Dans une ville sinistre, qui meurt prématurément, on a besoin d'un coin où retrouver bonheur et gaîté, et je les découvre un peu en ce lieu d'exil appelé appartement : musique, livres, tableaux, avec la possibilité de méditer sur les choses impérissables. Au fond de chacun de nous, Miryam, il y a quelque chose de La Berbère, du tourment de Fadhma Aït Amrouche : son enfance, le père inconnu, les vexations de la tribu, le bannissement de la famille, la misère, l'exil, la mort dans un silence angoissant.