AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.27/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpeller , le 20/08/1959
Biographie :

Vincent Pomarède, diplômé de l'Ecole du Louvre est conservateur en chef du département des Peintures du Musée du Louvre.
Extrait d'une interview : "Je pense connaître très bien le Louvre, pas seulement parce que j’y ai déjà été conservateur. Je suis rentré en 1980 dans les comptoirs de vente. J’ai travaillé pendant cinq ans à la librairie du Louvre et à la boutique des moulages quand elles étaient encore dans la salle du Manège. Je connaissais donc l’« ancien » Louvre, qui avait du charme, et je le connaissais sur le terrain, dans sa dimension de relation avec le public. Je suis parti ensuite pendant presque cinq ans au Service de restauration des œuvres et je travaillais sur les restaurations des musées en région. J’ai vu le lancement du chantier Grand Louvre. J’étais conservateur stagiaire avec Michel Laclotte au moment de l’inauguration de la pyramide. Quand je suis revenu après 1991, j’ai travaillé sur la peinture française avec Sylvain Laveissière et Marie-Catherine Sahut ; puis j’ai coordonné les restaurations au sein du département des Peintures. Le fait de partir ensuite trois ans pour Lyon avant de revenir a été très enrichissant. Quand je suis revenu au Louvre, j’ai trouvé beaucoup de choses que je connaissais, mais le musée avait beaucoup changé pendant cette période : avec le Contrat d’objectif et de moyen, une gestion administrative différente, des projets nouveaux, un renouvellement des personnes… En revanche, les grands enjeux n’ont pas fondamentalement changé.
+ Voir plus
Source : http://www.latribunedelart.com/
Ajouter des informations
Bibliographie de Vincent Pomarède   (39)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Vincent Pomarède : Corot
Olivier BARROT, filmé dans une des salles de la Maison Européenne de la photographie à Paris, présente "COROT", livre de Vincent Pomarède sur le peintre Jean-Baptiste COROT dont une rétrospective des oeuvres est exposée au Grand Palais.

Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
Partie intégrante de la légende, cette image du gamin engagé aux côtés des révolutionnaires inspirera la figure du jeune adolescent peint par Delacroix dans la partie droite de son tableau et suggérera à Victor Hugo, trente-deux ans plus tard, le personnage de Gavroche dans les Misérables. Dans ce roman, le grand écrivain, témoin de l'épopée romantique, évoquera avec lyrisme et réalisme l'intensité de ces convulsions révolutionnaires de 1830 que Delacroix avait déjà décrites, avant la plume du poète, d'un pinceau enthousiaste : "De quoi se compose l'émeute ? De rien et de tout. D'une électricité dégagée peu à peu, d'une flamme subtilement jaillie, d'une force qui erre, d'un souffle qui passe. Ce souffle rencontre des têtes qui pensent, des cerveaux qui rêvent, des âmes qui souffrent, des passions qui brûlent, des misères qui hurlent, et les emporte." Et résumant quelques pages plus loin, les révoltes de 1830, Victor Hugo affirmait : "Il y a l'émeute et il y a l'insurrection ; ce sont deux colères ; l'une à tort, l'autre à droit." (p.14-15)
Commenter  J’apprécie          90
Si Corot n'est pas un érudit, ni un lecteur assidu des grands auteurs, il possède pourtant une solide culture classique. Par exemple, il sollicite une amie afin de trouver une édition en français, latin et grec des textes de Théocrite, un de ses auteurs favoris. Nous savons aussi qu'il relisait souvent Virgile et qu'il aimait particulièrement Pascal et Bossuet. Sa connaissance du théâtre de Shakespeare est évidente, de même que sa passion pour les poésies d'André Chénier (voir Homère et les bergers). La poésie, si proche de la musique et de l'opéra, l'intéressait vivement et il appréciait Alfred de Musset tout autant que Salomon Gessner, ce peintre et poète suisse. Sa correspondance révèle un homme aimant faire partager ses lectures : "Hier soir, dans la chambre d'hôtel, je relisais une page de Jean-Jacques Rousseau, ce paysagiste de génie : "L'aspect du lac de Genève et ses admirables côtes, écrit-il, ont toujours à mes yeux un attrait particulier que ne je saurais expliquer, et qui ne tient pas seulement à la beauté du spectacle, mais à je ne sais quoi de plus intéressant qui m'affecte et m'attendrit". C'est exactement ce que je ressens ici."

867 - [p. 70]
Commenter  J’apprécie          50
Traités du paysage. La nature codifiée ?

Dans son Cours de peinture par principes (1708), Roger de Piles, héritier de la tradition classique, distinguait deux types de paysage : le style héroïque, caractérisé par « des objets nobles et capables d’élever l’imagination », dont Poussin a fourni les exemples les plus célèbres, et le style pastoral ou champêtre, où les paysages, « abandonnés à la bizarrerie de la seule nature », sont marqués par la vérité du coloris, comme dans les œuvres de Bruegel.
Commenter  J’apprécie          20
la liberté guidant le peuple peut donc être considérée - et le fut par la plupart des critiques et historiens d'art - comme une œuvre engagée et novatrice, enracinée dans les préoccupations révolutionnaires et romantiques des jeunes artistes de cette époque troublée de 1830: l'émotion populaire, le drame individuel, la description réalise d'un évènement contemporain, l'héroïsme féminin, les légendes du moyen age, etc.
Commenter  J’apprécie          20
la rapidité d'exécution de la liberté guidant le peuple ne doit pas pour autant faire croire que l'œuvre fut composée sans recul par un artiste travaillant dans la fièvre et de manière instinctive. bien au contraire, nous connaissons de nombreuses esquisses préliminaires à l'exécution définitive du tableau qui prouvent que Delacroix en avait longuement préparé aussi bien la mise en scène générale que chaque détail .
Commenter  J’apprécie          20
ainsi idéalisée et intangible, cette liberté demeure pourtant tout à la fois profondément humaine, charnelle et réelle, pierre angulaire d'une composition faire de verticales ascendantes, rythmée par les correspondances subtiles des bleus, des blancs, des rouges et des roses vifs qui donnent à l'harmonie générale, volontairement assourdie, une vibration particulière.
Commenter  J’apprécie          20
(la légende)
.
Sans aucun doute, Corot est un des peintres les plus difficiles à cerner …. Le développement, durant les dernières années de sa carrière et surtout après sa mort, d’une véritable légende autour de sa personnalité encombre la réflexion sur son œuvre.
Ses propres amis insistent sur sa supposée naïveté, aussi bien humainement que face à la politique ou à l’art, naïveté devenue un véritable mythe. On a en fait mélangé ses propres déclarations concernant la nécessité d’un regard « naïf » sur la nature et des traits imaginaires de son caractère.

Une autre légende porte sur sa méconnaissance de la peinture ancienne et sa répulsion à pratiquer la copie d’après les maîtres. Par la suite, ses partisans ont fabriqué l’image d’un homme sans culture, alors que nous savons parfaitement que l’opéra, le théâtre, la musique et la littérature le passionnaient et qu’il s’était doté, durant ses études secondaires puis pendant sa formation de peintre d’une solide culture littéraire et artistique.
Commenter  J’apprécie          10
(Influence et formation)

L’influence la plus nette durant son apprentissage, influence qui allait ensuite guider son œuvre, est la conception néoclassique du paysage, que lui enseignent, entre 1822 et 1825) ses deux professeurs, Michallon et Bertin. Il apprend à comprendre et à copier les maîtres et la nature, soit à travers la peinture ancienne, soit directement sur le motif (en Normandie ou à ville d’Avray)
A son retour (d’Italie), il enrichit ses recherches picturales, découvre l’école nordique du XVIIe et la peinture anglaise, plus particulièrement Constable.
… Il effectue un tour de France des régions pittoresques. (Auvergne, Provence, Limousin, Bretagne, Normandie, Nord) et bien sûr en forêt de Fontainebleau où il est parmi les premiers à venir régulièrement, dès 1822.
.. ll séjourne également à l’étranger, retournant à deux reprises en Italie. Il se rend fréquemment en Suisse, patrie de sa mère …visite aussi la Hollande en 1854 et l’Angleterre en 1862.
Commenter  J’apprécie          10
Paul Signac a mis en lumière le rôle de Delacroix – le traditionnel adversaire d’Ingres – pour expliquer l’évolution de la peinture vers le néo-impressionnisme –, mais on ne saurait oublier que Degas, Renoir – et plus récemment Picasso et les artistes du pop’art – ont été marqués par leur admiration pour Ingres.
Commenter  J’apprécie          20



au moment des trois glorieuses, Delacroix vient d'avoir trente deux ans. Depuis la mort de Theodore Géricault en 1824, il fait figure, plus ou moins à son corps défendant, de chef de file de la jeune génération des peintres romantiques, bien décidée à briser le joug de la tradition "académique".
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vincent Pomarède (58)Voir plus

Quiz Voir plus

Le quiz des prénoms (niveau facile)

Le titre du recueil de poèmes d'Aragon s'intitule ...

Le Fou d'Anna
Le Fou du Roi
Le Fou d'Elsa
Le Fou d'Estelle

10 questions
5120 lecteurs ont répondu
Thèmes : prénomsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}