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Biographie :

Robert Wallace a été éditeur chez Time-Life.

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Rembrandt n'était pas fils de paysans et il avait de l'instruction. La Ronde de nuit ne provoqua pas son déclin. Qui plus est, il ne connut jamais de véritable chute, au sens spectaculaire du mot. Au jour de sa mort, nombreux étaient encore ceux qui le tenaient en haute estime. Il n'empêche qu'une légende a toujours la vie dure et celle qui a été attachée au nom de Rembrandt est encore répandue. Aux États-Unis elle a trouvé une particulière audience principalement du fait du film sorti en 1936 et dans lequel Charles Laughton joue le rôle de Rembrandt. Ce Rembrandt demeure une excellente affaire commerciale et est souvent repris à la télévision ; un nombre considérable de spectateurs, qui dépasse les 100 millions, l'ont vu et ont accepté sans doute cette version comme digne de foi. En réalité, le scénario sur lequel Laughton a été obligé de travailler n'avait rien du chef d’œuvre quand à la précision historique. De ceci, Laughton ne saurait être tenu pour responsable personnellement, il avait d'ailleurs de très sérieuses connaissances artistiques. Chaque nouvelle projection du film propage la légende et atteint un demi-million de téléspectateurs, alors que chaque fois qu'un quelconque savant déniche une nouvelle bribe de vérité au sujet de Rembrandt et publie un article dans une revue d'art, seuls quelques spécialistes de la même discipline en ont connaissance. Certes, une telle situation n'a rien de neuf ; un traitement identique a été infligé à Léonard de Vinci, à Michel-Ange, à Van Gogh, à Toulouse-Lautrec et à bien d'autres mais, même par rapport aux règles de ce jeu, le lot de Rembrandt a été particulièrement inéquitable.
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Quand viennent à manquer l'argent et la chance,
Même si les qualités demeurent
L'amitié s'enfuit et se meurt,
Sur ce sujet, je pourrais en dire long.
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J'ai des projets de ponts, très légers et très résistants, et de transport facile... J'ai des projets pour la destruction de toute forteresse ou rempart à moins qu'ils n'aient des fondations rocheuses... J'ai aussi des plans pour fabriquer un canon très commode et facile à transporter, avec lequel on peut projeter des petites pierres un peu comme de la grêle... J'ai un moyen pour atteindre un point fixe par des cavernes et des passages souterrains tortueux que l'on pourrait construire sans aucun bruit bien qu'il puisse être nécessaire de passer sous des tranchées ou sous une rivière... Je ferai des chars couverts, sûrs et inattaquables, qui, s'ils pénètrent au milieu de l'ennemi avec leur artillerie, il n'est pas une formation d'hommes assez grande qu'ils ne puissent briser.... Je puis faire des canons, des mortiers et de l'artillerie légère, de formes très belles et très utiles, bien différents de ceux qui sont habituellement en usage;.. Je peux fournir catapultes, mangeonneaux, trébuchets et autre machines d'une merveilleuse efficacité...
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C'est pendant sa « période de mue » au Borinage que Vincent prit la décision de devenir un artiste. Il commença à faire des croquis de mineurs et de leur environnement, mais il comprit qu'il avait un besoin désespéré d'apprendre. S'il pouvait trouver un artiste confirmé pour l'aider... Il tenta donc d'entrer en contact avec quelqu'un dont l’œuvre le séduisait, Jules Breton, poète et peintre français qu'il avait connu lorsqu'il travaillait chez Goupil. Breton vivait à Courrières, loin du Borinage ; Vincent qui n'avait que 10 francs en poche dut faire le voyage à pied. Il dormait à la belle étoile, « une fois dans une voiture abandonnée, couverte de givre le matin ; une fois sur un tas de fagots ; une fois c'était un peu mieux, dans une meule entamée où je suis parvenu à faire une niche quelque peu confortable – seulement une pluie fine n'augmentait pas le bien-être ».
Parvenu à l'atelier de Breton, Vincent fut trop intimidé par son aspect pour frapper à la porte. Il revint au Borinage à pied sans avoir vu Breton, et arrivé chez lui il écrivit à Théo « anéanti par la fatigue, les pieds meurtris, dans un état plus ou moins mélancolique ». Mais du fond de sa misère il sentit revivre son énergie... « et je me suis dit que je remonterai malgré tout (la pente), je reprendrai mon crayon, que j'ai délaissé dans mon grand découragement, et je me remettrai au dessin. Et dès lors à ce qui me semble, tout a changé pour moi. » Théo proposa son aide, comme il devait toujours le faire. Même si aujourd'hui il y a de nombreux altruistes pour imaginer qu'ils auraient volontiers proposé leur aide s'ils avaient été présents, il est plus probable qu'ils auraient fui à la simple vue de Vincent.
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Le prêtre d'Auvers refusa le corbillard pour le suicidé ; il fallut en emprunter un dans un village voisin. …. Le peintre Emile Bernard écrivit : «  Sur les murs de la chambre toutes ses dernières toiles étaient accrochées, formant comme un halo autour de lui et – par la luminosité ou le génie qu'elles irradiaient – rendaient sa mort encore plus lamentable pour nous artistes. ...Au dehors, le soleil était férocement chaud. Nous avons monté la colline d'Auvers en parlant de lui, de l'élan hardi qu'il avait donné à l'art, des grands projets qui l'avaient toujours préoccupé, du bien qu'il avait fait à chacun de nous. Nous sommes arrivés au cimetière, un petit cimetière tout neuf, semé de tombes fraîches. Il est sur la hauteur, face aux champs prêts pour la moisson, sous un immense ciel bleu qu'il aurait pu encore aimer – peut-être. Puis on le descendit dans la tombe. Qui n'aurait pleuré à ce moment-là – le jour était trop à sa ressemblance pour nous empêcher de penser qu'il aurait pu encore vivre heureux »
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Après avoir roulé une quinzaine de kilomètres le long de la zone de fracture orientale, nous sommes obligés d'abandonner la Jeep : la route est barrée par une récente coulée de lave qui s'est figée en formant un chaos infranchissable. Derrière nous, les arbres, les buissons et les herbes manifestent beaucoup de vitalité ; devant, ce n'est qu'un paysage pétrifié et sans vie, un océan de bronze strié par-ci par-là de teintes ocrées et grisâtres. Sur la surface de la lave scintillent d'innombrables filaments de verre volcanique, qui ressemblent à de la fibre de verre et se forment sur la croûte quand elle se refroidit. A moins d'un kilomètre de là, de pâles nuages de fumée signalent la bouche d'où est sortie la coulée.
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L'oeuvre de Van Gogh est extrêmement personnelle. A l'exception de son compatriote Rembrandt, aucun autre grand artiste n'a produit davantage d'autoportraits (plus de 40). D'une certaine manière ses paysages, ses personnages, ses intérieurs, ses natures mortes, sont aussi des autoportraits. Sa méthode était de fondre aussi rapidement que possible ce qu'il voyait et ce qu'il ressentait en affirmations qui étaient des révélations de lui-même.
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Né en 1598, le Bernin mourut en 1680, alors qu'il approchait de ses 82 ans ; il fut le dernier de cette pléiade de grands artistes experts en de nombreuses disciplines, et qui firent de l'Italie pendant près de 3 siècles un véritable phare du monde occidental. Bien qu'il vécut à la fin de la Renaissance, le Bernin fit preuve d'une virtuosité comparable à celle de Léonard de Vinci ou de Michel-Ange ; il excella dans tous les domaines.
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Mais la raison majeure pour laquelle Van Gogh devint artiste était que l'art lui permettait de livrer ses sentiments. S'il ne pouvait soulager la vie pénible du malheureux paysan hollandais, du moins pourrait-il exprimer sa compassion dans ses dessins et ses toiles. Peut-être était-ce là sa façon de communier avec Dieu.
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La bâtardise ne constituait pas une tare au temps de le Renaissance. Les enfants naturels se voyaient amis au foyer des seigneurs comme à celui des vilains ; le père, habituellement, les reconnaissait et exigeait qu'ils fussent traités sur le même pied que les enfants nés du mariage.
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