Le monde était plein de mystères, peuplé d'esprits bons ou mauvais, et toute magie capable de procurer la santé ou le bonheur était bonne à mes yeux, même si elle faisait sourire. Les railleurs étaient presque toujours des gens qui ne croyaient en rien, de toute façon ; ou qui n'avaient d'autre religion que leur plaisir, comme ma sœur Gisèle. Et je savais déjà, moi, mieux que la plupart des gens de mon âge, à quel point le bonheur est fragile et fugace.