J'ai fait le portrait de M. Gachet avec une expression de mélancolie qui souvent à ceux qui regarderaient la toile, pourrait paraître une grimace. Et pourtant, c'est ça qu'il faudrait peindre parce qu'alors on peut se rendre compte combien, en comparaison des portraits calmes anciens, il y a de l'expression dans nos têtes actuelles et de la passion, et comme de l'attente et comme un cri. Triste mais doux, mais clair et intelligent, ainsi faudrait-il en faire beaucoup de portraits.
Lettre à Wil (12 juin 1890)
(p.54)