Vito Bruschini

Formidable fresque historique, très complémentaire du mythique "Parrain", de Puzo. U Patri, le Père, car il refuse de se faire appeler Don, est un personnage à la fois flamboyant et trouble, juste et brutal, désintéressé en apparence, bien moins dans les faits. Mais ce roman est aussi celui d'une période charnière pour la Mafia, qui a souffert du fascisme et profité de sa chute pour s'implanter.
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Sous la voûte étoilée d'une Sicile éclatante mais rude, austère, le village de Salemi est le témoin mutique des passions humaines. Au cœur de cette campagne brûlée par un soleil incandescent, l'aube du 20ème Siècle semble se peindre avec le sang, la sueur, les larmes et les peines de ses habitants les plus fragiles, les plus précaires, les plus vulnérables. Peu s'intéressent réellement à leur funeste sort. Surtout pas l'aristocratie locale, toute puissante sur ces terres arides. Parmi eux, le prince Ferdinando Licata apparaît - comme à contre-courant -, sensible à la condition misérable des plus humbles. Étrange personnage que ce prince qui tranche avec la noblesse sicilienne. C'est sans doute le mélange subtil de ses aïeuls tout à la fois insulaires et anglo-saxons qui le rend plus compatissant, plus compréhensif, plus conciliant vis-à-vis des revendications populaires en ces années de disette. Bien que d'extraction aristocratique, le prince Licata cultivait un esprit libertaire et un sens profond, singulier de l'équité. Cultivé et raffiné, intelligent et diplomate, il savait négocier avec ses coreligionnaires aussi bien qu'avec ses métayers.
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Bon roman. Très agreable lecture.

Leger bemol cependant :

J'ai souvent eu l'impression de lire une copie en moins bien du Parrain.

Aussi le sentiment que l'auteur s'est focalisé sur l'action au détriment de la profondeur. Je trouve par exemple que Saro zappe un peu vite sa vie sicilienne, sans trop de douleur, trop de regrets ou de peine. Il quitte quand même son pays, son père dont il peut craindre qu'on l'ait exécuté, le reste de sa famille, sa mère (on connait pourtant l'attachement sicilien à la mère) et enfin Mena son soit disant grand amour. L'auteur est un peu passé à côté de cela au profit du développement d'une histoire sans trop d’intérêt : le muscien et l'irlandaise rousse qu'il rencontre en Amérique.

A part cela j'ai bien aimé l'histoire. Et le passage de l'explosion ou la petite nièce meurt m'a beaucoup marquée bien que j'ai eu une impression de déjà vu. Le coup du rat dans la bouche aussi .. terrible.

Mais bon comment égaler le cultissimme "le Parrain". On devient exigeant.

Néanmoins Father est un bon roman, lisez le !

Très bon roman sur le thème de la mafia, qui rappel les œuvres de Mario Puzzo.

malgré mon peu d’intérêt pour les actions de la Mafia, que ce soit en Italie ou aux États-Unis, j’ai été littéralement happée par cette histoire d’amour, de sang et de mort qui court de 1919 à 1950, sur deux générations et deux continents.
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Des personnages sans consistance, une intrigue principale sans grande originalité ,des intrigues connexes sans intérêt et surtout une qualité d’ecriture médiocre ,maladroite ,presque enfantine (bidule a fait ci pis après y fait ça etc...).ad nauseam...

En cours d’adaptation au cinéma, ce roman tissé d’amour et de mort, de secrets et de violence, dépayse autant qu’il plonge dans les sombres ressorts de l’âme humaine.
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