AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.91/5 (sur 53 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Léningrad , le 02/07/1966
Biographie :

Vladimir Vertlib est un écrivain autrichien d'origine russo-juive.

Vladimir Vertlib émigre de Russie avec sa famille en 1971. Les stations de l'Odyssée qui l'ont enfin emmené en Autriche ont été Israël, Pays-Bas, États-Unis et Italie. En 1971, dans le cadre de l'immigration des juifs, toute sa famille émigre en Israël. En 1972, sa famille a décidé de s'installer en Autriche, peu de temps après ils ont déménagé en Italie pour ensuite retourner en Autriche. En 1975, ils ont tenté de vivre aux Pays-Bas mais ils retournent en Israël. Un an plus tard, il y a un retour de sa famille à Vienne après une courte escale à Rome. Après 4 ans passé à la capitale, sa famille et lui vont aux États-Unis pour un an après, revenir à nouveau en Autriche. Vladimir Vertlib est un citoyen autrichien depuis 1986. Il a fait ses études d'Économie à Vienne pendant 5 ans (de 1984 à 1989). Ensuite, pendant un an il travaille à l'agence de presse Japonaise "Kyodo" à Vienne. 1990 Il continue son activité professionnelle dans un service communautaire. La même année, il travaille pendant trois ans à la "Donau Assurance" comme statisticien et analyste à la Banque d'Autriche. Depuis 1993, Vladimir Vertlib commence sa carrière d'écrivain indépendant à Salzburg et à Vienne.

Ses romans, récit et essais sont traduits en russe, tchèque, slovaque et en italien.

En 1999, Vladimir Vertlib a obtenu le Prix de Littérature .

En 2001, il reçoit le Prix Adalbert -von-Chamisso, Prix Anton-Widgans.
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Vladimir Vertlib   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Vidéo de Vladimir Vertlib


Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Une cure, ce n'est pas des vacances, m'avait toujours dit mon généraliste, qui est maintenant à la retraite. Pour guérir, il faut souffrir, seule une thérapie douloureuse peut donner quelque chose. Il y avait dans ce pays toute une génération de médecins qui faisaient vraiment peur.
Commenter  J’apprécie          260
Quand tu vois un moribond, crache trois fois par-dessus ton épaule droite, comme lorsque tu vois des animaux morts, lui avait dit un jour une de ses tantes. Si elle avait suivi ce conseil, il y a longtemps qu’elle n’aurait plus de salive.
Commenter  J’apprécie          230
Vladimir Vertlib
Parfois, melamed Weiss nous lisait des passages de ses livres. Il les portait toujours sur lui. Il lui suffisait d’ouvrir son caftan pour dévoiler ces trésors, car il avait de nombreuses poches intérieures réparties sur plusieurs rangées, de la poitrine jusqu’à l’ourlet. Chaque poche contenait un livre. Peut-être sa démarche pesante tenait-elle au fait qu’il trimballait toujours cette bibliothèque sur lui. La plupart du temps, toutefois, il nous récitait les textes de mémoire. Son répertoire semblait inépuisable.
Commenter  J’apprécie          200
Sur la table du séjour, il y a les six pommes conditionnées sous film transparent que Karla est venue m'apporter avant de partir pour Badgastein, mais je n'y touche pas, car au bout d'une semaine ces fruits arborent le même vert criard qu'au premier jour. Je n'ai pas envie d'infliger ce genre de produit miracle à mon fragile estomac.
Commenter  J’apprécie          190
–Je connais beaucoup de contes, grâce à mon père, répond Rosa. Mais cela n’a rien à voir avec le hassidisme. Je leur ai toutefois raconté l’histoire de l’homme et ses trois chèvres : Foi, Amour et Espérance. Foi se faufile un jour à travers la clôture qui entoure la maison, s’égare dans la forêt et se fait manger par un loup. Il ne reste plus que ses sabots. Amour renverse une lampe à pétrole que l’homme négligent avait laissée dans la bergerie et prend feu. D’elle ne subsiste qu’un morceau de charbon. Désormais, l’homme est aux petits soins avec Espérance, la dernière chèvre qui lui reste. Il la gâte et la bichonne, bien qu’il soit devenu pauvre et ait lui-même à peine de quoi vivre. Il se montre généreux envers elle, dépense l’argent qui lui reste en nourriture, jusqu’à mourir de faim à ses côtés. On le retrouve mort dans la bergerie. Ses mains sont agrippées aux cornes de l’animal.
Commenter  J’apprécie          184
.....elle se rappelait comment on traitait les Noirs en Russie, déjà rien que la façon dont on parlait d’eux. Les étudiants nègres séduisent ou violent les femmes russes, disait-on. C’étaient des chauds lapins, montés comme des étalons. Il y avait beaucoup de femmes qui aimaient cela, bien mal leur en avait pris ! Les Noirs, disait-on, dégageaient une odeur nauséabonde, étaient bruyants et se distinguaient à peine des prosimiens. Rosa se souvint d’une blague qu’elle avait entendue un jour : dans la résidence étudiante de l’université Lumumba, un étudiant s’est fait manger. L’administration du foyer et la milice sont indignées. Pourquoi avez-vous fait cela ? demande un milicien aux auteurs du crime. Vous êtes quand même nourris… Mais la nourriture de notre pays nous manquait, expliquent les étudiants africains.
Commenter  J’apprécie          160
Il était convaincu que des vêtements onéreux et du maquillage cachent la beauté d'une femme au lieu de la faire ressortir. Ce qui n'a ni fêlure ni aspérité ne peut être beau, se disait-il. Une femme au physique impeccable, vêtue et maquillée à la perfection, était faite pour servir de modèle à un peintre mais avait le sex-appeal d'une poupée Barbie. Lui, ce qu'il aimait, c'étaient les combinaisons du genre minijupe et baskets, peignoir et talons aiguilles, bigoudis et bikini.
Commenter  J’apprécie          160
Parmi ceux qui venaient pour la première fois dans cette ville, beaucoup ignoraient que l'imposant édifice religieux, construit dans le style traditionnel russe, avec ses clochers à bulbe et ses stucs polychromes, n'avait vu le jour qu'après Ieffondrement de l'Union soviétique. Au temps des tsars, lorsque que la ville était encore une bourgade perdue au fin fond de la province, on n'avait nul besoin d'une cathédrale pareille. La place s'appelait place du Marché aux bestiaux, et dans les années 1930, la petite église Saint-Michel avait été transformée en toilettes publiques, et celles-ci avaient été détruites par un incendie dans les années 1970.
Commenter  J’apprécie          50
Vladimir Vertlib
Dieu n'existe pas ! Répliquai-je.
Si ! Tout notre malheur de peut provenir que d'une volonté perverse.
Ce genre de choses ne se crée pas tout seul.
Quand je prie Dieu, c'est juste pour l'énerver.
P 163
Commenter  J’apprécie          152
Derrière la porte, l’atmosphère viciée des années 60 avait cédé la place au nouveau millénaire avec ses ordinateurs bourdonnants et ses meubles design. Au bureau était assise une jeune femme qui donna à Rosa l’impression qu’on l’avait elle aussi choisie parce qu’elle était assortie à la décoration intérieure des locaux administratifs, et qu’on l’avait installée là, dans la pièce, tel un beau meuble.
Commenter  J’apprécie          140

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vladimir Vertlib (76)Voir plus

Quiz Voir plus

Le diable au corps

Comment se nomme le protagoniste de l'histoire ?

Marthe
Jacques
Georges
Raymond
François

10 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Le Diable au corps de Raymond RadiguetCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}