin on découvre Taüt, un dieu-arbre très inquiétant...

Le suspense et l'ambiance étrange de ce premier tome donnent envie de se plonger dans le tome 2: Sarah...
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Racines, Tome 2 : Sarah

Ce second tome de Racines ne ressemble pas au premier: le sanctuaire végétal où s'abritait toute la famille a été profané, le dieu Taüt est en danger de mort, Daniel, Sarah et Jérémy sont séparés, et la majeure partie de l'histoire se passe dans la ville de Phéladelpès, ses bas-fonds, ses usines et ses camps... On en apprend plus sur l'histoire d'amour tragique qui a traumatisé Taüt, mais on ne connait toujours pas l'origine des Kraws. On ressent beaucoup de stress et d'urgence: Daniel face à la maladie, Sarah dans sa quête pour retrouver Daniel, Taüt qui met tous ses espoirs dans le jeune Jérémy...

Cette BD est étonnante et déroutante: plusieurs jours après la lecture des deux tomes à suivre, je ne suis pas sûre d'avoir levé tous les mystères de l'histoire. Je n'avais pas trop accroché au style des dessins dans le tome 1, mais le scénario m'a plu et donc, comme ça m'arrive souvent, j'ai fini par les apprécier. Même si certaines cases sont très violentes ou très sombres. La fin risque de vous surprendre, mais chut!.... A découvrir!
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Racines, tome 1 : Daniel

Quel dommage! C'est un bien singulier univers qui est créé. L'originalité est présente mais elle est gâchée par de nombreuses péripéties inutiles.



L'action est entrecoupée de scènes prévisibles qui alternent un côté dramatico-sentimental pathétique. Par ailleurs, le dessin est ce qui choque le plus car il alterne le meilleur comme le pire. L'amateurisme n'est pas loin.



Dans le second volume, le rythme général est ainsi brisé par une audace de cases du plus mauvais goût. Et puis, les erreurs qui se multiplient. Par exemple, le petit garçon connaît le prénom de la chauve-souris avant même que celle-ci le lui donne. Précisons que la chauve-souris parle comme vous et moi.



C'est une déception car il y avait de la potentialité. Mais à force de mélanger les genres et les inspirations...
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Kaze, un cadavre à la croisée des chemins

(...)Il faut souligner la très belle adaptation réalisée par Vincent Duteuil. Cet auteur belge ne se contente pas d’illustrer le roman, il y a créé un style à base de gros traits au fusain et d’aquarelles. Si son dessin prend une forme asiatisante, il ne cède toutefois aucunement à une facilité qui aurait pu paraître évidente : utiliser un style manga. Mais non. Il est resté fidèle à son statut d’auteur européen et a gardé les spécificités de l’école européenne (en particulier dans le découpage). A l’image de Dale Furutani, il opte pour la même corde suspendue entre deux univers et donne à son livre un aspect artistique beaucoup plus intéressant(...)
Lien : http://www.iddbd.com/2011/09..
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Kaze, un cadavre à la croisée des chemins

Alors qu’il est de passage dans la région de Suzuka, Matsuyama Kaze – un rônin – rencontre un charbonnier. Ce dernier est penché sur le corps sans vie d’un samouraï et appréhende déjà que le meurtre ne lui soit imputé. Kaze décide d’attendre l’arrivée des enquêteurs et constate rapidement qu’ils sont incapables de mener une enquête en bonne et due forme.



Peu après, apprenant que le charbonnier est accusé de ce meurtre, Kaze s’engage auprès du seigneur du District à retrouver le véritable assassin.



-



Nous sommes plongés en plein Japon féodal puisque l’intrigue se déroule en 1603 (Période Edo). Le scénario est déjà connu de certains lecteurs puisqu’il s’agit de l’adaptation de La promesse du samouraï de Dale Furutani (je déterre une chronique de ce roman que vous pourrez lire en suivant ce lien). Certaines critiques en ligne notent la fidélité à l’égard du roman pourtant, Vincent Dutreuil a souhaité revenir sur les choix narratifs retenus (absence de certains passages) dans une interview qu’il a accordée à L. Gianati (voir le lien BDGest en fin de chronique) :



J’ai ôté de nombreux flash-backs qui enrichissaient les personnages secondaires et décrivaient merveilleusement la société japonaise, mais qui n’avaient rien à voir avec l’intrigue. J’ai même dessiné une scène de l’enfance de Kaze, que j’ai finalement renoncé à mettre dans l’album car elle en cassait la cohérence.



Je n’irai pas par quatre chemins : je n’ai pas aimé cette histoire qui avance par à-coups et ne se dévoile jamais totalement. Par bribes, le lecteur découvre de concert le personnage principal /sa quête personnelle et une région isolée du Japon. Les ingrédients semblent réunis pour préserver l’intrigue mais le résultat ne m’a pas convaincue. Le rythme narratif est trop lent et les différents éléments du récit (honneur samouraï, contexte socio-politique, penchants artistiques, monde rural) n’ont pas capté mon attention du moins, pas sur cette trame d’enquête policière. La présence de thèmes fréquemment utilisés dans ce genre de récits (sens de l’honneur, respect des traditions, superstitions…) gomme l’effet de surprise.



Au niveau graphique, la présence de plusieurs ambiances a renforcé mes griefs sur cet album. Séduite par certaines atmosphères, très extérieure à d’autres (comme les scènes de combat où l’on distingue mal les mouvements), j’ai oscillé durant toute la lecture entre engouement et rejet.



« J’aime beaucoup le fusain car c’est un outil de dessin qui est à la fois doux, tendre et en même temps qui n’autorise pas le repentir. Donc on est obligé d’aller à l’essentiel » (extrait de l’interview donnée par l’auteur sur France Inter, lien en fin de chronique).



Les dessins au fusain sont agréables mais ne respectent pas toujours les proportions. Ils offrent parfois un rendu très approximatif des expressions et des décors. On ressent pourtant le plaisir que l’auteur a pris à mettre en images le récit initial. Enfin, les choix de colorisation m’ont régulièrement surprise. Certains passages sont magnifiques, notamment ceux des scènes nocturnes réalisés dans des teintes bleutées, ou encore les ambiances ocrées des face-à-face importants de l’histoire. Cependant, la majeure partie de cette plongée en Japon féodal est colorisée à l’aide de couleurs trop printanières à mon goût, conférant une sorte de naïveté à l’ensemble.



Déroutée par le travail de Vincent Dutreuil, je trouve au final que les différentes ambiances cohabitent assez mal ensemble.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Kaze, un cadavre à la croisée des chemins

Un dessin mouvant et chaleureux, laissant la part belle à la nature, et soutenant un récit sans surprise mais bien articulé. Un album frais et agréable comme un vent printanier, dont on demande une suite.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Kaze, un cadavre à la croisée des chemins

Bien que le trait soit là pour rappeler les épais coups de pinceaux propres à la calligraphie japonaise ou aux estampes, le dessin ressort malheureusement trop grossier, trop peu abouti, trop brouillon...
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Kaze, un cadavre à la croisée des chemins

Joliment illustré par Vincent Dutreuil, Cadavres à la croisée des chemins appelle forcément une suite, la promesse de Kaze à sa maîtresse n’étant pour l’heure pas tenue. Ce serait également l’occasion de retrouver avec plaisir un auteur bien trop discret dans l’univers de la bande dessinée.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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