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Citations de William Boyle (180)


Aucun rêve, une fois réalisé, ne ressemblait jamais à ce qu'il était à l'état de rêve.
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- La semaine dernière je suis tombé dans la douche. J'ai failli me casser la bite.
- C'est dur de vieillir.
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Dans l'herbe se dresse un monument de taille modeste en hommage aux victimes du 11-Septembre, entouré de petits drapeaux américains plantés dans le sol. Les mots N'OUBLIONS JAMAIS sont gravés dans la pierre;
Beaucoup de pompiers vivent dans le quartier, dit Wolfstein. C'étaient eux, les premiers secours. Je vais pas te débiter tout un laïus, j'étais en Floride quand c'est arrivé. Mais les gens se sont regroupés ici pour regarder le nuage de fumée.
- Quelle horreur, dit Rena.
- En effet. Tout le monde a quelque chose à raconter. Sauf que cette histoire appartient à ceux qui ont perdu un être cher. Leur vie est foutue. Mais ils ne veulent pas en parler. Tous les autres, en revanche, sont intarissables. "J'ai connu un type qui a connu un type." Putain, de nos jours, quand il y a une tragédie, tout le monde en veut sa part.
(page 90)
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On s'en fiche de savoir de quoi tu es le roi. Peut-être que tu es le Roi des Paumés ! Dresse-toi et annonce-le à l'univers !
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Vivre signifie souffrir et passer la plus grande partie de son existence à apprendre à vivre.
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Il était impossible d'aimer véritablement une personne sans l'accepter telle qu'elle était.
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William Boyle
FRANÇOIS BUSNEL : − Pour vous, quel est le rôle de l'écrivain ?
WILLIAM BOYLE : − C'est une question à laquelle je réfléchis beaucoup.
Il y a toujours un centre émotionnel que j'essaye d'atteindre, comme ce que j'ai ressenti quand j'ai regardé les films qui m'ont ému, lu les livres qui m'ont ému, écouté les disques qui m'ont ému. Vous savez, ce que recherche tout art, c'est une façon de donner un sens au monde et une façon de découvrir qui vous êtes au milieu de toute cette folie.
[La grande librairie, 8 septembre 2021]
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C'était un homme bon, un père tendre, et de toute façon les pères n'étaient pas censés être trop câlins, ni vous dire qu'ils vous aimaient, ni vous embrasser le front pour vous souhaiter bonne nuit. Ils étaient censés être durs, n'est-ce pas ? Quelles conneries, tout ça.
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Mais toi tu n'as pas l'air d'être sur les réseaux sociaux, si ? Tu as raison. C'est de la merde, du poison. Tous ces zombies sur leur téléphone, et cette espèce de dingue de président de téléréalité qui passe son temps à twitter n'importe quoi.
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Aucun rêve, une fois réalisé, ne ressemblait jamais à ce qu'il était à l'état de rêve.
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"Réfléchissez. Vous êtes des flics, non ?
Vous êtes censés protéger les gens comme moi.
- C'est mal nous connaître. "
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- Qu'est-ce que tu as entendu ?
- Des trucs dégueulasses.
- C'est pas dégueulasse. C'est la manière que les adultes ont de se montrer leur affection. Et puis t'avais qu'à pas écouter.
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Tout ce qu'elle connaît, elle le connaît grâce aux films.
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Rester seule si souvent la nuit alors qu'elle n'avait que six ou sept ans, ça l'a abîmée. Elle est jalouse des gosses qui ont des mères douces, des mères gentilles, qui plient les vêtements, préparent de bons dîners et se lêchent le pouce pour nettoyer une saleté sur le visage de leur projéniture. Quel manque de bol , quelle arnaque de s'être retrouvée avec cette salope colérique !
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Très tôt, Conway avait appris que les gens n’ont pas pitié de votre souffrance, mais qu’ils veulent l’essorer comme une serpillière pour en faire sortir jusqu’au dernier dollar ou jusqu’à la dernière goutte de sang.
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Mon paternel me battait à coups de ceinture, baisait sa secrétaire, bouffait des côtes de veau cinq fois par semaine. Quand tu penses que le veau, c’est le bébé de la vache. Tu sais ce qu’on leur fait, à ces petits ? On les élève dans des boîtes. Tu parles d’un exemple !
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Toutes ces choses qu'on abandonne. Le vieil homme avait toujours dit que le monde finirait en tas d'ordures. Il n'y aurait ni explosion nucléaire ni déluge, juste des déchets, des tonnes et des tonnes de déchets, et nous en train de nous noyer dedans.
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Ce dont parle Richie, ce n'est pas entiérement nouveau pour Lucia, elle a déjà entendu quelques allusions ici ou là. Les Bracaccio. Le boulot de Papa Vic. Le boulot de Richie. Mais jamais elle n'avait eu droit à une explication aussi claire. "La mafia" , putain.
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Encore des passants avec leurs téléphones. Un tableau moche posé contre une poubelle. Tout d'un coup, la ville semble lourde de tristesse. Ce qu'Amy avait pris pour de l'électricité n'est qu'un cache-misère. Tout change constamment. Elle s'attendait plus ou moins à entrer dans son bar, à revoir ses habitués. Elle pensait que porter ces vêtements-là serait peut-être la clé qui lui ouvrirait les portes de son ancienne vie. Il n'en est rien.
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William Boyle
On est tous des épaves qui avons pas dit notre dernier mot .Tant que c'est pas mort ça peut être réparé.
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