Je n'ai jamais vu Capri
Ni les musées de Rome
Palerme qui me sourit
Ou les tristes madones
Je ne connais rien à Turin
À tous les marchands de Gênes
Aux garçons siciliens
À Catane qui saigne
Mais je connais le paradis
La saveur des nuits vénètes
Le parfum d'une peau d'Italie
Qui vous embrasse sous la couette
Toutes les effluves latines
Quand sa bouche mêle mes lèvres
Les douceurs de sucre transalpines
De sa langue qui est orfèvre
Elle est l'or du Palazzo Reale
Dans ses cheveux de soleil dansant
La glace des Lago Grande
Dans ses yeux d'un vert tremblant
Elle est le feu de Calabria
Ses doigts qui disent le chaud
Et toute la joie de Pescara
Quando à il amore mio.