Voyez-vous, miss Drobot, quand on tue un être humain et qu'après on le brûle, de toute façon il en demeure quelque chose. De la cendre par exemple. Mais pas seulement. Quelque chose d'un peu plus substantiel que la cendre. En quittant le monde contre sa volonté, un individu y laisse un trou. Parce qu'on l'arrache d'ici avec violence, comme une dent.C'est une loi métaphysique de la vie. Et ce trou est un élément qu'il est possible de remarquer, très chère miss Drobot. On le voit. Il met longtemps à se cicatriser. Et les autres êtres humains le ressentent.