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3.44/5 (sur 9 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 19/09/1908
Mort(e) à : Danbury, Connecticut , le 21/10/1984
Biographie :

Thomas Walsh (Thomas Frances Morgan Walsh) est un écrivain américain, auteur de nombreux roman policiers.

Après des études à l'université Columbia, Thomas Walsh déménage à Baltimore, où il est reporter au Sun. Pour arrondir ses fins de mois, il entreprend d'écrire des nouvelles policières pour des pulps, tel Black Mask, et pour des publications réputées : Good Housekeeping, Collier's, Saturday Evening Post.

Il se bâtit dès lors une solide réputation de nouvelliste, un genre qu'il a toujours préféré et qu'il ne délaissera jamais. Plusieurs de ses nouvelles seront adaptées à la télévision.

En 1950, pendant la convalescence d'une longue maladie, il achève son premier roman, "Midi, gare centrale" (Nightmare in Manhattan), un suspense adapté au cinéma dès sa parution sous le titre "Union Station" (1950) par Rudolph Maté, avec William Holden, Nancy Olson et Barry Fitzgerald.

Son roman suivant, "Ronde de nuit" (The Night Watch), publié en 1952, est la source d'inspiration du film "Pushover" (1954) (titre français: Du plomb pour l'inspecteur) par Richard Quine, avec Fred MacMurray, Kim Novak et Dorothy Malone.

Ses deux succès le poussent à poursuivre la publication de romans, près d'une dizaine, jusqu'en 1968. Après cette date, il reste uniquement fidèle à la nouvelle : sa production paraissant pour l'essentiel dans les pages du Ellery Queen's Mystery Magazine.
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Source : Wikipédia
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Union Station - Trailer


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Celui-ci, qui paraissait nerveux et inquiet, tenait sa main sous son manteau comme s'il dissimulait quelque chose. A une secousse du train plus forte que les autres, son pardessus s'entrouvrit légèrement et France put distinguer ce qu'il cachait : un revolver.
Cette vision ne dura qu'une seconde, et déjà l'homme entrait dans le wagon et prenait place à côté d'elle. Puis le grand type aux cheveux roux, qui feignait de n'avoir jamais vu l'autre de sa vie, s'installa à la première place libre qui s'offrait, en face de France.
Elle se mit à l'observer à la dérobée, prise d'un sentiment de malaise.
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Calhoun, derrière le comptoir du bureau de renseignements continuait à distribuer des horaires, mais l'angoisse le tenaillait. Il se répétait que les gangster, sûrs de leur impunité, allaient certainement arriver d'une minute à l'autre pour s'assurer que Murchison avait bien suivi leurs instructions et pour voir si la police avait été alertée.
Malgré tout, à six heures vingt, Calhoun sortit son mouchoir de sa poche et s'épongea le front et la nuque. Le rouquin avait-il laissé tomber, pour une raison ou une autre ? Avait-il liquidé l'enfant la veille et avait-il peur de se montrer ? Ou allait-il envoyer à sa place la femme que personne n'avait vue d'assez près pour la décrire avec exactitude ?
Calhoun se remit à distribuer des indicateurs. Quant au père qui attendait toujours, il était d'une pâleur de mort.
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Ce qui donnait le plus de souci à Calhoun dans cette immense Gare Centrale, ce samedi-là, à six heures du soir, ce n'était pas tant les vingt ou vingt-cinq mille personnes qui circulaient dans la gare, mais bien plutôt la disposition intérieure, si compliquée, de la gare elle-même. On y pénétrait de la rue par d'innombrables voies d'accès, portes, rampes principales, et pour ceux qui connaissaient bien les lieux, par des passages souterrains, partant des hôtels, des bureaux, des magasins environnants, ainsi que des innombrables stations de métro ou, de minute en minute, stoppaient les rames arrivant de Long Island, du Bronx, de West Side, et de la ville basse.
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L'argent d'abord, se dit Vincent Coniff. Ensuite revenir se terrer quelques heures, pendant que les flics courraient dans toute la gare comme des poulets auxquels on aurait tranché la tête. Puis dans l'après-midi, ou dans la soirée, lorsqu'ils auraient abandonné tout espoir de lui mettre le grappin dessus, quelques pas vers la sortie, quelques pas sous l'arcade et il se retrouverait libre dans la rue.
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Cinq minutes passèrent...dix, quinze. Personne, dans cette foule, ne semblait le regarder avec une attention particulière. Cependant, il ne bougeait pas. Une immense fatigue l'envahit.
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