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4.11/5 (sur 225 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Baghdati , le 07/07/1893
Mort(e) à : Moscou , le 14/04/1930
Biographie :

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (en russe : Владимир Владимирович Маяковский) est un poète, dramaturge et futuriste russe.

Son père était garde forestier en Géorgie et à sa mort, la mère et ses trois enfants partent pour Moscou où ils vivent dans la plus grande misère. Il entre aux Beaux-Arts en 1911. Il se rapproche des futuristes et devient une des figures de la bohème moscovite. Il adhère au Parti ouvrier social-démocrate de Russie (bolchevik) et commence à écrire de la poésie. Extraordinairement doué, il est "capable de composer mentalement un poème de 1500 vers" mais il est aussi agitateur et propagandiste, directeur de revues, dessinateur d'affiches, auteur de théâtre, scénariste, acteur, conférencier, organisateur d'expositions. Il sera aussi l'ami de Khlebnikov, Pasternak, Roman Jakobson, Malevitch, Eisenstein, etc.

En 1913 il rencontre Elsa Kagan (future Elsa Triolet) qui devient sa maîtresse alors qu'elle n'a que 17 ans. Mais surtout en 1915, il rencontre la sœur aînée d'Elsa, Lili Brik dont il tombe éperdument amoureux. Lili Brik va épouser Ossip Maximovitch ce qui n'empêchera pas la liaison de Lili et de Maïakovski de continuer. Amour tumultueux qui finira pas se rompre en 1924.

De retour à Moscou et après la révolution d’Octobre de 1917, qu’il accueille d’abord favorablement, il utilise, sincèrement, son talent au service du pouvoir politique, notamment dans le poème "Lénine". Il écrit également deux pièces satiriques : "La Punaise" (1920) et "Les bains publics" (1929).

Fondateur de la revue LEF (Front gauche de l’art) au service de la N.E.P. (Nouvelle Politique Économique), rédacteur de l’organe central du parti communiste et membre actif de la RAPPP (Association des écrivains prolétariens de la Russie), il fait de nombreux voyages à l’étranger, notamment à New York, Londres et Paris.
En 1925 Maïakovski part pour le Mexique et les États Unis où il rencontre une émigrée russe Elly Jones dont il aura une fille, en 1926.

Sa déchirure intérieure entre la poésie et le combat partisan, entre sa passion amoureuse et sa passion révolutionnaire ainsi que sa douleur de perdre sa voix prodigieuse l’empêchant désormais de déclamer ses poèmes, ont fini à créer chez ce titan un désarroi généralisé qui l’a mené à la dépression. Il se tire une balle dans le cœur.
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Vladimir Maïakovski
J'aime
cette terre
on peut
oublier
où et quand
on prit du ventre
et un triple menton
Mais
la terre
avec laquelle on a su
ce que c'est que la faim
on ne peut
jamais
l'oublier
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Vladimir Maïakovski

Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent.
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J'ai tendu mon âme comme un câble au-dessus de l'abîme
et jonglant avec les mots, je m'y suis balancé.
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Avant, je pensais
que les livres se faisaient comme ça :
un poète arrivait,
desserrait légèrement les lèvres,
et de suite le benêt inspiré se mettait à chanter.
Et ça y était !
En fait,
avant que le chant vous vienne,
il faut longtemps déambuler, couvrir ses pieds d'ampoules en
allées et venues,
tandis que dans la vase du cœur doucement barbote
la sotte sardine de l'imagination.
Pendant qu'on fait bouillir, en grinçant de la rime
une sorte de brouet d'amours et de rossignols,
la rue se tord, privée de langue :
elle n'a rien pour crier ni parler.
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Tu comprends, évidemment, que sans toi un homme cultivé est incapable de vivre. Mais si cet homme a un minuscule petit espoir de te revoir, il sera très, très gai. Je serais heureux de t'offrir un jouet dix fois plus gros, pourvu qu'ensuite tu souries.
J'ai cinq de tes petits bouts de papier, je les aime terriblement, un seul me chagrine, le dernier, qui ne porte que "Vollossik, merci", alors que les autres ont une suite, et ce sont ceux-là mes préférés.
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Tantôt, il se glace
dans l'éclat de laque de lune,
tantôt il gémit,
éclaboussé
de blessures d'écume.

Je regarde,
je regarde...
et toujours semblable,
cher
et proche m'est l'océan.

À jamais,
mon oreille gardera
ton fracas.
Te verser
dans mes yeux
sera toujours une joie.

Par la grandeur,
l'énergie,
le sang,
le souffle,
Tu es le frère aîné
de ma révolution.


*Parfois on a le sentiment puissant que certains poèmes ont été écrits pour nous, c'est le cas avec celui-ci. Merci mh.
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Vladimir Maïakovski
Les poètes sont chers aux femmes,
avec ça j'ai de l'astuce,
et pour peu qu'elles prêtent l'oreille
je leur conte des merveilles.

Je ne mords pas à l'ordure,
à l'appât de basses fredaines.
Eternel blessé d'amour
c'est à peine si je me trahi.
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Alors de nouveau
sombre et abattu,
je prendrai mon cœur,
le baignerai de larmes
et l'emporterai
comme un chien
dans sa niche
emporte
sa patte écrasée par un train.
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Écoutez !
Puisqu'on allume les étoiles,
c'est qu'elles sont à
quelqu'un nécessaires?
C'est que quelqu'un désire
qu'elles soient?
C'est que quelqu'un dit perles
ces crachats?
Et, forçant la bourrasque à midi des poussières,
il fonce jusqu'à Dieu,
craint d'arriver trop tard, pleure,
baise sa main noueuse, implore
il lui faut une étoile!
jure qu'il ne peut supporter
son martyre sans étoiles.



Ensuite,
il promène son angoisse,
il fait semblant d'être calme.
Il dit à quelqu'un :
" Maintenant, tu vas mieux,
n'est-ce pas? T'as plus peur ? Dis ? "

Écoutez !
Puisqu'on allume les étoiles,
c'est qu'elles sont à quelqu'un nécessaires ?
c'est qu'il est indispensable,
que tous les soirs
au-dessus des toits
se mette à luire seule au moins
une étoile?
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Vladimir Maïakovski
Je sais que tu as déjà usé son amour.
Je devine l'ennui à de nombreux symptômes.
Viens te rajeunir dans mon âme.
Fais connaître au coeur la fête du corps
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