Willa Marsh

Le veuf d'une actrice effervescente et la veuve d'un pilote flamboyant recomposent une famille avec leurs deux filles respectives.

Quelques années plus tard, arrive le bébé de la réunification (une fille, encore).



Commence alors un ballet de jalousies, vengeances et autres complots qui n'est pas piqué des hannetons.



Une comédie anglaise grinçante et acide à souhait, qui n'en est pas moins tendre et drôle.



Très plaisant, je me suis bien régalée.

Cette Famille Délicieuse est celle de Mina, de ses sœurs (elle sont 5 filles), de son frère, de leur mère et d'un père très absent. L'action commence alors que Mina et sa plus jeune sœur, Nest, ont largement dépassé la soixantaine d'années. Nest est handicapée et Mina s'occupe d'elle comme elle s'était toujours occupée de leur mère. C'est donc l'histoire d'une fratrie, dans l'amour, la complicité mais aussi les jalousies et les mesquineries qui existent souvent. C'est aussi l'histoire de secrets, ces secrets dont Georgie, la sœur aînée, se plaît depuis toujours à en avoir la primeur pour marchander, menacer ses jeunes sœurs et frère. Aujourd'hui, pendant les quelques semaines que durent l'intrigue, les voiles se lèvent, les secrets se libèrent et les souffrances qu'ils ont causées sont exprimées.

C'est une belle histoire que celle de cette famille délicieuse, des vies qui se dévoilent avec leurs joies, leurs espoirs, leurs peines aussi.

C'était ma première lecture en 2024, je l'ai beaucoup appréciée, je me suis laissée porter par cette délicieuse famille.

Moi qui n’aime pas le thé, je viens cependant d’en avaler une quantité infinie. C’est fou ce que le thé est régénérateur en Angleterre, il est capable d’apaiser les chagrins, les douleurs physiques ou morales, les coups du sort, de rendre les réunions familiales plus détendues, bref, c’est une panacée !

Mais trêve de plaisanterie, malgré tout ce liquide, je viens de passer quelques heures délicieuses à déguster ce roman. Une histoire de famille aux multiples ramifications. Une histoire de sœurs âgées et charmantes, de neveux et nièces, qui se chamaillent ou s’idolâtrent au présent, se remémorent le passé et entretiennent des relations plutôt fraternelles. Une histoire de secret, non de secrets car il y en a plusieurs, même si le lecteur les subodore rapidement.

C’est adorable de bienséance et de politesse. C’est une ambiance très feutrée, pleine de compassion et d’amour, sans jamais déborder du cadre. C’est si romanesque et si délicieusement so british.

Une lecture reposante malgré la quantité de théine !





Mina et Nest, respectivement âgées de 74 et 63 ans, vont devoir prendre en charge pendant quelques semaines, leur sœur aînée Georgie, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elles redoutent pour plusieurs raisons ces retrouvailles, la première étant que Georgie a naturellement un caractère peu conciliant. Mais elles redoutent surtout que celle-ci, sous l’effet de la maladie, ne lâche quelques secrets de famille…

Je ne connaissais pas cette auteur et je n'ai pas été déçu . Un très joli roman triste et beau à la fois. J'ai vite été plongé dans ce livre et si j'avais pu, je l'aurai lu d'une traite.J'ai apprécié ce voyage au coeur de l'hiver dans les Landes ....

❤❤❤❤❤



{Une famille délicieuse/Willa Marsh}



Bonsoir, voici un petit roman vraiment sympathique avec des personnages intéressants et attachants.

Une double histoire où tout du long l'auteure nous dévoile pleins de petits secrets sur cette famille quelque peu atypique d'Angleterre.

J'ai beaucoup aimé et je vous la conseille.

Vous me direz ce que vous en avez pensé 😍
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Deuxième roman que je lis de cette auteure et je l'ai beaucoup apprécié. C'est le style de roman qui nous fait entrer dans la vie d'une famille. Nous découvrons les personnages petit à petit, de plus en plus profondément, comme si l’auteure nous les « livrait ». Il n’y a pas de chapitres précis qui leurs sont consacrés, c’est plus une présentation au fil des jours, selon les rencontres et les aléas de la vie.



Les personnages principaux sont Lottie (Charlotte) et Milo, son beau-frère, tous deux à la retraite, et vivant ensemble dans la grande maison de famille où ils accueillent enfants, amis, et petits-enfants, selon les besoins de chacun. Parmi ceux-ci, Matt, un écrivain prometteur qui ne trouve pas l’inspiration pour son second livre et qui est sujet à des cauchemars récurrents, comme si une ombre partageait sa vie. Il y a aussi sa sœur, Im, mariée à Jules qui traverse une petite crise de couple, et Nick, le fils de Milo, qui traverse une grosse crise de couple. Tout ce petit monde gravite autour de la grande maison et cherche soutien et affection auprès de Lottie et Milo.



J’aime les romans qui entrent dans l’intimité des familles et qui nous proposent de belles histoires de soutien et de résilience. La générosité, l’humour et l’écoute bienveillante aident les plus âgés et les plus jeunes à traverser les mauvais moments.

J'ai beaucoup aimé ce roman à l'écriture agréable et un peu ironique.

Willa Marsh nous livre ici une histoire réjouissante malgré le thème : il s'agit du portrait au vitriol d'une "famille recomposée" où la manipulation et cynisme sont les maîtres-mots.

Une auteure que je découvre, et c'est le coup de coeur ! Ce roman est une belle histoire "familiale".



Deux soeurs âgées vivent dans l'ancienne maison de vacances familiale. Entre réminiscences du passé, révélations (douces) des secrets familiaux, aide à la jeune générations, accueil d'une autre soeur atteinte d'Alzheimer, promenades avec les chiens et tasses de thé, le lecteur est plongé dans un univers de tendresse où il fait bon vivre. Tante Mina est celle qui fait tenir tout l'édifice, et jusqu'à la toute fin du livre, nous découvrons encore d'autres belles choses sur cette famille.



Roman émouvant et tendre. J'ai beaucoup aimé.

Ce roman est comme une potion amère que l'on avale par curiosité, quelle fin peut-il bien avoir ? Il est écrit sous forme d'un journal intime écrit par l'héroïne, elle le commence pour y déverser ses émotions de femme récemment ménopausée, c'est elle qui le dit. Ces émotions sont plus négatives que positives. Elle renverse par erreur un garçon « délinquant » à ses yeux : il n'a pas le code vestimentaire ni la coupe de cheveux qui convient, et il commet un menu larçin sous ses yeux effarés. Elle le retrouve par hasard, il est en convalescence suite à ses blessures aux jambes. Une relation se noue entre eux contre tout attente. J'aurai aimé que cette femme antipathique se fasse mener par le bout du nez. Ou pas. En marge de cette « rencontre », Amy observe une famille qui l'invite à déjeuner tous les dimanche. Elle se repaît des scènes auxquelles elle assiste quand un autre couple survient dans cette famille et sème la pagaille. Bien triste sujet décidément. Je ne trouve aucune grâce à ce genre de lecture. J'espérais que le contexte anglais rachèterait la platitude des commérages de cette Amy. A éviter
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Oh, que j'ai bien aimé ce roman cynique et tendre.

Le point de départ est une famille recomposée : un homme, Edwin, veuf d'une actrice et une femme, Maureen, veuve d'un pilote de guerre mort au combat lors de la seconde guerre mondiale. Chacun des deux a une fille, Olivia et Emily, pour lesquelles la recomposition familiale ne va pas être simple. D'autant plus que Papa et Maman vont avoir une nouvelle enfant, Rosie, adorable poupée, très chérie et véritable psychopathe dés son plus jeune âge. En grandissant, elle va tout faire pour pourrir la vie de ses "soeurs" même une fois mariée et mère d'une fille, qui lui ressemble en tous points. Mais le temps, son appât du gain vont finaliser lui jouer un drôle de tour.

Olivia et Emily vont faire bloc, malgré les manoeuvres de Rosie, protéger leur maman Mo jusqu'à la fin et conserver la maison familiale.

C'est une histoire souterraine et drôle (l'auteur a un sens de l'humour parfait) qui nous plonge dans les racines d'une famille, de la rancoeur qui s'accumule durant les années. Les personnages d'Olivia et Emily sont très attachants, Mo aussi, leur lutte pour que Mo reste à la maison et cerise sur le gâteau, les méchants sont punis à la fin !

"Le prix de l'innocence" est un roman initiatique sur une jeune fille tombée du nid, Fiona, que son père envoie travailler comme vendeuse dans un grand magasin pour apprendre un peu la vie. A l'époque on attend surtout des jeunes femmes issues d'un milieu aisé d'attendre un bon parti. Fiona et sa candeur légendaire se retrouvent donc confrontées à la vie de l'entreprise, ses mesquineries, ses jalousies et luttes de pouvoirs multiples. Heureusement elle finit par croiser la route de Vanessa et toutes les deux ne vont plus se quitter.

Le roman démarre 30 ans après alors que Fiona reçoit une lettre de Vanessa lui demandant d'héberger son fils. Elles se sont toutes deux un peu perdues de vue. Fiona et son mari font face au décès de leur fille et Vanessa s'est séparée de son conjoint de l'époque, Tony. L'arrivée de cette lettre est l'occasion pour elle de se replonger dans le passé et de le confronter à la réalité alors qu'elle lutte pour garder le lien avec son mari. "Le prix de l'innocence" est aussi un joli roman sur le pas de deux que peut représenter la vie de couple et sur la nécessité de marcher au même rythme. Je me doutais un peu de la fin de l'histoire mais j'ai passé un bon moment. Et c'est assurément un livre passionnant pour ceux qui aiment les romans se déroulant dans un grand magasin !


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Les 2 grandes demi-soeurs mettront du temps à s'apprivoiser jusqu'à la naissance d'un nouveau bébé qui vient harmoniser cette famille recomposée.

le temps d'adaptation se ressent au début du roman, au rythme lent.

Mais dès l'apparition de cette petite soeur, encore plus manipulatrice et stratège que ses aînées, l'humour noir et décalé so british est omniprésent et je n'ai plus laché ce livre.

Après guerre, Liv vit avec son père et Em avec sa maman. Les parents vont se rencontrer et se marier, après force chantage auprès de leur fille respective pour qu'elles acceptent cette union.

Bien sûr nait un esprit de compétition entre les 2 filles. Elles se détestent, elle se jalousent.

Mais elles vont vite s'unir pour faire front à ce bébé, cette Rosie, qui arrive dans leur famille.

Très vite la petite dernière devient la petite princesse à qui tout est dû et qui n'accepte jamais de ne pas être le centre d'attention de ses ainées.

Diviser pour régner devient rapidement la devise de Rosie, et c'est un art dans lequel elle va exceller toute sa vie.

Au décès du patriarche, les 2 ainées reviennent vivre dans la grande demeure afin d'aider la mère. Mais Rosie n'a plus qu'un seul souhait, que sa mère meurt, qu'elle puisse virer ses 2 sœurs et vendre la propriété.

Liv et Em ne l'entendent pas de cette oreille. Elles ont subi toute leur vie les coups bas et les manipulations de le benjamine elles vont désormais défendre bec et ongle leur domaine.



Un merveilleux roman dans un ambiance so british.

Une lecture captivante et plaisante.

Des personnages cyniques et déjantés.

Un trait d'humour tout au long des chapitres.

Un petit suspense bien entretenu jusqu'au bout.



J'ai adoré cette plume qui manie si bien les manigances, la tendresse et l'humour.

Sacrée Amy ! A priori, cette cinquantenaire célibataire-prof-pré-retraitée, rythmée par sa routine faite d'écriture, de tea-time avec scones et confiture de myrtilles, de promenades de santé, de rencontres avec ses amis maqués, au bonheur hypocrite, qui vit dans une petite maison victorienne offrant une magnifique vue sur la mer, pourrait apparaître comme le mètre-étalon détenu à Sèvres, de la femme antipathique, vieille-fille aigrie, qui déteste les couples et les enfants qu'ils ont engendrés parce qu'elle-même n'a pas réussi à éperonner un homme qu'elle aurait pu manipuler selon ses aspirations matrimoniales et reproductrices. Aïe, aïe, aïe, futurs lecteurs potentiels de Willa Marsh, ne bloquez pas sur ces clichés !





Tombée sur une amie-médecin qui lui recommande - plutôt que d'aborder la ménopause avec une bouteille dans chaque main avant de les ingurgiter pour calmer son isolement - de rédiger un journal intime pour libérer les démons de son passé, voilà le lecteur complice de ses écrits diaristes (ce qui ne signifie nullement malgré la laideur du mot français, qu'elle est agitée de troubles intestinaux). Et divine surprise ! Ses écrits ne sont pas aussi gnan-gnan que pourraient l'imaginer ceux qu'elle côtoie. Amy a eu une vie sentimentale et ô combien sexuelle, pour ne pas dire meurtrière, elle n'est pas la vierge dégénérée que ses amis imaginent quand ils l'invitent à leurs repas dominicaux pour lui faire partager leur éclatante réussite. Sa solitude affichée n'est que la revendication d'une indépendance qu'elle ne veut pas voir piétinée.





Comment un roman qui contient autant peu d'action se révèle-t-il magique ? C'est la question que je me pose à chaque fois que j'aborde ces anglaises qui ne sont pas nées de la dernière pluie et savent analyser des émotions contemporaines de n'importe quelle époque. Humour, auto-dérision, fine analyse de la psyché, écriture ciselée dont chaque phrase pourrait constituer une citation sur ce site. Allez ! Une fois de plus : à nous les petites anglaises.

Ce livre est une petite pépite! L'écriture est très agréable! Et l'humour so british qui émaille le récit est délicieux!



Olivia, Emily et Rosie sont 3 sœurs, ou plutôt demi-soeurs. Les deux premières vivent une enfance heureuse même si elles ne manquent pas de faire tourner en bourrique leur parent respectif pour tenter de savoir qui est la préférée de qui. Mais tout cela reste bon enfant. Leur quotidien va être bouleversé par l'arrivée de Rosie qui va clairement empoisonner leur existence. En effet, celle-ci est une peste et va par tous les moyens leur rendre la vie difficile. Le temps passe mais les rancœurs restent.

J'ai pris un malin plaisir à suivre les coups bas et les sales coups que vont se faire ces soeurs!

Une très belle découverte que je conseille à tous!

L'histoire est éminemment déjantée. Mo et Pa, laissés veuve et veuf par la seconde guerre mondiale avec chacun une fille à charge, unissent leurs destins en ce début des années 50, pour recomposer une famille, dans laquelle les deux gamines, Liv et Em, qui ne peuvent à l'origine pas se blairer, finissent par faire front commun contre la fille commune du couple, Rosie, dont la perversité n'a d'égale que la méchanceté.





Willa Marsh est une virtuose de l'écriture à l'imagination fertile irriguée par son talent. Avec un brio infernal, elle entraîne ses lecteurs dans une histoire de détestation familiale et balaye en à peine 250 pages, la vie de ses personnages. Dans un rythme très soutenu, elle déverse des dialogues ciselés, dont l'humour fait mouche systématiquement. Aucune baisse de forme n'est à déplorer, je suis arrivée au terme du roman essoufflée, tant il faut s'accrocher pour la suivre.





C'est aussi en raison de cette rapidité que j'ai ressenti une infime déception à la fin de cette lecture, comme si l'auteure ne m'avait pas laissé assez de temps pour savourer ses bons mots et ses trouvailles romanesques. J'aurais peut-être aimé connaître mieux le caractère des pestes, approfondir davantage les rebondissements de leurs existences respectives. Mais le parti-pris littéraire de Willa Marsh n'est pas la saga mais le condensé. Au final, il s'agit d'un exercice de style très brillant à l'humour caustique.

C’est l’histoire d’une grande famille, deux des soeurs vivent ensemble dans ce qui a été la résidence secondaire, une demeure très anglaise quelque part sur la côte, isolée, pas trop grande, pleine de souvenirs. Mina est un peu la chef de famille maintenant, vu de l’extérieur on pourrait penser qu’elle s’est sacrifiée toute sa vie mais elle est heureuse, elle a ses livres et ce qu’ils lui apportent l’a toujours rendue ouverte sur le monde, sur les autres. Pour les deux mois à venir, elle va devoir accueillir l’aînée de la fratrie, qui verse lentement dans la démence sénile. Elle le fait volontiers, bien sûr, et les neveux et nièces pas loin vont aider, mais cette famille a, comme les autres, ses secrets et le bavardage inconséquent de qui n’a plus toute sa tête peut provoquer bien des dégâts… Un roman vraiment très attachant qui allie la plus pure tradition britannique à une réelle modernité, c’est super sympa de voir Mina en grande relation épistolaire sur le net (je me suis fait avoir comme une bleue par la révélation finale, rien vu venir !) et en même temps c’est adorable la façon très désuète de voir la vie de Lydie (la nièce, une jeunette), même si ça ne paraît pas très plausible. Il y a des chiens partout, on se promène sur les Landes, on fait des aller et retours du passé à nos jours, avec toujours une petite tasse de thé et on voudrait ne jamais en sortir, rester pour toujours au coin de la cheminée. Une atmosphère enveloppante très réussie.

J'ai lu quelques livres de Willa Marsh (qui écrit aussi sous le nom de Marcia Willet) et je dois dire que j'ai été un peu déstabilisée au début par Meurtres au Manoir, où une pointe de surnaturel vient s'immiscer dans le roman autrement "so british".

L'histoire s'articule autour de quatre personnages qui forment une sorte de carré amoureux, même si en fait l'amour n'est pas leur motivation première. Autour d'eux gravitent deux vieilles tantes adeptes des anciennes croyances et bien décidées à faire ce qu'il faut pour protéger le manoir familial et transmettre leur savoir à la génération suivante, qui n'est pas encore née. Les alliances se font et se défont au gré des plans des uns et des autres, régulièrement contrariés par les hasards du destin... Ca complote, ça médit et en plus ça déborde d'ironie de la part de l'auteur qui garde toujours un œil critique sur ses personnages...

Les meurtres annoncés dans le titre se font attendre, attendre, attendre... ajoutant de la tension à l'intrigue déjà riche en suspense. J'ai bien aimé aussi le dénouement qui semble nous amener à un pallier, comme si tout risquait de recommencer dans quelques temps...

Le moins que l'on puisse dire est que ce "Meurtres au manoir" est décapant ! Sous des airs un peu classiques (la 4ème de couverture nous promet la rencontre et le mariage entre Clarissa, jeune femme un peu effacée et Thomas, jeune veuf au manoir très séduisant), Willa Marsh nous livre ici une histoire qui sort des sentiers battus, une intrigue drôle, excentrique voire un peu trash.



Très rapidement Clarissa et Thomas se plaisent et se marient. Clarissa emménage alors dans un vaste manoir perdu près d'une forêt. En combo avec le manoir, Clarissa hérite des deux tantes de Thomas, deux vieilles chouettes à l'air inoffensif. Ne vous fiez pas aux apparences, ces tantes se révèlent être de grandes manipulatrices qui n'ont de cesse que de trouver un héritier qui pourra perpétrer les rites de magie noire auxquels elles se livrent dans la forêt. Car la Déesse a des désirs précis et seuls des sacrifices réguliers permettent de la contenter 🔪😱.



"Meurtres au manoir" est donc un mélange de magie noire, de grandes manoeuvres et de petits arrangements, chacun ayant en permanence en tête deux coups d'avance sur son prochain. On n'en sort pas rassuré sur la nature humaine mais ce côté noir er mystérieux, très Daphné du Maurier, mérite vraiment qu'on s'y arrête !

J’avais découvert Willa Marsh, l’alias de Marcia Willett, au travers du délicieux ‘Meurtres entre sœurs’.



Ce ‘Journal secret d’Amy Wingate’ est moins prenant dans son quotidien mais nous dévoile à nouveau des femmes imparfaites. Amy Wingate a l’air d’une petite dame de 50 ans sans enfants et sans histoires, mais au fur et à mesure de l’écriture elle est prise par celle-ci et se dévoile petit à petit.



Un livre lent mais néanmoins facile à lire.