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4.01/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Mathura, Inde britannique , le 08/09/1897
Mort(e) à : Oxford , le 08/11/1979
Biographie :

Wilfred Ruprecht Bion est un psychiatre et psychanalyste, pionnier de la psychothérapie de groupe, de la psychanalyse groupale et de la théorisation sur la psychose.

Son enfance se déroule d'abord en Inde puis, à partir de ses huit ans, dans un pensionnat en Angleterre. En 1916, Bion s'engage dans la guerre. Il sera capitaine en 1918. Après la guerre, il étudie l'histoire deux années au Queen's College d'Oxford (1919-1921). Il commence ses études de médecine, à l'University College de Londres (1924-1930) et se qualifie en médecine et en chirurgie.

Il entreprend ensuite une carrière médicale; suivra une première psychothérapie analytique. Il est engagé en 1932 comme médecin assistant à la Tavistock Clinic à Londres, où il a l'occasion d'analyser Samuel Beckett entre 1934 et 1936.

En 1937, Bion entame une cure psychanalytique avec John Rickman, membre de la British Psychoanalytical Society (BPS). Bion travaillera avec Rickman sur la notion de groupe et de leadership, se faisant pionnier de la dynamique de groupe. En 1939, il épouse l'actrice Betty Jardine, qui meurt en 1945 en donnant naissance à leur fille, Parthenope. Il se remarie ensuite avec Francesca Bion, qui travaille à la Tavistock, et ils ont deux enfants.

Ce n'est qu'en 1945 que Bion entreprend une analyse avec Melanie Klein, laquelle durera jusqu'en 1953. En 1961 parait le premier livre de Bion, "Recherches sur les petits groupes" ("Experiences in Group, London : Tavistock"), qui connaît un grand succès.

Il occupe plusieurs postes institutionnels, directeur de la London Clinic of Psychoanalysis (1956-1962) et président de la Société britannique de psychanalyse (1962-1965). Il est président du Melanie Klein Trust et membre du bureau de la SBP jusqu'à son départ pour la Californie.

Alors qu'il a déjà 70 ans, Bion quitte l'Angleterre pour la Californie, où il exerce comme psychanalyste durant 10 ans (1968-1979). Il retourne enfin en Angleterre, où il meurt, en 1979, d'une leucémie.

Le Tavistock Institute a développé et appliqué la théorie et les pratiques développées par Bion sur la dynamique de groupe après sa mort.
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Source : Wikipédia
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Il serait facile de dire que la chose évidente à faire avec les pensées est de les penser ; il est plus difficile de décider ce que signifie en réalité un tel énoncé. 
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Les analogies dont je me suis servi pour le sein et le non-sein s’appliquent aussi à l’espace et au non-espace. L’espace peut être considéré comme une émotion pure, violente, dominée par l’avidité ; le non-espace comme la place où était l’espace ou, pour user d’une autre analogie, + espace et haute pression, - espace ou non-espace et basse pression ; la basse pression dévore la haute pression, la haute pression occupe la basse pression.
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Si le patient déclare voir un objet, cela peut vouloir dire qu’un objet externe a été perçu par lui, ou cela peut vouloir dire qu’il éjecte un objet par les yeux […] Si nous sommes conscients du double sens que révèlent les verbes de sensation pour le psychotique, nous arriverons parfois à déceler un processus hallucinatoire avant qu’il ne se manifeste par des signes plus familiers.
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Les particules qui doivent être employées partagent, comme nous l’avons vu, les qualités des choses. Le patient semble y voir un obstacle supplémentaire à leur réintégration. Puisque ces objets qu’il croit avoir expulsés au moyen de l’identification projective deviennent infiniment pires après leur expulsion, le patient se sent violé, assailli et torturé par leur réintégration, alors même qu’il l’a désirée.
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Freud a dit de la capacité de penser qu’elle soulage la frustration, en ce qu’elle permet de combler l’intervalle entre l’émergence d’une pulsion et sa satisfaction. Il faisait alors référence à l’action déclenchée par l’organisme, sous l’influence du déplaisir, pour modifier son environnement. Je me propose de ranger dans la catégorie de l’action la transformation qui se produit lorsqu’une pensée est traduite en mots. Avant cette transformation, la pensée est confinée au domaine des éléments-bêta, des éléments-alpha et des rêves non encore verbalisés. Mais, de même que la pensée peut être utilisée pour inhiber l’action, la définition peut être utilisée pour inhiber la pensée.
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Il serait facile de dire que la chose évidente à faire avec les pensées est de les penser ; il est plus difficile de décider ce que signifie en réalité un tel énoncé.
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Toute transformation présuppose une expérience émotionnelle dont le modèle est la scène de violence au carrefour de Thèbes.
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La tentative de penser, qui est une partie centrale du processus total de réparation du moi, implique l’utilisation de modes préverbaux primitifs qui ont subi une mutilation et une identification projective. Ce qui veut dire que les particules expulsées du moi, et leurs accroissements, doivent être ramenés sous contrôle et par conséquent dans la personnalité. L’identification projective est donc inversée et ces objets sont ramenés par la même route qu’ils avaient suivie au moment de leur expulsion. […] Ces objets, pour être ramenés, doivent être comprimés. Etant donné l’hostilité de la fonction rejetée de l’articulation, qui est elle-même devenue un objet, les objets peuvent seulement être unis de façon inappropriée, ou agglomérée.
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L’activité qui, sous la domination du principe de plaisir, tend à décharger la personnalité d’un accroissement d’excitations est remplacée, dans la phase de domination du principe de réalité, par l’éjection des éléments-bêta indésirables. Un sourire ou un énoncé verbal doit alors être interprété comme un mouvement musculaire d’évacuation et non comme une communication de sentiments.
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Une utilisation adéquate des éléments œdipiens est contrecarrée par la tendance à laisser la forme narrative du mythe imposer au chercheur une conception de cause à effet. La théorie de la causalité est impliquée par la forme narrative du mythe […] mais la forme narrative est une fonction des catégories colonne 3 et elle est directement liée à la notation. Confondre la notation […] avec les catégories des colonnes 4 et 5, l’attention et l’investigation, ne peut qu’occulter l’importance du mécanisme Sp D dans le processus d’apprentissage. […] La forme narrative, et l’idée de causalité qu’elle implique, convient donc à la fonction du mythe, qui est d’enregistrer une conjonction constante, mais la relation dans laquelle les éléments constamment conjoints sont combinés dépend de la relation entre la conjonction et la transformation.
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