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Critiques de William Hjortsberg (19)
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L'ange de l'enfer

A force de courir après le diable, on finit par lui attraper la queue. Mais comme nous le conseille Shakespeare dans sa grande sagesse, « Vraiment, c'est qu'il faut une longue cuiller à l'homme qui doit manger avec le diable ». Ce cher Harry Angel aurait dû lire La Comédie des Méprises avant de partir à la poursuite de Satan en personne.



A la fin d' Angel Heart. le Sabbat de Central Park de William Hjortsberg et de son adaptation par Alan Parker, Harry Angel que l'on avait quitté en plein désarroi face à l'abominable vérité s'apprêtait à descendre en Enfer , au propre comme au figuré, pour le prix de ses crimes. le roman se terminait. Demeurait un excellent souvenir de lecture et un film noir à souhait que l'on prend toujours plaisir à revoir.

Or il existait une suite, publiée à titre posthume, et l'on se demande quel en était l'intérêt puisque Hjortsberg concluait l'histoire de façon magistrale. J'ai bien tenté de résister à son incantation, mais j'ai craqué. Je l'ai lue.



Dévoiler l'intrigue de L'Ange de l'enfer serait un crime. Sans divulgâcher, on peut dire qu'arrêté par la police new-yorkaise, Harry Angel parvient à s'évader et décide de s'attaquer à Louis Cyphre. Toujours incrédule, incapable de se remémorer son passé - est-il le privé Harry Angel, ou le crooner adepte du vaudou Johnny Favorite?- il quitte les Etats-Unis pour la France où se trouverait Lucifer.

Les sinistres aventures du privé Angel avaient débuté dans un univers urbain, avant de basculer dans les bayous de Louisiane et le surnaturel. Avec L'Ange de l'enfer, elles se poursuivent dans le Paris de la fin des années 50, puis à Rome et au Vatican. Mais quelque part entre les murs des villes européennes, existe un monde mystérieux, celui des sciences occultes et du vaudou. Angel est redevenu Favorite, le gibier est chasseur sur les traces de l'insaisissable Cyphre aux mille visages et aux mille ruses.



J'ai littéralement dévoré le roman, impatiente d'en connaître une nouvelle fois le dénouement, parfois tentée de passer la marche arrière et d'en stopper la lecture quand Hjortsberg prenait la route du Vatican, de Jésus, et des Conciles, craignant un virage de pacotille à la Da Vinci Code. Mais sans Dieu, point de Diable, et finalement, on accepte de poursuivre cette aventure riche de nouvelles trouvailles, comme celle de faire de William S. Burroughs un personnage secondaire, de parcourir avec Favorite les meilleures tables de la Capitale et les meilleurs clubs de jazz. On éprouvait de la sympathie pour ce pauvre Harry Angel, Privé largué et un peu crasseux, on ressent un profond dégoût pour Johnny Favorite, dont le coeur noir prend toute la place. le basculement dans la psychologie du personnage et dans l'intrigue opéré par William Hjortsberg est finalement judicieux, il évite une pâle resucée du précédent. Plus que jamais, qui veut faire l'Ange fait la Bête, et on sort de cette lecture très addictive un peu assommée.
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Difficile en ouvrant Le sabbat dans Central Park de faire abstraction du film d'Alan Parker et de la peur que nous inspirèrent les pales de ventilateur et les ongles longs, et pourtant… Le roman de William Hjortsberg nous entraîne à un rythme effréné dans un New-York effrayant. "C'était un vendredi 13, et la tempête de neige de la veille traînait encore dans les rues comme un reste de malédiction… » Les premières lignes du roman donnent le "la". Harry Angel, le « prince des privés », un poil négligé, un chouïa alcoolique, rencontre le très élégant Luc Cyphre, au 666 Cinquième Avenue, et accepte un nouveau contrat: retrouver Johnny Favorite, un crooner célèbre disparu en 44 après son rapatriement dans un hôpital militaire. Rapide et intuitif, Angel suit les indices, tombe sur des cadavres, et fait d'horribles cauchemars dans lesquels figure toujours Cyphre et son hideux sourire.

Hjortsberg ne ménage pas son lecteur, en nous concoctant une intrigue ramassée dans le temps, tirée au cordeau dans les rues new-yorkaises. Quand Harry Angel rencontre un nouveau personnage, ce n'est qu'une conséquence directe de sa quête initiale. A mesure que l'étau se resserre sur les complices de Johnny Favorite, l'atmosphère se fait oppressante.

Le talent de William Hjortsberg est de distiller dans un univers réaliste et familier quelques gouttes de fantastique, qui à l'instar du supplice chinois, vont finir par troubler les jours et les nuits du détective privé, comme le furent celles de la pauvre Rosemary d'Ira Levin. La trame, moins sensuelle, moins grand-guignolesque que son adaptation cinématographique, nous plonge dans la schizophrénie. Et son final glaçant nous rappelle que si Satan fut le plus beau des Anges, il est aussi omniscient et punit sans pitié celui qui s'adonne au narcissisme







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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Evidemment,évidemment...on revoit "Angel Heart",mais il fallait savoir que ce livre existe,et qu'il a servi de scenario à ce fameux film...

Série noire numéro1771.

Les frissons s'entremêlent,car la lecture nous renvoie cash direct au film sulfureux,et semble avoir été mot pour mot traduite en images,du temps ou Rourke n'était pas défiguré...et même là,peut-être le film en eût été plus fort.

Dans le bouquin,le détective a subi une intervention chirurgicale en revenant de la Seconde Guerre ,alors que dans le film,il est plutôt pas mal,non?

Le livre semble à mes yeux beaucoup plus complexe,autour du dénommé Johnny Favorite,célèbrissime chanteur ,soit-disant,disparu dans un hôpital...il y a ce bonheur de pouvoir ,en tant que lectrice(lecteur),de pouvoir retrouver les pages qui aident à suivre l'enquête de Harry Angel,engagé par Luc Syphre pour retrouver Johnny Favorite...(fabuleux De Niro,comme d'hab!).Car il y a quelques écarts entre le film et le bouquin,malgré tout...C'est le narrateur,Angel,qui parle,et qui de suite nous embarque dans cette enquête très spéciale...

Sciences sataniques,dont le vaudou, sont le pivot du livre,ainsi que la relation de Angel avec une voyante,des herboristes très spéciales,et d'autres personnages adeptes de cultes complètement hors-limites...des rencontres aussi avec des freaks,et pas mal de cadavres...auxquels Angel a rendu visite peu avant...

La fin,un énorme tourbillon...qui,selon moi,diffère quelque peu du film,ou alors,mais je m'étais souvent fait la réflexion ,j'avais sauté une marche,ou deux...Un petit bijou qui se laisse lire en quelques heures,et merci encore à Gill pour ma rencontre avec Christophe le bouquiniste,qui au fil de nos émois littéraires me sortait des trucs pas possibles..".Le Prince des Ténèbres "était au rendez-vous,ce jour-là,et c'est ce dont j'avais besoin,ce jour-là...

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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Le détective new-yorkais Harry Angel est contacté par un certain Luc Cyphre, qui lui demande de retrouver la trace de Johnny Favorite, alias Johnathan Liebling.

Ce dernier, chanteur à succès au début des années 1940, a disparu à son retour de la guerre.

Le détective se lance donc à la recherche de ce chanteur, ce qui va vite l'entrainer dans un monde effrayant et mystérieux.



Si cela vous semble familier, n'en soyez pas surpris(e).

Ce roman a été adapté à l'écran sous le titre d' "Angel Heart", avec Mickey Rourke et Robert de Niro.

Le livre est d'ailleurs aussi disponible sous ce titre.



Avec les romans adaptés au cinéma, pour peu que l'on est vu le film (ce qui est mon cas) se pose un "problème"...



Difficile, voire impossible de ne pas mettre les deux en parallèle est de les comparer.

Par exemple, chaque fois que Cyphre entre en scène, je revois de Niro dans le rôle.



Ceci dit, le roman de Hjortsberg, raconté à la première personne par Harry Angel, est suffisamment fluide et prenant pour que cela n'interfère pas dans la lecture.
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Bon, ici, c'est le film éponyme d'Alan Parker qui m'a accrochée.



Si on le compare au "Nevermore", de William Hjortsberg, dont je n'ai pas produit ici une critique énamourée, "Sabbat à Central Park" bénéficie d'un style plus fluide, pas du tout imitation du XIXème siècle et les personnages sont beaucoup plus crédibles. Il est vrai qu'il s'agit ici de personnages de fiction, sortis donc tout nus de la cervelle de l'auteur, ce qui leur confère beaucoup plus de naturel. L'intrigue est noire à ne plus parvenir à tourner vos pages si vous n'allumez pas la lumière, Mais, et on le déplorera, rien, hélas ! de cette atmosphère très glauque et vraiment digne de Lucifer, instillée par Parker et le jeu aussi bien de De Niro que de Mickey Rourke.



Quelques changements par rapport au scénario : tout se passe à New-York et les scènes vaudou se déroulent à Central Park et non en Louisiane. Il n'y a pas non plus ce final magnifique, avec la "descente aux Enfers" de Johnny Favorite. La dernière phrase, très narquoise, est par contre tout à fait dans l'esprit du film. Ah ! oui, j'ai eu l'impression qu'il y avait aussi moins de scènes à connotation sexuelle. Les messieurs s'en plaindront sans doute, les dames - vous faites comme vous voulez, les filles ! ;o) Pour ce qui est de l'étrangeté et de la sauvagerie des meurtres, par contre, rien ne manque. A noter aussi que, dans le roman, nous avons un "Luc" et non un "Louis" Cypher (ou Cyphre) et que celui-ci se compromet jusqu'à porter un turban pour une incarnation ignorée du héros. Parker a "gommé" le turban - il a bien fait. ;o)



Bref, j'ai plutôt aimé et je vous conseille de lire "Sabbat à Central Park". La question que je me pose - et que vous vous poserez - est pourtant très délicate : avant ou après avoir visionné le film, qui lui est (une fois n'est pas coutume) de beaucoup supérieur ? Là-dessus, je fais confiance à votre instinct - pourvu que vous n'ayez pas l'idée baroque de faire les deux en même temps : ça ne marcherait pas. Mais, quoi qu'il en soit, si vous aimez les bons films fantastiques, je ne pense pas que le roman dont est tiré "Angel Heart" vous détourne de regarder le film d'Alan Parker. Bien au contraire : il vous y encouragera. Bonne lecture et bon visionnage ! ;o)



Pour ceux que ça intéresserait, ma fiche sur le film "Angel Heart" est ici :



http://notabene.forumactif.com/t15596-angel-heart-alan-parker
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Un roman d’une formidable originalité, avec une fin stupéfiante



Qui était ce client dont le nom biscornu faisait fourcher la langue ? Quelle était donc cette ombre après laquelle courait le détective Harry Angel ? Entraîné dans un tourbillon de vaudou, violence et voyance, il comprit enfin - mais trop tard - que c'était une énorme farce... et qu'il en était le dindon.



Adapté au cinéma sous le titre Angel Heart, avec dans le rôle principal Mickey Rourke, ce court roman est un whodunit décalé à l’atmosphère inimitable, qui se lit d’une traite. Mais le film est résolument fantastique alors que le livre peut être qualifié d'insolite, de décalé, mais pas de fantastique. En tout cas, je ne l'ai pas perçu comme tel.



Ce qui est sûr c'est que l’auteur fait preuve d’un talent extrêmement novateur, et nous bluffe avec cette enquête complètement atypique. Le récit est fluide, bien écrit, sans temps mort, sans gras. Jusqu’au final bluffant. Oui, je vous le dis la chute est stupéfiante, c’est vraiment du grand art !


Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Y'a pas si longtemps, un grand gaillard de libraire m'avait conseillé de mater un film avec Mickey Rourke et Robert De Niro appelé Angel Heart. On avait causé Nouvelle-Orléans et Amérique de la première moitié du XXe et le conseil était tip top, cousu sur-mesure as usual.



Il s'avère qu'Angel Heart est adapté d'un roman que j'ai direct eu envie de me procurer après avoir maté le film.



Pour ceux que ça botte, le film a été réalisé par Alan Parker (à qui on doit The Wall, Midinight Express, Birdy, ou encore La vie de David Gale) en 1989. Le film a bien vieilli et n'est pas si dégueu que ça compte tenu des clichés hollywoodiens qu'on peut trouver sur le vaudou pour tenir en haleine le spectateur.



Le sabbat de Central Park est assez différent du film, l'intrigue se passant uniquement à New-York dans l'Amérique d'après guerre sous fond de jazz et de lieux lugubres.



Un privé, Harry Angel est recruté par un certain Luc Cyphre (bon ok t'as pigé la référence t'es un cador minou) afin qu'il retrouve une personne disparue. Angel va vite se retrouver mêlé à une série de meurtres qui tournent autour de magie noire et d'animaux sacrifiés.



Comme le film, le bouquin est ficelé grâce à deux trois anecdotes sur le folklore vaudou, plongeant le lecteur dans un stéréotype flagrant. C'est un peu relou quand tu t'en rends compte mais à force ça finit par passer et on s'laisse séduire (un peu).



Bien inspiré par Faust, Hjortsberg fait mouche et décrit la descente aux enfers d'un détective à qui on s'attache (surtout si t'as vu le film avant comme moi et que t'y colles la gueule de Mickey Rourke à l'époque où il aurait pu faire le frère jumeau de Bruce Willis). L'auteur est quand même sacrément fortiche pour foutre des éléments fantastiques dans un cadre bien réel, pour le plus grand bonheur des petits malins qu'ont envie de savoir la suite (genre toi).



Malgré le fait qu'il soit classé en littérature "blanche", on peut trouver cette pépite en Folio SF même si pour moi on est plus sur du polar (d'ailleurs il était d'abord sortie en Série Noire chez Gallimard...). Mais chui libraire pas éditeur, ça m'regarde pas.



Quoiqu'il en soit, y'a sûr moyen de passer du bon temps en se bouffant la peau des ongles, que ce soit dans un train ou le cul calé dans son canap'.



Ciao !
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Voilà bien un roman qu'il faut absolument lire. Et si comme moi vous avez la chance? de ne pas avoir vu son adaptation cinéma par Alan Parker, alors vous pourrez apprécier ce polar noir comme il se doit.

Polar ou roman d'horreur c'est vous qui déciderez. Une chose est sûre l'auteur ne se refuse rien, personne n'est a l'abris.

La force de ce roman COURT ET INTENSE est que l'auteur nous ballade( à travers New York) de bout en bout et ne nous laisse aucun répit.

Bonne lecture à tous,

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Nevermore

Un titre à la Poe, c'est ce qui m'a accrochée, c'est sûr. L'action se situait en outre dans les années vingt, aux Etats-Unis : c'était bien aussi. Mais j'aurais dû suivre mes petites habitudes et me rappeler que les romans dont les auteurs utilisent, souvent en tant que détectives amateurs, des personnages ayant vraiment partagé notre réalité - ici Sir Arthur Conan Doyle et l'illusionniste Houdini - ne sont pas du tout ma tasse de thé.



Bon, il y a de l'humour, je ne dirai pas le contraire mais ... c'est d'un pesant, tous ces crimes qui se succèdent comme une reproduction des morts les plus fameuses imaginées par Edgar Poe en personne ... Tout ça dans l'entourage d'Houdini, lequel est évidemment visé.



Bref, un roman que j'ai laissé tomber après en avoir dépassé la moitié. Peut-être aurez-vous plus de chance ? ... ;o)
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L'ange de l'enfer

Qu'est -il arrivé à l'auteur entre la parution du Sabbat dans Central Park et cette suite inégale et sans doute pas très utile?

Il a vieilli vous me direz, mais cela justifie t-il la quasi totale de verve et de talent qui habitaient ce fameux premier épisode?

Là où Angel Heart était court, intense et palpitant, cette suite pour moi est loooongue, insipide et sans âme. Peut être l'auteur aurait-il du commencer par la fin, beaucoup plus en phase avec l'original et tellement plus prometteur.
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

« Angel heart » est un roman qui part comme un polar bien écrit mais un peu trop classique, avant d’incorporer peu à peu des touches d’occultisme pour le faire basculer dans le fantastique.



On met en réalité beaucoup de temps à vraiment entrer dans cette intrigue emberlificotée tournant autour de la culture afro-antillaise des rites du vaudou, qui manque parfois de rythme et ne se démarque pas franchement des autres polars, mais tout s’éclaire enfin dans les dernières pages, avec la fermeture d’un piège diabolique sur l’enquêteur, lui-même la propre cible de ses recherches.



Polar fantastique new-yorkais, « Angel heart » séduira sans nul doute les amateurs du genre par son jeu de piste permanent et son ambiance mystérieuse de magie noire.



Malgré quelques qualités, il demeure pour moi tout juste honnête.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Comment ne pas regretter d'avoir tout d'abord vu le film d'Alan Parker (excellent au demeurant et très proche de l’œuvre originale) avant d'avoir lu le livre de Hjortsberg !

Et pourtant il suffit comme moi de laisser passer quelques années pour que le charme envoutant de ce New-York des années 50 avec son détective typique des romans noir opère tout son charme malgré tout.

Un début d'histoire pas extraordinaire en fait, on s'ennuierait presque si ce n'était ces petites touches de fantastique disséminés progressivement qui nous donne envie de progresser et puis dans sa deuxième partie tout s'emballe, la descente aux enfers commence et n'en finit plus; on le termine du coup très vite (tout juste 254 pages en poche). La fin du livre est presque hallucinante et si vous n'avez pas vu le film vous serez complétement bluffé par cette histoire.

Pas besoin d'aimer le style "Série Noire" pour apprécier même si il faut un peu se forcer au début mais vous ne serez pas près d'oublier ce Falling Angel traduit en France par "Le sabbat dans Central Park".
Lien : http://mecaniquepopulaire.bl..
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L'ange de l'enfer

Se plonger dans cette suite de le sabbat dans Central Park est facile pour tout spectateur qui a visionné au moins une fois dans sa vie Angel Heart l'adaptation cinématographique magistrale d'Alan Parker ( 1987 ). Retrouver Harry Angel, interprété à l'époque par Mickey Rourke - encore beau gosse et acteur surdoué - et Louis Cyphre ( incarné de son côté par le génial Robert de Niro), dans un fascinant jeu de chat et de la souris est - même si pas forcément bien écrit ( ou mal traduit ?) - très plaisant surtout que l'histoire est toujours ancrée dans les années 50 entre New York ( un peu ) et Paris ( beaucoup ). Les thèmes du vaudou, du satanisme, du jazz sont tous les trois abordés dans un Paris d'époque et le chemin parcouru par le héros en quête de vengeance est sans cesse en proie au(x) démon(s) de son passé, et se heurte au zèle de certains flics qui font tout pour le démasquer. La fin du roman monte en puissance dans les derniers chapitres pour atteindre un paroxysme proche de l'orgasme tellement elle est bonne et dévoilée dans les dernières lignes du roman qui ne pouvait pas mieux s'achever. La lecture de l'été et de la rentrée.

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Angel Heart : Le Sabbat dans Central Park

Voice un roman qui commence comme un roman noir style Raymond Chandler mais qui dérive lentement mais sûrement vers le fantastique. Les quatre derniers chapitres sont à tomber par terre ! L’auteur clôt son roman par une fin parfaite pour un roman de ce genre ! Il est aussi possible de prolonger l’expérience de cette lecture en visionnant l’adaptation faire par Alan Parker.
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Nevermore

Je me suis arrêté à la page 60. En 60 pages, je me suis endormie 7 fois en le tenant alors qu'avant ça, j'étais en pleine forme.

Le style d'écriture est soporifique, les détails inintéressants, trop alambiqué à mon goût. J'ai juste envie de secouer l'auteur et lui dire "viens-en au but!!"

Et j'aimerais qu'on m'explique pourquoi et comment un chroniqueur sportif peut entrer dans les scènes de crimes sans difficulté comme si c'était un flic?

Bref. C'est avec grand plaisir que j'abandonne ce livre et que je l'abandonnerais deman dans une boîte à livres pour faire souffrir quelqu'un d'autre.
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Nevermore

Grande fan de Conan Doyle et de Poe, j'ai été ravie de me plonger dans ce roman noir où le tueur en série utilise comme support si je puis dire les différentes histoires d'Edgar Allan Poe pour éliminer des personnes qui ne semblent pas avoir de connexions entre elles et pourtant.

Face au créateur de Sherlock Holmes (qui est un ardent supporter du spiritisme), voici Ehrich Weisz aliais Harry Houdini, l'illusionniste qui de son côté, dénonce tous les trucs de cette pratique.Une amitié parfois mise à rude épreuve, va se nouer entre les deux hommes si différents.

Les deux hommes vont s'associer pour lutter contre le tueur qui se rapproche doucement de Houdini, tandis que Poe entame un dialogue régulier avec Doyle.

Au milieu 2 femmes : la seconde épouse de Doyle, Jean, qui partage ses convictions et non pas l'épouse d'Houdini, mais une étrange créature,Opal Crosby Fletcher, illusionniste elle aussi, veuve de Walter Clarke Fletcher et devenir l'oracle des 400 familles qui comptent dans l'Amérique des années 20 et de la prohibition. Envoûtante, terriblement attirante, elle dirige toute son attention sur Houdini, dont certaines certitudes vont se fissurer.

"Nevermore" est évidemment une référence à l'un des plus célèbres poème de Poe, le corbeau en français qui débute comme un conte inquiétant et nous montre la force du lien qui nous attache encore à ceux qui sont morts et nous hantent, sans retrouvailles dans l'au-delà...

Un excellent moment de lecture bien menée et même si on peut se douter de l'identité du tueur, il faut se laisser mener par le bout du nez pour le plaisir de la lecture.
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Nevermore

Excellent roman, j'ai pris un véritable plaisir de lecture à m'immerger dans cette période en compagnie de Conan Doyle et d'Houdini ! G-é-n-i-a-l !
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Nevermore

Une enquête agréable à suivre, même si elle n'offre rien de très original, et dont l'intérêt principal repose sur le tandem Houdini-Conan Doyle, détectives improvisés qui vont conjuguer leurs talents et surtout confronter leurs idées quant au spiritisme. En effet, on connaît la ferveur du père de Sherlock Holmes en matière de contact avec l'au-delà, alors qu'Houdini, en illusionniste talentueux, s'est toujours montré un ardent dénonciateur des ficelles "attrapes-crédules" du spiritisme.

William Hjortsberg crée une ambiance des plus plaisantes, transcrivant au mieux la société de l'époque, donnant notamment un bon aperçu des moeurs d'alors. Il parvient de plus à rendre crédibles ses deux héros, vite attachants et n'hésitant pas à user d'humour.

L'idée des meurtres mettant en scène des nouvelles de Poe est par ailleurs assez originale. On pourra, dans la même veine mais se déroulant à une époque différente, lire avec autant de plaisir "Les nuits blanches du Chat botté" de Jean-Christophe Duchon-Doris (c'est ici les "Contes de ma mère l'Oye" qui servent de cadre au meurtrier).
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Nevermore

Un ovni. Juste bizarre. Jugez plutôt : dans l'Entre-deux-guerres à New-York, un criminel aligne des meurtres sordides, inspirés à chaque fois par des histoires macabres d'Edgar Poe. Comment résoudre ce mystère, sinon en associant deux cerveaux ... Houdini et Conan Doyle !

Pour les amateurs de littérature, les passionnés de mystère, les fanas du gore et aussi, surtout, ceux qui aiment s'amuser: un bouquin bien agréable, sans prétention (malgré ses héros) , bien sous tous rapports
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