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4.18/5 (sur 235 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Leighton, Shopshire , le 03/1881
Mort(e) à : St Leonards-on-Sea , le 10/1927
Biographie :

Mary Webb est une romancière anglaise.

Mary Gladys Meredith naît dans l'Ouest de l'Angleterre, région où elle demeurera presque toute sa vie. L'aînée de six enfants, elle est dès l'enfance fascinée par la nature qui l'entoure. Son père professeur, peintre et poète a une grande influence sur l'enfant. Sa mère est descendante de la lignée des Scott au même titre que Sir Walter Scott.

Le virus de l'écriture la prend très jeune puisqu'elle écrit des comptines et petites histoires pour amuser ses frères et sœurs. En 1901, elle tombe malade. Les médecins diagnostiquent un dysfonctionnement de la thyroïde (maladie de Basedow), qui la diminuera physiquement et entraînera sa mort. En 1909, elle perd son père, ce qui l'affecte profondément.

En 1912, elle épouse Henry Webb, qui est instituteur. Ils s'installent en ville pendant deux ans. Mais la campagne manque trop à Mary Webb, ils s'installent alors à nouveau dans le Shropshire, comme maraîchers.

Commence alors sa carrière d'auteure. Elle écrit son premier roman "Golden Arrow", publié en 1915, qui reçoit de nombreux éloges, mais n'amène le succès d'argent escompté. En 1921, Henry est muté et le couple s'installe à Londres, où elle écrira "Sarn" ("Precious Bane", 1924) en se souvenant de la campagne de son enfance.

En 1926, elle rechute de sa maladie de Basedow. Son couple et ses finances sont aussi au plus bas. Elle retourne dans le Shopshire et commence l'écriture d'un 6ème roman qu'elle n'achèvera pas. Elle meurt à l'âge de quarante-six ans.

C’est en France qu’elle fut reconnue d’abord, obtenant le prix Femina en 1924 pour "Sarn". Un an après sa mort, le premier ministre britannique de l'époque, Stanley Baldwin, préface "Sarn" et fait découvrir au monde cette œuvre et cette auteure peu reconnue de son vivant.
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Car ce n'est pas par le nombre des paroles dites, mais par le sens de ces paroles qu'on connaît un être ; de même que ce qui nous tient chaud ne dépend pas de ce qu'on ajoute à la longueur ou à la largeur de la robe, mais de la qualité de l'étoffe.
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Mais pouvons-nous savoir ce que sont le passé et l'avenir ? Nous sommes si petits et si faibles sur la terre, ce berceau de jonc où l'humanité repose et regarde vers les étoiles sans savoir ce qu'elles sont.
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Je me demande parfois si le paradis sera cela : la longue contemplation d'un visage dont on ne peut se détourner et qu'on désire toujours regarder davantage.
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Mais bientôt, un enchantement lui fit tout oublier, car la neige étincelait. Et les trous allongés qu'avaient creusés, dans leurs bonds, les lapins et les lièvres, ... toutes ces pistes la firent rire par leurs itinéraires capricieux.
Elles couraient en effet, en lacets et en boucles, qui évoquaient pour ceux qui ne les déchiffraient pas, la marche démente d'un somnambulle.

Au ciel, des pluviers tournoyaient et poussaient des cris désespérés en voyant la neige douce et inexorable, entre eux et la verte prairies, aussi tristes que les êtres qui voient le destin interposer des voiles opaques, entre eux, et la terre de leurs espoirs et de leurs joies.
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Mais quand on vit dans une maison que l'on n'aime pas, on regarde beaucoup plus souvent par la fenêtre que si l'on se plaît chez soi.
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Il n'est rien de plus farouche qu'une femme qui aime.
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A propos de la traduction, comme d'habitude, le titre est traduit n'importe comment. The precious Bane, c'est le fléau précieux, ce terme désigne aussi la peste. Le fléau de Prue, son bec de lièvre, est précieux car il lui permet, par sa laideur, d'accéder au "véritable amour", celui du coeur.
En plus, traduire par Sarn c'est occulter l'allusion contenue dans le tire, justement au fameux poème de Milton (écrivain sous Cromwell), archi connu en Angleterre, un classique étudié par tous les écoliers et lycéens.... Pour Milton, dieu envoie aux hommes des fléaux, incompréhensibles pour l'esprit humain, mais qui nous aide à nous élever vers lui.. Le livre et le titre sont très "bibliques", comme l'est la littérature anglo-saxonne en général. Le champ sémantique de Bane est assez large. L'essentiel est, je crois, de rendre l'oxymore du titre, tout en ne perdant pas de vue que la malédiction donnée par dieu à la narratrice est en fait une manière de mettre à l'épreuve les "élus" Il ne faut pas oublier que nous sommes en territoire puritain, siège de la prédestination.......
Bon, on pense ce qu'on veut de la prédestination mais en impassant cela dans le titre, on perd beaucoup de choses je pense....
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Je n'ai jamais compris et ne comprends pas encore pourquoi, par les nuits d'été, les blés brillent ainsi d'une clarté lunaire, même en l'absence de la lune. Mais ce spectacle est merveilleux, quand le grand silence du plein été et de la nuit profonde enveloppe la terre au point que le tremble même, si bavard, n'ose plus rien dire et retient son souffle, comme s'il attendait la venue du Seigneur.
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Comment m'apparut-il ? À quoi ressemblait-il ? Était-il bien fait de sa personne ? C'est difficile à dire. Lorsque votre âme est submergée d'amour, vos yeux ne voient plus l'apparence, ni les caractéristiques physiques. Quand vous n'êtes que le papillon de nuit attiré par la flamme de ses yeux, pouvez-vous parler de sa taille ou de la couleur de ses cheveux ? [...] Et je ne pourrai jamais vous dire à quoi il ressemblait quand il se tint là, dans l'embrasure de la porte.
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C'était un homme fort, ce qui parfois veut dire peu porté à la bonté; car pour être bon il faut souvent se détourner de son chemin. Aussi, quand on me parle de tel grand homme ou de tel autre, je me dis : "S'il a trouvé le temps de monter si haut, qui a été privé de joie pour sa gloire ? Sur combien de vieillards et d'enfants les roues de son coche ont-elles passé ? A quelles noces sa chanson a-t-elle manqué, et ses larmes, à quels affligés ?"

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