Ce qui appartenait aux Zins, n'appartenait pas aux Zôtres.
Ce que disaient les Zins, les Zôtres ne le disaient pas.
Ce que faisaient les Zins, les Zôtres ne le faisaient surtout pas.
Les Zins étaient bien ! C'étaient eux les meilleurs !
Les Zôtres aussi d'ailleurs !
Mais les Zins ne le savaient pas !
Heureusement, les Zôtres non plus...
Bref, quand on était un Zin, on n'était pas un Zôtre.
Il tenta tout de même de devenir un Zin.
On lui fit remplir un grand dossier en lui faisant bien comprendre
que c'était rare de devenir un Zin et que, de toute façon,
ce serait difficile.
On lui donna des habits de Zins. [.......]
ON AURAIT DIT UN VÉRITABLE ZIN.
Mais comme l'habit ne fait pas le Zin, il ne se sentait pas
vraiment Zin.
Quelque chose n'allait pas. Et c'était surtout quand il réfléchissait.
Il avait beau essayer, il n'y parvenait pas.
En effet, chez les Zins, il fallait penser comme un Zin.
D'ailleurs, il y avait un livre de pensées qui expliquait tout ce qu'il
fallait penser et comment on devait penser.
- Tiens ! Un nouveau !
fit le lapin en s'approchant de lui.
Comment tu t'appelles ?
Oui ! Comment tu t'appelles ?
interrogea la fourmi
- Oui, comment tu t'appelles ?
Reprit l'ours à son tour.