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3.63/5 (sur 168 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kilmarnock , le 25/11/1936
Mort(e) à : Glasgow , le 05/12/2015
Biographie :

William McIlvanney est le grand auteur de polar écossais. Né en 1936, ce fils de mineur étudie à Glasgow et devient professeur d’anglais.

"Docherty" (1975) qui retrace la vie d’une famille de mineurs écossais au début du XX° siècle lui vaut de nombreux prix.

Trois de ses romans policiers, appartenant au genre du roman noir, mettent en scène le détective Jack Laidlaw: "Les Papiers de Tony Veitch", "Laidlaw" et "Étranges Loyautés", auquel il convient d'ajouter "Big Man", dont la fin devient l'un des éléments de l'enquête de Laidlaw dans "Étranges Loyautés".

Source : http://www.bibliosurf.com/William-McIlvanney
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William McIlvanney - Living With Words | GFF 2015 | The Skinny Magazine


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant les monstres étaient moins exotiques et, en même temps, plus difficiles à éviter. Il buvait trop, pas pour le plaisir, simplement il sirotait systématiquement comme on absorbe un poison lent. Son mariage ressemblait à un labyrinthe dont personne n'avait jamais dessiné le plan, une infinité d'habitudes, de blessures, de trahisons, autant de chemins sur lesquels Ena et lui-même avaient erré séparément, se rencontrant occasionnellement via les enfants. Il était policier , inspecteur de police et de plus en plus, il se demandait comment c'était arrivé. Et il avait presque quarante ans.
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Ceux qui aiment la vie prennent des risques, ceux qui ne l'aiment pas une assurance.
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Elle prit une cigarette dans mon paquet, l'alluma et me la tendit. J'aime cette manière dont une femme est capable de faire du moment qui passe une cérémonie. La société est peut-être une distorsion masculine de la réalité, mais la civilisation est féminine. Je me sens toujours désarmé par les petites attentions.
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La femme qui sortit du box sur le côté était inattendue. Une femme comme elle ne pouvait être qu'inattendue. Dans les vingt-cinq ans, séduisante, elle avait cet air de compétence dans son rôle qui fait que les hommes comptent leurs hormones. Elle sourit une fois à Harkness, qui eut envie qu'elle sourît une seconde fois.
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Ce n'est pas une ville. c'est une gueule de bois, déclara Laidlaw à voix basse. Une lendemain où on ne se rappelle même pas ce qu'on a commandé la veille. S'amuser , d'accord, mais les conséquences sont toujours un choc pour l'organisme et Glasgow n'est qu'une série de conséquences, chaque jour de la semaine.
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C'était aussi étrange qu'un homme gravant sa propre épitaphe. Il était là, assis, l'air d'un vieux, gentil, charmant, désespéré. Il se dégageait de lui une sensation de défaite aussi forte que l'odeur de putréfaction. Pourtant, il parlait sans émotion, comme s'il faisait tout simplement un commentaire. C'était comme s'il s'était réduit lui-même à l'état de reflet de sa propre existence.
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Elle était en train de passer des écritures dans un livre de comptes, calculant vraisemblablement quand se situerait la fin du monde. Elle ne le regarda pas. Tandis que la pointe du stylo qu'elle tenait dans la main droite rebondissait sur des chiffres compliqués, sa main gauche avait fait tourner le registre à son intention.
- Vous, c'est une chambre simple ? dit-elle.
Elle personnalisait la fin idéale d'une journée dégueulasse, brusque, dédaigneuse et exactement aussi agréable qu'une brûlure aux fesses. Harkness fixa le sommet de sa tête, choisissant l'endroit où tomberait la hache.
- Seulement si vous c'est un bungalow, dit-il.
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Laidlaw renonça. Il respectait trop le milieu dont elle était issue pour discuter. Elle était de cette race qu'il connaissait.
Ils étaient les martyrs de la décence, jusqu'à traiter la mort avec cette politesse instinctive, cette bonté non officielle, non codifiée. On ne trouvait pas leur nom à un quelconque tableau d'honneur, mais Laidlaw pensait que c'était les meilleurs d'entre nous parce qu'ils faisaient le bien tout naturellement, par leurs actes. Ils n'étaient pas voués à Dieu ni à des principes politiques élevés, mais à une générosité quotidienne non contrainte, à rendre la vie plus supportable pour les autres et eux-mêmes. Et ils étaient légion.
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Les truands, les vrais, sont essentiellement conservateurs, peut-être parce qu'il leur faut prendre la loi très au sérieux et qu'ils ne peuvent agir de manière efficace que lorsque les règles sont respectées. p. 99
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La plupart des gens ne peuvent supporter la gentillesse. Cela compromet l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes. Nous passons tellement de temps à essayer d'être durs que nous ne voulons pas changer les règles. Cela nous donne mauvaise conscience. Comme si les gentils trichaient.
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