Vincent Le Coq

Ce livre m'a passionnée d'un bout à l'autre. L'auteur nous rappelle tout d'abord que le principe de la présomption d'innocence a été bafoué. Il nous plonge au cœur des errances de l'enquête et de la guerre des polices.

Philippe EL SHENNAWY a été condamné en 1977 à la réclusion criminelle à perpétuité pour un braquage auquel il a toujours nié avoir participé. Cette condamnation est la première d’une suite de décisions sévères qui feront qu’il ne sera libérable qu’en 2032, soit après 55 années d’incarcération, ce qui correspond à une peine d’élimination.



L’histoire de cet homme apparaît passionnante car elle touche à différentes problématiques (système judiciaire français, fonctions de la peine, vie carcérale). Mais cet ouvrage a failli à plusieurs reprises me tomber des mains. Certes il adopte certains partis pris qui ont pu m’irriter, mais j’ai été surtout dérangée par de nombreuses fautes de français.

Je me suis également interrogée sur l’intérêt de rédiger ce livre en y incorporant un nombre incalculable de citations d’autres ouvrages : autant aller lire ces autres auteurs « pillés ». De plus l’incorporation de la citation au propos en cours est souvent maladroite (nécessité de revenir en arrière pour comprendre le sens).



Le seul mérite de la lecture de cet ouvrage a été de me rappeler que je n’avais jamais lu les ouvrages du Docteur VASSEUR (« médecin chef à la prison de la santé » et de Roger KNOBELSPIESS (« Q.H.S. »).