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Critiques de Willa Marsh (212)
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Une famille délicieuse

Ambiance familiale, british et très cachotière .

Le récit commence de nos jours en compagnie de deux sœurs, pas toutes jeunes. Mina s'occupe de Nest, qui est handicapée. Un sujet d'angoisse surgit : l'arrivée de leur sœur aînée, Georgie, atteinte d'une démence débutante. Cet hébergement est provisoire, mais laisse craindre aux sœurs des conséquences néfastes, car Georgie laisse entendre inopinément et à qui veut l'écouter qu'elle connaît un secret. Or des secrets, le lecteur en découvrira à la pelle au cours des 400 pages du roman. De ceux qui nécessitent d'être révélés mais pas n'importe quand, n'importe comment, ni à n'importe qui!

Au fil des évocations et des souvenirs, on fait connaissance avec cette famille, le père distant, éloignant femme et filles pour vivre ses amours illicites. C'est lui qui présente à sa femme esseulée Timothy, un de ses amis, qui deviendra une sorte de père Noël pour les enfants. Les amours adolescentes, laissent place à des passions dévorantes, pendant la guerre et c'est le drame, bien plus complexe qu'on peut le supposer



Viendra le temps des révélations.



Malgré le nombreux personnages qui gravitent autour de Mina et Nest, ainsi que les sauts d'époque, les repères sont vite acquis et on s'y retrouve facilement

L'ambiance est encore une fois très anglaise , on y boit beaucoup de thé et les chiens aux noms improbables occupent une place non négligeable.

L'évolution des mœurs est clairement décrite : quelques dizaines d'années seulement séparent les convenances encore très corsetées d'avant guerre et les échanges de mails avec des inconnus via des forums.

En filigrane, mais sans amertume, l'auteur aborde les tracas que ne manque pas de procurer le vieillissement et son cortège de renoncements inéluctables.

Ajoutons les magnifiques descriptions des lieux, qui ne peuvent émaner que d'un auteur amoureux des lieux , et l'on aura une idée de cette lecture très agréable.
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Une famille délicieuse

Moi qui n’aime pas le thé, je viens cependant d’en avaler une quantité infinie. C’est fou ce que le thé est régénérateur en Angleterre, il est capable d’apaiser les chagrins, les douleurs physiques ou morales, les coups du sort, de rendre les réunions familiales plus détendues, bref, c’est une panacée !

Mais trêve de plaisanterie, malgré tout ce liquide, je viens de passer quelques heures délicieuses à déguster ce roman. Une histoire de famille aux multiples ramifications. Une histoire de sœurs âgées et charmantes, de neveux et nièces, qui se chamaillent ou s’idolâtrent au présent, se remémorent le passé et entretiennent des relations plutôt fraternelles. Une histoire de secret, non de secrets car il y en a plusieurs, même si le lecteur les subodore rapidement.

C’est adorable de bienséance et de politesse. C’est une ambiance très feutrée, pleine de compassion et d’amour, sans jamais déborder du cadre. C’est si romanesque et si délicieusement so british.

Une lecture reposante malgré la quantité de théine !





Mina et Nest, respectivement âgées de 74 et 63 ans, vont devoir prendre en charge pendant quelques semaines, leur sœur aînée Georgie, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elles redoutent pour plusieurs raisons ces retrouvailles, la première étant que Georgie a naturellement un caractère peu conciliant. Mais elles redoutent surtout que celle-ci, sous l’effet de la maladie, ne lâche quelques secrets de famille…
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Meurtres entre soeurs

Angleterre, années 1940.

Deux petites filles brunes de huit ans : Olivia a perdu sa mère actrice au cours d'un bombardement, le père d'Emily est mort aux commandes d'un avion de chasse.

Leurs parents survivants se rencontrent, se marient, les fillettes doivent cohabiter, cela ne se passe pas si mal. Pa, Mo, Liv et Em forment une véritable famille, où les petites filles sont les reines.

Mais bientôt naît une demi-soeur, Rosie. Em et Liv sont d'emblée jalouses du bébé - merveille absolue aux yeux des parents - qui va de surcroît devenir une redoutable garce en grandissant.



Le roman démarre de façon un peu confuse. Ce flottement dure le temps de se familiariser avec les personnages.

L'ambiance est très anglaise, la lecture devient plaisante, puis captivante, notamment grâce à l'humour.

Liv et Em sont attachantes, d'autant plus que leur demi-soeur Rosie est diaboliquement odieuse et manipulatrice.



Bien que le livre commence par la fin, le suspense est bien entretenu et on s'inquiète de savoir qui va triompher : l'infâme Rosie et son mari, ou les gentilles frangines ?



Tendresse, manigances & humour noir, copieusement arrosés de gin. Savoureux mélange !
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Meurtres au manoir

Je suis tombée sous le charme de ce vieux manoir anglais.Les 2 vieilles tantes,gardiennes de la tradition ,utilisent la magie noire pour que perdure le pouvoir de cette demeure sur les vivants et que les morts y restent actifs par leur intermédiaire.

Délicieusement noir.
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Une famille délicieuse

Je connais un secret...



Dois-je vous le révéler?



C'est dans une charmante demeure familiale anglaise que vivent Mina et Nest. A quelques pas de la mer et au milieu de la lande, ses deux sœurs savourent leurs journées paisiblement en compagnie de leurs chiens.

Seulement, elle se retrouvent dans l'obligation d'accueillir leur sœur aînée pour quelques temps. Georgie perd un peu la tête. Les souvenirs du passé se mêlent au présent depuis son retour dans la maison de famille. Et c'est avec un air menaçant qu'elle joue avec les nerfs des deux cadettes, en affirmant connaître un secret. Les évènements du passé refont surface et des révélations éclatent au grand jour.



J'ai choisi ce livre en premier pour la couverture, une très elle tasse de thé anglaise et pour le titre "Une famille délicieuse". Je n'ai pas lu le résumé et j'ai eu raison de faire confiance au hasard car je n'ai pas été déçue par l'histoire. J'ai vraiment apprécié chaque personnage de cette famille d'où une sérénité se dégage malgré les épreuves endurées. De belles descriptions des lieux m'ont permis de voyager sur les magnifiques côtes anglaises et j'ai pu me plonger quelques temps dans les années 30.



Une excellente découverte! Certains pourront penser que les secrets dévoilés étaient prévisibles mais cela ne m'a pas empêchée de passer un agréable moment de lecture.
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Meurtres entre soeurs

La vie d’une famille recomposée avec tous les coups bas, les disputes et plus si affinités ! Olivia et Emily, soeurs par le mariage du père de l’une et de la mère de l’autre, se détestant enfants, vont apprendre à s’unir et tisser de véritables liens à la naissance de la petite peste, leur soeur Rosie. Pa et Mo ravis de réunir leur famille par cette petite et comme tout parent, ne voient rien des chamailleries des trois filles. Rosie réussira à diviser pour mieux régner jusqu’à la cinquantaine pas très réjouissante des deux aînées, obligées de revenir vivre dans la maison familiale. Pa est mort, laissant toute la place aux femmes de sa vie. La suite ? Réjouissante, cynique et mortelle ! La flasque a toute sa place dans cette fin d’histoire, surtout ne respirez pas les vapeurs d’alcool.
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Double secret

Après le décès de sa mère, Matt, écrivain dont le premier roman a connu un succès fulgurant, découvre des clichés de lui dans un coffret. Mais cette découverte ravive les instants du passé et avec eux des secrets.



Une fois encore, j'ai pu parcourir des yeux, la campagne anglaise avec des paysages de cartes postales, des demeures recelant plein de secrets, ainsi que des personnages atypiques au caractère parfois bien trempé.



Alors munissez-vous d'une cup of tea pour lire ce roman de Willa Marsh. Il faut juste cependant que je vous dise que j'ai eu quelques difficultés de lecture dans la première partie du livre, mais la deuxième partie était plus attrayante pour moi, en tout cas.
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Le journal secret d'Amy Wingate

Amy Wingate est une professeure de lettres à la retraite. Elle vit seule dans une grande maison victorienne au bord de la mer. Conseillée par une amie, elle se lance dans l'écriture d'un journal intime.

Amy y relate ses relations avec un couple de trentenaire dont l'histoire bat de l'aile. Amy saura alors aider Francesca face à l'attitude de son mari Simon.

Mais l'élément déclencheur qui va faire ressurgir les souvenirs du passé, c'est la rencontre avec un jeune, Gary, qu'elle rencontre par hasard alors qu'il est en train de voler. Une relation d'amitié s'installe entre eux.



Je ne souhaite pas vous en dévoiler davantage, car jusqu'à la fin on ne s'attend pas à ces révélations. C'est donc agréablement surprise et ravie que je referme ce roman avec cette irrésistible envie à nouveau de partir à la découverte de la campagne anglaise.
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Meurtres entre soeurs

Angleterre, années 50. Olivia et Emily sont demi-sœurs depuis que leurs parents se sont remariés ensemble. Mais bientôt vient une nouvelle petite sœur : Rosie. Des rivalités et des jalousies naissent entre les trois sœurs et coups bas et quiproquos enveniment la situation entre les filles puis femmes.



J’ai passé un bon moment avec ces femmes qui n’arrêtent pas de se tirer dans les pattes en jouant les naïves. Entre les sœurs, la mère, la tante ou la nièce, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre, toutes calculatrices. J’ai bien aimé l’humour de l’auteur, c’est léger et on ne culpabilise pas… de choisir un camp.
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Meurtres entre soeurs

J'ai beaucoup aimé ce roman à l'écriture agréable et un peu ironique.

Willa Marsh nous livre ici une histoire réjouissante malgré le thème : il s'agit du portrait au vitriol d'une "famille recomposée" où la manipulation et cynisme sont les maîtres-mots.
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Une famille délicieuse

Mina, la seconde de la fratrie et Nest la dernière, ayant atteint un âge respectable toutes les deux, vivent dans la maison familiale avec trois chiens. Mina a toujours vécu là s'occupant de sa mère malade. Au décès de cette dernière elle a continué en s'occupant de Nest, victime d'un accident de la route qui se déplace en fauteuil roulant et rumine sa culpabilité. Les deux soeurs ont leurs petites habitudes bien ancrées et le cérémonial du thé, signe de quiétude, est très important.



Je ne peux en dire plus sur cette famille nombreuse et complexe. Ah, si l'arrivé de la soeur aînée Georgie pour un séjour temporaire et souffrant de sénilité. Elle n'arrête pas de répéter qu'elle connaît un secret. Hors, des secrets il y en a beaucoup dans cette famille.



C'est une ambiance anglaise, une lecture différente et appréciée. Mina a une personnalité sereine que rien ne peut atteindre. Une résilience qui a déteint jusqu'à Nest et les autres membres de la famille au fur et à mesure que nous en faisons connaissance. Nous remontons dans le passé pour mieux revenir dans le présent et malgré les nombreux coups durs de la vie, une sorte de bien être règne dans cette histoire et ça fait un bien fou. J'ai tourné les pages avec avidité, pressée de retrouver les deux soeurs, le soir après des journées assez désagréables et intenses en émotion.
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Le prix de l'innocence

Fiona, la cinquantaine, demeure dans un cottage pittoresque et chaleureux avec son mari. Bénévole dans de nombreuses associations et paroisse du village, Fiona vit au présent. La lettre qu’elle reçoit de sa meilleure amie, lui demandant de recevoir son fils, va la faire basculer dans le passé dans les jours qui suivent.



Elle n’osera pas parler de la lettre à son mari James, être distant, qu’il faut rassurer souvent. Leur fille, qu’ils ont eu temps de mal à avoir, est décédée. Le chagrin, la douleur, la culpabilité communs aux deux personnalités, sont vécus pourtant de façon différente.



Fiona, dès qu’elle est seule, remonte dans son passé de jeune fille à l’époque où son père la força à travailler dans un magasin et où elle fit connaissance avec Vanessa puis Tony le petit ami de cette dernière et James un ami de Tony.



Entre liberté, fêtes et travail, Fiona trace son petit chemin. Si Vanessa et Tony sont délurés et joyeux, Fiona et James, plus sérieux pensent à l’avenir et au mariage.



La vie éloigne les gens qui s’aiment, Vanessa et Tony se séparent malgré leur petit garçon, Fiona et James résistent au temps et aux failles.



L’arrivé d’Alex, va remettre les choses en place. et je ne peux en dire plus.



C’est une histoire sur l’amitié plus que l’amour, la vie, les erreurs faîtes, les regrets, la culpabilité.



Ce que j’aime dans le style de l’auteure, c’est cette résilience dans tous ses personnages principaux : accepter et résister aux chocs de la vie et surtout continuer.




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Le prix de l'innocence

Fiona, la quarantaine, est sollicitée pour héberger le fils de Vanessa, sa grande amie de jeunesse. A vingt-deux ans, Alex vient faire ses études dans le coin. Enchantée par cette perspective, Fiona redoute quand même les réactions de son mari James. La présence de ce jeune adulte risque de mettre du sel sur une plaie qui ne se refermera jamais : la fille de Fiona et James est décédée huit ans plus tôt, elle avait dix ans. Elle aurait à peu près l'âge d'Alex.



Le récit est un long va-et-vient entre les interrogations de Fiona (comment annoncer la nouvelle à son mari) tandis qu'elle boit du thé, du café, prend ses petits déjeuners, regarde par la fenêtre... et ses souvenirs des années 60, lorsqu'elle travaillait dans un grand magasin (on pense au 'Bonheur des Dames' de Zola et au film 'Riens du tout' de Klapisch), quand Vanessa et elles étaient amies, "une période magique, le soleil brillait chaque jour, il y avait des tas de fêtes et de bals, et tous les quatre [les jeunes femmes et leurs fiancés respectifs] allaient partout ensemble."



Ce roman est paru pour la première fois en Angleterre en 1997, j'aurais dû me méfier - comme toujours avec les 'fonds de tiroir' - et la couverture neuneu aurait dû m'alerter. Pour moi, Willa Marsh est l'auteur des savoureux 'Meurtres entre soeurs' et 'Meurtres au manoir', où elle excelle dans l'humour noir et les portraits au vitriol de la famille et de ses coulisses. Rien de tel ici. Juste une chronique douce-amère et molle sur la vie de couple, sur ses ajustements perpétuels au cours du temps en fonction des événements. Ajustements comparés à juste titre à ceux des partenaires lors d'une danse - le titre original 'Facing the music' est d'ailleurs beaucoup plus approprié que cette traduction 'so british' et vide de sens.



/!\ Gare à la quatrième de couverture qui en dit trop ! Elle m'a gâché la fin du livre alors qu'il y a déjà si peu de surprises dans ce roman...
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Meurtres au manoir

J'ai lu quelques livres de Willa Marsh (qui écrit aussi sous le nom de Marcia Willet) et je dois dire que j'ai été un peu déstabilisée au début par Meurtres au Manoir, où une pointe de surnaturel vient s'immiscer dans le roman autrement "so british".

L'histoire s'articule autour de quatre personnages qui forment une sorte de carré amoureux, même si en fait l'amour n'est pas leur motivation première. Autour d'eux gravitent deux vieilles tantes adeptes des anciennes croyances et bien décidées à faire ce qu'il faut pour protéger le manoir familial et transmettre leur savoir à la génération suivante, qui n'est pas encore née. Les alliances se font et se défont au gré des plans des uns et des autres, régulièrement contrariés par les hasards du destin... Ca complote, ça médit et en plus ça déborde d'ironie de la part de l'auteur qui garde toujours un œil critique sur ses personnages...

Les meurtres annoncés dans le titre se font attendre, attendre, attendre... ajoutant de la tension à l'intrigue déjà riche en suspense. J'ai bien aimé aussi le dénouement qui semble nous amener à un pallier, comme si tout risquait de recommencer dans quelques temps...

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Meurtres au manoir

Olwen et Gwyneth deux adorables vieilles dames en jupe de tweed et croquenots nous concoctent des manigances diaboliques .



Deux adorables vieilles chouettes à qui l'ont donnerait le bon dieu sans confession, vivent dans un délicieux manoir Tudor avec Thomas veuf, qui vient de se remarier avec Clarissa.



Une histoire de fantômes et d'offrandes au solstices d'été où sont enterrés les ancêtres afin que tout ce petit monde repose en paix.

Sortilèges, superstitions nous entraînent tout au long de cette histoire où l'humour anglais est bien présent.



Une fin rondement menée et surprenante.
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Meurtres au manoir

Londonienne sans le sou, Clarissa se laisse éblouir par Thomas, gentleman farmer veuf depuis peu. Soyons honnête, ce bonhomme est bien terne, la jeune femme est surtout alléchée par la perspective de troquer son boulot routinier et son appartement miteux contre un superbe manoir dans la campagne anglaise. Elle se voit déjà en veste Barbour et mocassins Gucci, jupe de velours et culotte de golf. Il faudra cohabiter avec deux vieilles tantes ? Aucun souci, au contraire. Elles ont l’air charmantes et l’accueillent toujours à bras ouverts. Mais attention, ô petite Clarissa aussi naïve que vénale : derrière ces mamies attentionnées et popotes se cachent deux fieffées malines qui épient, complotent et manipulent leur petit monde pour servir leurs fins... diaboliques !



Ce délicieux roman rappelle 'Meurtres entre sœur' de cette même auteur : humour noir, garces calculatrices, vacheries familiales, envies de meurtres… et passages à l’acte.

Willa Marsh est douée pour faire frémir et sourire son lecteur dans des ambiances ‘so british’ du XXIe siècle, et elle possède suffisamment de talent et d’imagination pour renouveler ses intrigues. Elle nous accueille cette fois dans un château hanté et une forêt maléfique. Ou tout simplement chez une famille frappadingue, où les gens vénaux le disputent aux férus de magie noire ? Il s'en passe en tout cas chez eux, le visiteur a son lot de surprises.



Un savoureux petit goût noir-amer de 'Rosemary's Baby' et de 'Sixième Sens'. Avec un nuage de lait pour adoucir, une goutte de citron pour le cynisme, et quelques gouttes de breuvage fait maison pour l'envoûtement et l'humour.

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Meurtres entre soeurs

je me suis lancée totalement par hasard dans ce roman de villa marsh, et j'ai été prise dans la vie des trois soeurs "emma, liv et rosy"

cette histoire est hautement cynique, pleine d'humour , de tendresse

on entre entièrement dans le jeu du chat et de la souris , avec emma et liv d'un coté, et rosy de l'autre

ici l'humour anglais décrit parfaitement bien leur sentiments ainsi que leurs envies, leurs espiègleries, leur méchanceté parfois, pour une guerre entre soeurs qui va meme nous faire rire devant certaine perfidie

je vous le conseille vivement



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Meurtres au manoir

Ce livre dormait déjà depuis pas mal de temps dans ma bibliothèque. J'ai choisi de le lire parce qu'il correspond aux items de différents challenges auxquels je participe.



Avec Meurtres au manoir je découvre la plume de Willa Marsh. C'est l'histoire de Clarissa une jeune femme, un peu mal dans sa peau et sa vie sentimentale qui fait la rencontre de Thomas Mortimer, un jeune veuf ET propriétaire d'un magnifique manoir dans les bois à la campagne qu'il occupe avec ses deux vielles tantes . Clarissa y voit l'opportunité d'en finir avec sa vie morose.

Une fois mariée avec Thomas, la vie qu'elle s'était imaginée ne correspond pas du tout à la réalité, malgré la gentillesse des tantes Gwyneth et Olwen, Clarissa ne se sent pas heureuse. Mais heureusement, Georgy, la meilleure amie de Clarissa débarque au manoir...



J'ai bien aimé cette histoire plein d'humour noir où on se demande qui manipule qui. Un peu de sorcellerie, des vieilles dames prêtes à tout pour protéger leur manoir et les traditions et des "meilleures" amies m'ont fait passer un agréable moment de lecture.



Le dénouement est surprenant et m'a beaucoup plu. Le titre en français dit "Meurtres au Manoir", mais je trouve que le titre en anglais "The Quick and the Dead" (traduction littérale : Mort ou Vif) est plus adapté à cette histoire.



Moral de l'histoire : il faut plutôt se méfier des apparences :-).



Challenge plumes féminines 2018+2019

Challenge Multi-défis 2019



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Le prix de l'innocence

J'ai beaucoup aimé Le prix de l'innocence et son atmosphère "so british" pleine de nostalgie.



En effet, la narratrice, Fiona, reçoit un courrier qui la replonge dans des souvenirs vieux d'une vingtaine d'années, la ramenant à une période charnière de sa vie où, jeune fille encore très naïve, elle vivait sa première expérience professionnelle, dans un grand magasin ; l'occasion de se frotter au monde : nouvelles amitiés, premiers amours, prises de conscience, désillusions...



Le récit oscille entre les deux périodes et les personnages sont, pour la plupart, à peine esquissés au gré des souvenirs de la narratrice, ce qui ajoute à l'atmosphère éthérée du roman. Et même si la "grande révélation" est finalement assez prévisible, sauf pour la narratrice toujours un peu candide, cela ne gâche en rien le récit. Au contraire, cela apporte une certaine tension alors qu'on s'inquiète de la réaction de Fiona...



J'ai donc passé un excellent moment avec cette lecture délicieuse.
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Meurtres entre soeurs

En guise d'introduction à la chronique de ce petit roman, je voudrais dire un mot des lectures honteuses. Car, quoi qu'on puisse prétendre, il y a des lectures honteuses : on n'obtient pas le même regard en face quand on explique que pendant ces vacances, on a encore relu Proust avec le même plaisir et quand on dit qu'on a lu Fantômette. Par ailleurs, certaines lectures procurent un plaisir imbécile, sans réflexion, ce type de plaisir qu'on peut avoir tendance à dissimuler.



J'aime tant connaître les lectures honteuses des gens, les livres qui ne sont pas dans la bibliothèque du salon, ceux dont on parle au dessert, quand le vin a adouci les défenses et fissuré les architectures. Mais voilà : il y a là une injustice masculin / féminin bien connue. De façon générale, le honteux féminin est sentimental, quand le honteux masculin oscille entre l'érotique et le noir noir noir, quel qu'il soit. Et qui dit l'un est niais et/ou attendrissant ; qui dit l'autre (homme ou femme) passe pour qqun qui en a et à qui on peut taper sur l'épaule.



Or pour mon malheur, mis à part qques romans américains, mon honteux est quasi tout entier rivé sur les choses anglaises, toutes les choses anglaises, du gothique échevelé aux vieilles dames qui donnent dans la décoration florale. La lecture de San Antonio ou de Chandler me plaît, mais elle me demande un certain effort ; Pierre Louÿs m'amuse mais je surmonte d'abord une certaine gêne. Or je m'abîme de satisfaction inconditionnelle à lire quelque chose comme Willa Marsh.



J'ai lu Meurtres entre soeurs après Une famille délicieuse, dont il peut être la version parodique. Tous les décors récurrents - dont je situe à tort ou à raison l'origine dans la Promenade au phare de Woolf - sont inversés : la maison est bien là, mais elle est au bord de l'autoroute (et non plus au bord de la mer) ; la mère aimante qui lit des histoires à ses nombreux enfants devient une vieille ivrogne ; les « dear sisters » deviennent des filles rusées et virtuellement empoisonneuses. C'est le versant violent du même et il n'est pas moins agréable et drôle.



On pourrait croire du Sharpe, d'ailleurs, si un détail ne ramenait à la décoration florale : tous les personnages demeurent innocents, sinon en intention, du moins en fait (un peu comme dans le Crime de Lord Arthur Savile). En réalité, ce roman illustre assez bien l'illusion d'innocence qui nous tient, tous autant que nous sommes.
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