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3.79/5 (sur 178 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Hanau , le 14/02/1786
Mort(e) à : Berlin , le 16/12/1859
Biographie :

Wilhelm Grimm est un conteur, linguiste et philologue allemand.

Il ne cessa de participer aux recherches philologiques menées par son frère, Jacob Grimm, plus connu que lui, et de partager sa vie. Ils étudièrent ensemble le droit à Marbourg.

En 1814, il fut nommé secrétaire de la bibliothèque de Kassel et, en 1831, il rejoignit son frère à Göttingen, comme bibliothécaire adjoint. Pour des raisons politiques, il quitta, en même temps que son frère, l'université de Göttingen et débuta alors une carrière universitaire.

En 1831, il est chargé de cours, et en 1845, il est nommé titulaire. Entre-temps en 1841, il devient membre de l'Académie des Sciences de Berlin.

Wilhelm Grimm, avec son frère et Görres, publia en 1812 les Contes d'enfants et du foyer, dont les plus connus sont Blanche-Neige et les sept nains et Hansel et Gretel. La majeure partie des Contes a été recueillie et rédigée par lui.

Wilhelm est enterré avec son frère au cimetière de Matthäus, à Berlin-Schöneberg.
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Source : Ricochet
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De bonne humeur et piquant l'aiguille avec enthousiasme par un beau matin d'été, un petit tailleur était au travail, assis sur sa table devant la fenêtre. Vint une paysanne qui descendait la rue en criant : « À la crème, à la crème ! À la bonne crème fraîche ! » Cet appel chatouilla fort agréablement les oreilles du petit tailleur, qui passa sa tête menue par la fenêtre pour l'appeler : « Par ici, ma bonne dame, vous avez amateur ! »
La femme grimpa les trois marches qui menaient à la petite échoppe du tailleur avec son lourd panier, qu'elle dut vider complètement pour lui montrer tous les pots qu'elle avait. Il les examinait les uns après les autres, les soupesait, les reniflait d'une narine attentive, et finalement il lui dit : « La crème m'a l'air excellent, ma bonne dame : vous pouvez m'en mettre quatre demi-onces, bon poids, et même si vous arrivez jusqu'au quart de livre, cela ne ferait rien ! » La femme, qui avait pensé avoir trouvé un client pour le tout, lui donna ce qu'il voulait et s'en alla en bougonnant de colère.

LE VAILLANT PETIT TAILLEUR.
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Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler :
« Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume
Qui est la femme la plus belle ? »
Et le miroir lui répondait :
« Vous êtes la plus belle du pays, Madame. »
Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité.
Blanche-Neige cependant grandissait peu à peu et devenait toujours plus belle ; et quand elle eu sept ans, elle était belle comme le jour et bien plus belle que la reine elle-même. Et quand la reine, un jour, questionna son miroir :
« Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume
Qui est de toutes la plus belle ? »
Le miroir répondit :
« Dame la reine, ici vous êtes la plus belle,
Mais Blanche-Neige l'est mille fois plus que vous. »
La reine sursauta et devint jaune, puis verte de jalousie ; à partir de cette heure-là, elle ne pouvait plus voir Blanche-Neige sans que le cœur lui chavirât dans la poitrine tant elle la haïssait.

BLANCHE-NEIGE.
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Elle était belle [ou le croyait], mais fière et hautaine à ne pouvoir souffrir qu’aucune autre la surpassât en beauté. Elle avait un miroir merveilleux ; et quand elle se mettait devant lui pour s’y mirer, elle disait :
« Petit miroir, petit miroir,
Quelle est la plus belle de tout le pays ? »
Et le miroir répondait :
« Madame la reine, vous êtes la plus belle. »
Alors elle était contente, car elle savait [croyait] que le miroir disait la vérité.
(...)
___

• d'après Blanche-Neige, conte transcrit par les frères Grimm
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Elle était si belle que le chasseur eut pitié d’elle et dit :

« Va, pauvre enfant ! »

Il pensait en lui-même :

« Les bêtes féroces vont te dévorer bientôt. »

Pourtant, il se sentit le cœur soulagé d’un grand poids à l’idée qu’il avait pu se dispenser de l’égorger. Et comme il vit courir devant lui un marcassin, il le tua, en prit le foie et les poumons, s’en fut les présenter à la reine, qui les fit bien assaisonner et cuire : et la méchante femme crut manger la chair et le sang de Blanche-Neige.

Pendant ce temps, la pauvre enfant errait toute seule dans l’épaisse forêt, et elle avait si grand’peur qu’elle regardait d’un air inquiet tous les arbres et toutes les feuilles, ne sachant où trouver du secours. Puis elle se mit à courir sur les pierres pointues et sur les épines, et les bêtes féroces bondissaient à côté d’elle, mais sans lui faire aucun mal. Elle courut aussi longtemps que ses pieds purent la porter, jusqu’à la brune, et elle aperçut alors une petite cabane où elle entra pour se reposer. Tout dans cette cabane était petit, mais si gentil et si propre qu’on ne saurait le décrire. Il y avait une petite table recouverte d’une nappe blanche avec sept petites assiettes, chaque assiette avec sa petite cuiller, puis sept petits couteaux, sept petites fourchettes et sept petits gobelets. Contre le mur, il y avait sept petits lits l’un à côté de l’autre, couverts de draps blancs comme la neige.
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Les sorcières ont les yeux rouges et la vue courte, mais elles ont le nez fin comme les animaux et sentent l'approche des hommes.
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Petit miroir, petit miroir,
Quelle est la plus belle de tous le pays ?
Et le miroir magique de répondre:
Madame la reine vous êtes la plus belle ici
Mais, Blanche-Neige, au-delà des montagnes,
Chez les sept petit nains,
Est mille fois plus belle que vous.
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A la soixante-quatorzième fois, le lièvre ne put achever. Au milieu des champs, il roula à terre; le sang lui sortait par le cou, et il expira sur place. Le hérisson prit le louis d'or qu'il avait gagné et la bouteille de brandevin; il appela sa femme pour la faire sortir de son sillon; tous deux rentrèrent bien contents chez eux, et, s'ils ne sont pas morts depuis, ils vivent encore.
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Un jour, un fils de roi aperçut le cercueil de Blanche-Neige et il demanda aux nains de le lui céder.
Les nains refusèrent. Mais quand le fils du roi leur dit qu'il ne pouvait plus vivre sans voir Blanche-Neige, ils finirent par accepter.
En déplaçant le cercueil, les serviteurs du prince trébuchèrent, et la secousse fit sortir de la gorge de Blanche-Neige le morceau de pomme empoisonnée.
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Et quand la pleine lune fut levée, Hänsel prit sa soeur par la main et il suivit les petits cailloux qui brillaient comme des pièces d'argent toutes neuves et leur montraient la route.
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Elle courut jusqu'à la tombée de la nuit, puis elle s'arrêta devant une maisonnette au toit moussu, aux murs couverts de fleurs multicolores. Elle avait faim, elle était fatiguée. Aussi décida-t-elle d'entrer dans la petite maison et de demander un peu de soupe bien chaude.
Elle dut se baisser pour entrer, car la porte n'était pas plus haute que celle d'une maison de poupée.
Dans la première chambre, elle aperçut une petite table autour de laquelle se trouvaient sept petites chaises. Sur cette table, sept petites assiettes étaient remplies de nourriture. Dans l'une, elle prit une bouchée de viande, dans l'autre quelques grains de riz, dans une troisième une cuillerée de confiture...
Lorsqu'elle eut dîné, elle pénétra dans la chambre suivante. Elle fut si émerveillée de ce qu'elle y vit qu'elle poussa un cri : le long du mur, sept petits lits blancs étaient rangés. Ils étaient tous pareils, mais chacun avait une couverture de couleur différente. Comme elle avait sommeil, elle en rapprocha deux et se coucha dessus. Elle s'endormit profondément...
(album de 1958, éditions Bias, illustrations de Simone Deleuil)
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la reine souhaite un enfant:

avec le cheveux noirs d’ébene
Avec les cheveux blond comme de l’or

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