Vladimiro Polchi

Quand les Italiens parlent de façon générique des immigrés, ils oublient qu'ils photographient une réalité qui n'est pas homogène, subdivisée en communautés ethniques très éloignées les unes des autres et traversée par des courants racistes y compris en son sein :"le Colombien n'a rien en commun avec le Chinois, et il n'est pas rare que le Roumain regarde le Nigérian avec supériorité. Bref ils manquent aux immigrés la conscience de faire partie d'un unique groupe socialement désavantagé. Il en a toujours été ainsi. Partout.