
J’ai fait venir un chapiteau d’Australie que j’ai fait monter sur le vélodrome Georges Brunelet. Pour préparer cette réunion, j’ai vu et j’ai rencontré près de deux mille personnes à raison de trente à cinquante personnes par soirée. Pour organiser tout cela, un homme m’a beaucoup aidé. Il s’appelle Guy Chausy et il était secondé par Pierre Maresca. À toutes ces personnes, je leur ai dit qu’il fallait qu’on se rassemble et qu’on définisse une attitude qui soit politique et réaliste.
Certains m’ont accusé de préparer une manifestation violente. D’autres ont ricané, pronostiquant qu’il n’y aura pas grand monde. Le haut-commissaire de l’époque, Gabriel Herriot, a cherché à me rassurer. Il m’a dit : « Ça se passera bien. J’ai de bons échos des renseignements généraux. Il y aura entre mille deux cents et mille cinq cents personnes. » Il y en a eu sept mille. Et cela a été l’événement. Et beaucoup l’ont combattu, comme Jean Lèques par exemple.
Nous avons beaucoup parlé. De la racine et de l'horizon. L'horizon qui nous aspire vers le large et la racine qui nous rappelle toujours d'où nous venons. Éternel débat d’insulaires…
Le gamin aux pieds nus du petit club de Wajekol à Plum s'est retrouvé propulsé dans l'arène du football national et international
La beauté voisine souvent le désastre. Les couleurs du paradis cachent fréquemment la souillure et le malaise.