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4.67/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Oswestry, Angleterre , le 18/03/1893
Mort(e) à : Canal de la Sambre à l'Oise, France , le 04/11/1918
Biographie :

Wilfred Edward Salter Owen, MC est un poète anglais, très connu en Angleterre et parfois considéré comme le plus grand poète de la Première Guerre mondiale.

En 1911, il entre à l'université de Londres mais sans avoir pu obtenir de bourse. Avant le début de la guerre, il travaille comme répétiteur en anglais à l'école de langues Berlitz de Bordeaux .

Le 21 octobre 1915 il s'enrôle dans le régiment des Artists' Rifles. Il suit un entraînement de sept mois au camp de Hare Hall dans l'Essex. En janvier 1917, il reçoit le grade de sous-lieutenant au Manchester Regiment.

Après quelques expériences traumatisantes, on diagnostique chez lui un syndrome commotionnel (shell shock) et il est envoyé en traitement à l'hôpital militaire de Craiglockhart à Édimbourg.

De retour au front, Owen emmène le 1er octobre 1918 des unités du Second Manchesters à l'assaut de positions ennemies près du village de Joncourt.

Owen fut tué le 4 novembre 1918 lors de la grande offensive finale à Ors près du Cateau-Cambrésis, une semaine presque à l'heure près avant l'armistice.

Il a reçu à titre posthume la Military Cross pour son courage et ses qualités de chef à Joncourt .

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Wilfred Owen
Quel glas pour ceux qui tombent comme des bêtes ?
Que la furie monstrueuse des canons.

Poèmes de guerre, traduction d'Emmanuel Malherbet, Éditions Cazimi, 2004.
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Le dernier rire (extrait)
"Mon amour", gémit un autre, tel un amant transi.
Il s'écroula lentement, sa face baisa la boue.
Et les baïonnettes rirent de toutes leurs
longues dents.
Des bandes d'obus poussèrent huées
et grognements.
Tandis que le gaz sifflait.
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Quel glas sonne pour ceux qui meurent comme bétail ?
Seul le monstrueux courroux des armes.
Seul le brusque crépitement saccadé des canons
Peut cracher leurs hâtives oraisons.
Pour eux, point de moqueries ; point de prières de carillons ;
Point de lamentations non plus autres que les chœurs
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J'AI VU FONCER LA POURPRE DE SA BOUCHE

J'ai vu foncer la pourpre de sa bouche ronde quand elle tomba
Tel un soleil profond en sa dernière heure.
J'ai contemplé, magnifique, le recul de l'adieu,
Nuages, demi-jour, demi-pénombre.
Et le firmament de sa joue embrasée d'une ultime splendeur.
Et dans ses yeux
La lumière des froides étoiles, très vieilles, très pâles,
En des cieux différents.
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Anthem for doomed Youth


What passing bells for those who die as cattle?
Only the monstrous anger of the guns,
Only the stuttering rifles' rapid rattle
Can patter out their hasty orisons,
No mockeries for them from prayers and bells,
Nor any voice of mourning save the choirs, –
The shrill, demented choirs of wailing shells;
And bugles calling for them from sad shires.

What candles may be held to speed them all?
Not in the hands of boys, but in their eyes
Shall shine the holy glimmers of good-byes,
The pallor of girls' brows shall be their pall;
Their flowers the tenderness of silent minds,
And each slow dusk a drawing-down of blinds.
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Wilfred Owen
Dulce et Decorum Est

Bent double, like old beggars under sacks,
Knock-kneed, coughing like hags, we cursed through sludge,
Till on the haunting flares we turned our backs,
And towards our distant rest began to trudge.
Men marched asleep. Many had lost their boots,
But limped on, blood-shod. All went lame; all blind;
Drunk with fatigue; deaf even to the hoots
Of gas-shells dropping softly behind.

Gas! GAS! Quick, boys!—An ecstasy of fumbling
Fitting the clumsy helmets just in time,
But someone still was yelling out and stumbling
And flound’ring like a man in fire or lime.—
Dim through the misty panes and thick green light,
As under a green sea, I saw him drowning.

In all my dreams before my helpless sight,
He plunges at me, guttering, choking, drowning.

If in some smothering dreams, you too could pace
Behind the wagon that we flung him in,
And watch the white eyes writhing in his face,
His hanging face, like a devil’s sick of sin;
If you could hear, at every jolt, the blood
Come gargling from the froth-corrupted lungs,
Obscene as cancer, bitter as the cud
Of vile, incurable sores on innocent tongues,—
My friend, you would not tell with such high zest
To children ardent for some desperate glory,
The old Lie: Dulce et decorum est
Pro patria mori.
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Les aliénés

Qui sont ils ? Pourquoi se tiennent-ils ici dans le crépuscule ?

Pourquoi se balancent-elles, ces ombres du purgatoire,

Langues pendantes bavant leur délectation,

Dents en sourires obscènes comme celles de squelettes ?

La douleur vient et revient, – mais quelle lente panique,

A creusé ces gouffres autour de leurs orbites ?

Dans leurs cheveux et sur leurs paumes

La misère meurt de chaud. C’est sûr nous sommes morts

Pendant notre sommeil, nous marchons en enfer…

Mais qui sont ces damnés ?

- Voici les hommes dont les morts ont pris l’esprit.

Dans leurs cheveux pianote le souvenir de meurtres,

Ces innombrables meurtres dont ils furent témoins.

À travers les bourbiers de chair, ils errent impuissants,

Foulant le sang hors de poumons qui aimaient rire.

Toujours il leur faut voir ces choses et les entendre,

Fracas de canons, envols de muscles démembrés,

Carnages sans pareils et gaspillages humains

Trop denses pour qu’ils en émergent.

C’est pourquoi leurs yeux tourmentés se contractent encore,

Entrent dans leur cerveau, car pour leurs sens

La lumière du soleil semble tache de sang, la nuit arrive noire,

L’aube s’ouvre comme blessure à nouveau saignante.

- Ainsi leurs faces portent-elles, hilare, hideuse,

L’affreuse fausseté de cadavres souriants.

Ainsi leurs mains se cueillent-elles,

Triturant les nœuds des fouets qui les battent.

Ils cherchent à nous saisir, mon frère, nous les avons frappés;

Ils cherchent à nous toucher, nous leur avons donné

La guerre et la folie.

1918
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Dulce et Decorum Est

Bent double, like old beggars under sacks,
Knock-kneed, coughing like hags, we cursed through sludge,
Till on the haunting flares we turned our backs
And towards our distant rest began to trudge.
Men marched asleep. Many had lost their boots
But limped on. Blood-shod. All went lame; all blind;
Drunk with fatigue; deaf even to the hoots
Of tired, outstripped Five-Nines that dropped behind.

Gas! GAS! Quick, boys! - AN ecstasy of fumbling,
Fitting the clumsy helmets just in time;
But someone still was yelling out and stumbling,
And floud'ring like a man in fire or lime…
Dim, through the misty panes and thick green light,
As under a green sea, I saw him drowning.

In all my dreams, before my helpless sight,
He plunges at me, guttering, chocking, drowning.

If in some smothering dreams you too could pace
Behind the wagon that we flung him in,
And watch the white eyes writhing in his face,
His hanging face, like a devil's sick of sin;
If you could hear, at every jolt, the blood
Come gargling from the froth-corrupted lungs,
Obscene as cancer, bitter as the cud
Of vile, incurable sources on innocent tongues, -
My friend, you would not tell with such high zest
To children ardent for some desperate Glory,
The old Lie: Dulce et Decorum Est
Pro Patria Mori.
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