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Critiques de William Olivier Desmond (157)
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Cellulaire

Un 1er octobre comme tant d’autres, l’Impulsion a changé la face du monde. Toutes les personnes s’étant servi de leur téléphone cellulaire ont reçu cette impulsion et se sont transformées en zombies agressifs. « Dès qu’on passe un appel ou qu’on décroche, on reçoit… comment dire ? Une sorte de message subliminal, j’imagine… un message qui vous rend cinglé. On dirait de la science-fiction, mais je suppose qu’il y a quinze ou vingt ans, on aurait pris les portables tels que nous les connaissons aujourd’hui pour de la science-fiction. » (p. 62) Les rares personnes épargnées tentent d’échapper aux hordes de « siphonnés » qui les attaquent pour les dévorer. Les jours passants, les siphonnés se calment et se rassemblent pour mettre en place un nouvel ordre, sans se parler, uniquement sous la poussée d’un esprit de groupe. « Ils nous ont mentalement trafiqués. Et pas qu’un peu. Nous n’avions aucune chance. » (p. 324) Tout cela n’est pas du goût de Clay, Tom, Alice, Jordan et quelques autres. D’après la rumeur, il existerait un endroit si isolé qu’aucune onde téléphonique n’y parvient. Est-ce là qu’il faut se réfugier ? Si oui, pourquoi les siphonnés encouragent-ils les normaux à s’y rendre ? « Restons-en à l’idée que l’homme est parvenu à dominer la planète grâce à deux traits essentiels : le premier est l’intelligence, le second est sa volonté absolue d’éliminer tout ce qui voudrait se mettre sur son chemin. » (p. 188 & 189)



L’auteur a dédicacé son roman à l’écrivain Richard Matheson et au cinéaste George A. Romero. Sous ce haut patronage de science-fiction et d’horreur, il faut surtout voir un lecteur/spectateur qui reconnaît ses influences et salue ses maîtres. Je suis une légende de Richard Matheson évoque une humanité infectée par un virus qui n’est plus composée que de vampires. Quand le monstre devient la norme, la normalité devient monstrueuse et le dernier homme sur terre n’a plus droit de cité. La nuit des morts vivants de George A. Romero présente une réflexion similaire : le vivant est-il tout puissant ? Est-il la norme ? Le monde peut-il tomber entre les mains des morts ?



Pour en revenir à Cellulaire, faut-il le lire ? Oui, sans aucun doute. Et le plus effrayant, finalement, ce ne sont pas les zombies qui essayent de vous bouffer les guiboles, ce sont surtout ces petits objets dont on peut si mal se passer, vous savez, les téléphones portables…

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Dôme - Intégrale

Ah Dôme ! Enorme envie de lire ce livre en deux parties mais manque de temps. Et puis ça y est j'ai enfin réussi a avaler les 1200 pages réparties sur les deux tomes.

Et si l'attente fut longue la déception fut à la hauteur de l'attente. J'ai connu des livres lents a démarrer, ou il fallait sortir les rames pour avancer, mais en règle générale, ça valait le coup. Mais ici ce n'est clairement pas le cas. Ce pavé est indigeste, les personnages ne m'ont procurés aucune empathie, sauf peut-être Junior, seul personnage vraiment travaillé et possédant un certain intérêt.

Il ne se passe quasiment rien pendant tout le premier tome. Un dime tombe mais bon, ça n'affole pas plus que ça les habitants de Chesters Mill's, a part Dale Barbara qui semble un peu plus intelligent que mal moyenne.

Trop de personnages pour trop peu d'utilité. le titre est a mon gout mal trouvé. Si on n'avait pas la jolie couverture qui nous montre le dôme et le titre Dôme écrit en gros, on aurait peut-être été plus intéressé lorsque tout le monde essaie de savoir ce qui tombe sur la ville. Car on entend parler du dôme a partir de la page 150. Mais nous ça ne nous surprends pas plus que ça. Aucun effet de surprise.

Le final arrive parce qu'il en fallait bien un mais on voit bien que ce n'est pas trop réfléchi. Peu de détails et d'explications. Stephen King voulait faire un huit clos et il a eu une très bonne idée. Hélas il s'est trop étendu dans d'interminables longueurs qui n'apportent que peu d'intérêt.

Un dernier point et pas des moindre, le noms de personnages. Etant donné de la quantité de protagonistes, un nom et prénom aurait largement suffit. Mais non, il a fallu qu'il rajoute des surnoms et des diminutifs.

Trop c'est trop. Cela a beau être Stephen King ça n'excuse pas tout. On est a des années lumières d'un roman comme Shinning par exemple. Dommage, cela avait pourtant l'air bien.
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Dôme - Intégrale

Mais quel monument que ce bouquin ! L'un des meilleurs de Stephen King.

Il m'a cependant fallu un petit temps d'adaptation, parce que la multiplicité des personnages a eu tendance à m'égarer et j'ai craint de ne pas m'y retrouver, mais c'était bien mal connaître le maître et son souci du détail, qu'imaginer qu'il ne nous décrirait pas chacun d'eux avec son brio habituel, aussi bien concernant les gentils que les méchants. Et ça, croyez-moi, c'était du high level, même si on n'a pas vraiment le temps de s'y attacher, mais le récit n'est pas fait pour ça. On s'y retrouve très bien, on est comme dans des Charentaises, et c'est le principal.

Donc, il ne reste plus qu'à prendre une grande inspiration et à s'attaquer à ce premier volume de Dome, petit pavé de 650 pages... ça se mange sans faim.

Quant à l'histoire, tout le monde l'a déjà racontée, fatalement, et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter.

Chester Mill est coupée du monde par un dôme infranchissable. Dehors, l'armée tente de détruire le champ de force qui isole la ville, dedans, la panique se mêle à l'espoir d'une libération rapide. Dale Barbara (Barbie pour les intimes) se retrouve à la merci du conseiller Jim Rennie (l'horrible Big Jim) qui profite de la situation pour asseoir son autorité et prendre le pouvoir sur les habitants, avec l'aide de son alliée, la police. Il ne recule devant aucun stratagème pour arriver à ses fins.

Mais la grande question est quand même d'où vient ce dôme ? qui l'a placé là ? dans quel but ? Mystère... et place au Tome 2

Je me suis précipitée sur le tome 2 de Dome à peine le tome 1 refermé. Fameux dome sorti de nulle part et qui semble indestructible. On en apprend un peu plus sur lui au fil des pages, mais c'est surtout les rapports humains qui sont au centre de l'attention. Humains ou cobayes, puisque le reste des États-Unis va observer les habitants prisonniers du Dome comme s'ils visitaient une sorte d'aquarium ou zoo géant.

À l'intérieur, Big Jim fait régner la terreur et sa folie des grandeurs alliée à sa soif de pouvoir le mènera à tous les excès. Dérapages de la société à tous les niveaux, l'ambiance pesante nous submerge, nous aussi. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais ce livre est décidément un incontournable.
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Cellulaire

Je me suis laissé facilement embarqué dans ce récit.

L'histoire est rudement bien menée.

La fin est une fin de Stephen King avec un soupçon d'espoir.

Malgré tout, je n'aurais pas peur de répondre au téléphone, le monde est devenu si bizarre que plus rien ne me surprend… Et puis les zombies ne sont pas si demeurés que ça… Enfin, d'après Stephen king !

Je vous laisse découvrir ce roman, si ce n'est déjà fait !



Extrait :

Stephen King vit dans le Maine avec sa femme, la romancière Tabitha King. Il ne possède pas de téléphone portable.



À vous de décider si vous vous en débarrassez ou pas ! (moi, j'en ai un, et je le garde...)



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Cellulaire

Ce n'est pas mon Stephen King préféré mais je me suis tout de même laissée embarquer par cette histoire ni vu ni connu.



Une histoire de zombies à la sauce King voilà de quoi titiller ma curiosité surtout que je suis plutôt fan de walking dead.



J'ai trouvé l'idée de départ vraiment amusante. Le 1er octobre (on ne sait pas quelle année) toutes les personnes qui reçoivent un coup de téléphone (portable d'où le nom cellulaire) se transforment en zombies. C'est l'impulsion.



C'est vraiment pas de chance pour Clay qui vient juste de signer un énorme contrat pour sa BD. Celui-ci s'est séparé de sa femme il y a 4 mois, celle ci faisant plus ou moins bouillir la marmite et ayant marre de le faire. Il aurait enfin pu montrer que ses dessins n'étaient pas qu'un passe temps.



Au lieu de ça, il assiste à des scènes de carnages avec Miss Brunette qui déchiquette le cou de Miss chicos. Le pauvre teckel n'a pas le temps de traverser la rue qu'il se fait aplatir comme une crêpe.



Un homme qui arrache l'oreille d'un chien, un autre qui court à poils en tenant des antennes dans les mains.



Dans ce grand n'importe quoi, Clay fait la connaissance de Tom et de la jeune Alice. Tous les trois, ils partiront à la recherche de Johny, le fils de Clay.



Les siphonnés sont au départ très agressifs. Puis finissent par changer de comportement, se réunissant en troupeaux. Ils développent peu à peu un pouvoir de télépathie.



Je n'ai pas trouvé l'histoire déplaisante à lire mais je m'attendais à plus d'actions, plus de peur. Quand on lit du king c'est pour flipper. J'imaginais plus quelque chose de l'ordre de walking dead. De plutôt trash.



Je n'ai pas trop adhéré à l'histoire de lévitation. La télépathie passe encore mais des zombies qui lévitent. Bof. Peut mieux faire Stephen.



Enfin le dernier point négatif, les zones d'ombres. On ne sait pas qui a lancé l'impulsion et pourquoi. On ne sait pas non plus ce que devient vraiment son fils.



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Cellulaire

Pour le moment, c'est le plus mauvais King que j'ai lu à ce jour.

L'histoire est tirée par les cheveux :des zombies télépathes qui volent et qui kiffent la zic un peu pourave...HUM ! Même prit au second degrés, la mayonnaise n'a pas prit...j'ai trouvé que c'était "too much" ! Même le dénouement me laisse perplexe. Les personnages ne sont pas vraiment intéressants, le style est pauvre, quant à la fin du livre, c'est une fin ouverte qui laisse libre court à l'imagination du lecteur ; en revanche, elle n'éclaire pas non plus sur le pourquoi du comment de tout ce merdier.

Deux étoiles pour l'idée : des bigophones qui détraquent les gens c'était sympas. Deux étoiles pour le début qui est pas mal non plus, sinon je ne vous recommande pas ce livre : King a écrit beaucoup mieux !
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Cellulaire

Cellulaire ne fera certes pas partie de mes romans préférés de Maître King. Il n'en est pas moins fort intéressant et offre un "agréable" moment de lecture entre... deux cauchemars.



J'ai trouvé beaucoup de réminiscences dans cet ouvrage. Pour résumer, je dirais qu'il se situe à mi-chemin entre l'excellent Je suis une légende de Richard Matheson et le non moins formidable Fléau de Stephen King lui-même. L'auteur nous place en effet d'emblée en plein apocalypse : le 1e octobre, à 15h03(ah ce petit détail qui fait tellement de différence...), le système de téléphonie cellulaire envoie une Impulsion à tous les utilisateurs en cours, les transformant tout à coup en féroces barbares ivres de violence et d'agressivité. Un point de départ qui rappelle diverses oeuvres telles World War Z. Le point de vue narratif se focalise sur Clay, dessinateur de BD, premièrement déboussolé par cette brusque irruption de la folie furieuse dans la réalité. On le serait à moins...



Le cheminement de l'intrigue respecte des codes globalement classiques, en y incorporant bien sûr des touches propres à King. Le dénouement peut surprendre mais personnellement, ne me déçoit pas.

L'atout majeur du roman, pour moi, tient en l'utilisation du téléphone portable comme source de cette rupture dans la civilisation. Ces petits appareils ont totalement conquis la planète et il a même fallu inventer un nom pour définir la phobie de perdre son portable  (n'en souffrant pas, je n'ai pas retenu le mot). A partir de cette donnée de quasi universalité de la détention de téléphone, il est aisé de comprendre l'impact qu'aurait une impulsion telle que décrite dans le livre.

King révèle ainsi la propension à dépendre de cette technologie. Je crois également qu'elle a induit des changements dans nos comportements, dont un certain abaissement de la politesse et du civisme (il n'y a qu'à songer à l'horrible sonnerie qui retentit pendant une séance de cinéma!!!!). Poussé à l'extrême, ça peut donner les premières pages fort rudes et violentes du roman. Mais ce n'est ici qu'extrapolation de ma part.

En tout cas, Stephen King démontre à nouveau avec Cellulaire la fragilité de la civilisation et combien le retour à la barbarie peut s'effectuer rapidement. Inquiétant, même en ôtant les éléments strictement fantastiques de l'intrigue.



En conclusion, il s'agit d'un roman à lire pour les amateurs de King, de frissons horrifiques et de situations post-apocalyptiques. Ou pour tout curieux. Et puis, King reste toujours aussi bon dans son rôle de conteur. Les horreurs qu'il dépeint se compensent avec les thèmes de solidarité et d'amitié qu'on retrouve ici comme dans tous ses livres. Et ça, ça fait du bien. S'il offre généreusement des cauchemars, il donne également de l'espoir. On dit Merci qui? Merci Monsieur King!
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Dôme - Intégrale

Parmis toutes les personnes qui m'entourent et qui lisent du King comme moi, peu ont été à avoir apprécier Dôme.

Cette histoire écrite en deux gros volumes à de quoi peut-être en décourager certains. Pourtant de mon côté j'ai grandement apprécié cette lecture.



Dans la petite ville tranquille en apparences de Chester Mill, du jour au lendemain ou plutôt en quelques instants, cette petite bourgade se retrouve isolée du reste du monde par un Dôme qui apparaît et place la ville sous cloche, laissant ses habitants livrés à eux mêmes.



Dale Barbara, ancien militaire et vétéran de la guerre en Irak se retrouve à reprendre du service pour essayer de trouver une solution et surtout de contenir la panique qui gagne la ville.

Mais c'est sans compter sans Big Jim... un Shérif aux affaires douteuses qui organise sa propre milice et qui gère la ville d'une main de fer. Dale Barbara en fera les frais comme bon nombre d'habitants.



J'ai trouvé personnellement ce roman en deux volumes excellent. Le seul reproche que je pourrais faire sur cet ouvrage c'est qu'il y a beaucoup de personnages, mais genre vraiment beaucoup. Mais hormis ça, je ne vois pas ce que l'on peut lui reprocher.

Certains m'ont dit qu'ils n'avaient pas aimé la fin ou qu'ils ne l'avaient pas comprise.



Personnellement j'ai vraiment apprécié cette lecture où la résistance s'organise face au Cartel de Big Jim et des personnages hauts en couleurs comme des fanatiques religieux complètement camés et avec une pointe de fantastique.

Non, vraiment très bon Stephen King. De toute façon, pour l'instant je dois être à une douzaine ou une quinzaine de King que j'ai pu lire et aucun ne m'a déçu pour le moment. Pas même Dôme qui est il est bien vrai, très dense.
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Cellulaire

Dans ce roman-catastrophe, Stephen King s'est sûrement souvenu de "Je suis une légende" de Richard Matheson : le cataclysme qui efface la raison de tous les possesseurs de téléphone portable, les transformant en fous furieux, modifie l'humanité, de telle sorte que les "normaux", ceux qui ont survécu et ont gardé leur raison, deviennent minoritaires et doivent lutter pour leur survie. Comme le héros solitaire de Matheson, les derniers hommes sont pourchassés, puis dominés par les mutants.



Cependant, King s'éloigne un peu de son modèle en imaginant ces mutants comme les créateurs d'un ordre nouveau, grégaire et télépathique, et les derniers humains forment aussi des groupes plus ou moins organisés. Celui du personnage principal, que nous suivons tout au long de l'histoire, nous change un peu du héros unique qui sauve le monde entier par ses seules forces. Ici, on pensera au grand roman de King, "Le Fléau", où de la même façon, des communautés de personnages se forment et se combattent entre elles.



Comme dans "Le Fléau" encore, nous lisons un roman d'aventures du sous-genre "post-apocalyptique" : voyage dans un Nord-Est des Etats-Unis ravagé, survie sur le pays, scènes d'horreur, en somme toute l'imagerie des Walking Dead. On a droit à une jolie galerie de personnages, certes bien moins riches et fouillés que ceux du Fléau ("Cellulaire", pour un roman de King, est assez court, 530 pages seulement), mais l'auteur n'échappe pas aux clichés : comme dans tous les films-catastrophe, on a droit àune histoire de famille, figure imposée et lassante de l'imagination morale américaine. Dans l'ensemble, j'ai été bien moins sensible à ce roman qu'aux autres du même auteur. C'est quand même un bon passe-temps.
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Cellulaire

Suite à un curieux phénomène, baptisé «Impulsion», tous les gens à proximité de téléphones portables en cours d'utilisation se transforment en fous furieux qui attaquent tout ce qui bouge, sans distinction. Ce phénomène est identique sur toute la surface de la planète. À Boston, un petit groupe de survivants se forme et part vers le Maine, où l'un des membres veut retrouver son fils.



Ils constatent une modification du comportement des «phonistes» : ceux-ci ont maintenant tendance à se regrouper en hordes, à écouter de la musique sirupeuse la nuit, et à développer des liens télépathiques entre eux. Quand le groupe de survivants s'attaque à une horde de phonistes, la guerre commence entre les deux espèces.



L'immersion dans le roman est brutale, on est tout de suite pris à la gorge par ce monde qui plonge dans le chaos. Malheureusement, le rythme retombe rapidement. Cellulaire ne figurera pas parmi les inoubliables de l'auteur.
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Cellulaire

Dans le monde entier, un événement connu sous le nom d'« Impulsion » métamorphose en quelques instants tous les utilisateurs de GSM en déments homicides. L’impulsion a vidé leur esprit de toute pensée consciente et a fait d’eux des êtres aussi sanguinaires qu'incontrôlables.

Après avoir essayé de s'entretuer et de tuer également les gens restés normaux, les « cinglés » commencent à développer un lien télépathique et à se regrouper en « troupeaux » dont l'activité se limite aux heures de jour : quête de nourriture et d’enregistrement de musique sirupeuse qu'ils écoutent en boucle durant la nuit, serrés les uns contre les autres dans de vastes espaces découverts. Tout le livre nous fait suivre un groupe de chanceux non touché par l’impulsion, nouveaux Robinsons dans un monde éparpillé.



Après nous avoir coupé le souffle au démarrage, King nous installe petit à petit dans un roman d’horreur avec un rythme plus pépère aux côtés de ses personnages. Le maitre nous dévoile sa grande maitrise de la psychologie des personnages, une petite allusion a notre société de consommation ou le téléphone fait partie intégrante des besoins de base.

King réussit à mêler la peur de l’informatique à celle plus ancestrale de la possession et du concept d'une nouvelle humanité susceptible de remplacer la nôtre.



Aucune réponse dans ce roman, King nous laisse sur notre faim mais l’ambiance est prenante c’est le principal

J’attribue 5 étoiles à cet ouvrage, pas parce qu'il est exceptionnel mais parce qu'il est dans la moyenne de la plupart de ses œuvres, avec les qualités et les défauts ordinaires, et que c'est comme ça que je les aime.



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Cellulaire

Quel déception! Lecture laborieuse. Le king signe ici à mon humble avis son plus mauvais roman - et j'en ai lu beaucoup. On peut certes en tirer quelques bons passages, la plume est fluide mais tout le reste m'a déplu. L'histoire est lente. Les personnages, sans saveurs, ne sont pas attachants et manquent de crédibilité dans leurs réactions face une situation des plus horrible et traumatisante.
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Cellulaire

Stephen King s'est emparé, avec bonheur, de cet objet devenu si courant, banal et indispensable en vingt ans: le téléphone portable.

Avec son génie habituel, l'écrivain imagine l' effet cataclysmique d'un dérangement généralisé...des cerveaux humains branchés sur leurs portables.

Angoisse et frissons garantis, dans ces pages que l'on ne voit pas passer tellement elles captivent.

du très bon King, assurément!
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Dôme - Intégrale

Ce gros pavé qu'est "Dôme", m'avait complètement soufflé.

J'avoue que le nombre de pages me faisait un peu peur il y a quelques années. Surtout depuis que les intrigues du Maître, moins viscéralement passionnantes mais toujours très denses, commençaient depuis quelques

années à s'étirer en brodage inutile et en pages interminables.

"Histoire de Lisey" et "Duma Key" étaient d'excellents romans, mais qui ne jouaient tout simplement pas dans la même catégorie que les

"anciens" chef-d'œuvres Kingiens. Je me demandais si avec une histoire (à-priori) si simple et avec autant de pages, l'auteur réussirait à ne pas s'essouffler sur la longueur. (Après tout, "Le Fléau" est une référence, mais cela ne l'empêche pas d'avoir droit lui aussi à quelques longueurs). Et pourtant... erreur ! Car très rapidement, je suis rentré sous le Dôme, pour n'en ressortir qu'à la dernière page, un peu halluciné et marqué comme les protagonistes de l'histoire par toutes ces épreuves. J'avais par ailleurs, retrouvé un Stephen King aussi ambitieux que celui de "Dreamcatcher" qui était pour moi, le dernier roman puissant et inventif du Maître depuis ses dix dernières années, de l'année 2000 (entre 2001 et 2011), jusqu'à ce que je lis "Dôme". J'avais enfin retrouvé le grain de folie, de génie, du King des années 80-90 puis sa plume vorace et purement apocalyptique.

"Dôme" est sans conteste, un excellent gros pavé addictif, bien construit tout en noirceur et sans espoir (ou presque) avec de superbes

trouvailles, servi avec notamment une intrigue rondement bien menée, solide et haletante qui ne nous laisse pas de moment de répit. Un rythme frénétique s'empare de notre curiosité, et les pages défilent à toute allure. Le Maître incontesté est, et reste le meilleur pour entrer dans la psychologie des personnages pleins de caractères et totalement bien décrits avec en guise, une analyse de l'être humain plus que fidèle.

L'aspect fantastique et insolite est bel et bien toujours présent dans ce récit mais avec en supplément, une forme qui nous pousse à la réflexion.

En somme, un excellent huis-clos angoissant, oppressant, haletant, palpitant, révoltant où se mélange toutes les émotions.

Un pavé, un chef-d'œuvre dans l'œuvre du génie, à ranger aux côtés de ses plus grandes réussites.

Une œuvre gigantesque, une pure réussite Kingienne. Vivement recommandé.
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David Roberts - Carnets de voyages - Egypte..

En août 1838, quand David Roberts, peintre écossais de renom, entame son voyage en Egypte et au Levant (Israël, Jordanie et Liban actuels), seuls quelques uns parmi ses contemporains l'ont fait avant lui. Burckhardt (1812), un théologien américain du nom d'Edward Robinson et le graveur français Linant (1826), s'y sont risqués. L'aventure égyptienne de Bonaparte est cependant dans toutes les têtes, relayée par les écrits de Dominique Vivant Denon : « Voyage dans la Basse et la Haute-Egypte » (publié en 1802), suivi de la « Description de l'Egypte » (publié en 1809). L'égyptomanie est alors à son comble et les premières fouilles (Giovanni Battista Belzoni) commencent bientôt – dans tous les sens – hélas. Ceci, pour le contexte général.



Ce journal de voyage, de onze mois, dont l'édition française de 1989 reprend la totalité sous coffret protecteur, contrairement à d'autres formes plus abrégées, a la particularité de s'illustrer des très nombreuses lithographies publiées de 1842 à 1849 lors de la parution de : « Egypt, Syria and the Holy Land », et réalisées à partir des 272 dessins et des trois carnets complets de croquis, pris sur le vif par le peintre pendant son périple.



Roberts (1796-1864), peintre en bâtiment à l'origine et devenu peintre décorateur, s'est rendu célèbre à Londres pour ses décors de théâtre. C'est un peintre à succès, en Ecosse et en Angleterre, qui a trouvé son créneau, dirait-on aujourd'hui, en peignant paysages et architectures ou scènes orientalisantes, dans le goût de son époque ; huiles, aquarelles ou dessins. Son Orient à lui, composé essentiellement de visions imaginaires, s'est enrichi au contact de Grenade et de Cordoue lors d'un précédent voyage en Espagne, en 1832, d'où il a fait une petite incursion au Maroc. Le voyage en Egypte et en Terre Sainte va enrichir considérablement sa production.



Pour le lecteur d'aujourd'hui, les « Carnets de voyages » de Roberts restent une authentique « curiosité ». C'est un document artistique, d'abord, et qui fournit, ensuite, une mine d'informations archéologiques, autant que documentaires et historiques, puisque quatre millénaires d'architecture égyptienne défilent sous les yeux, au gré des étapes, et dans l'état quasi originel à celui où l'ont vu les premiers explorateurs. David Roberts ne se limite pas à dessiner ces sites encore inconnus ou peu connus des Européens, mais, inspiré par la vie caravanière, il réalise en même temps des spectacles plutôt vivants, où prennent place les gens du désert. Et en l'absence de photographie, la lithographie fait ici des merveilles. Mais c'est peut-être le pittoresque du compte rendu écrit de cette expédition, placée sous la haute protection du Pacha Mehemet Ali – qui domine alors l'Egypte, la Palestine et la Syrie – et de ses immanquables péripéties, restituées au jour le jour, qui plaisent avant tout. Autant que les très belles images lithographiées qui s'y exposent en vis à vis, dans un rendu précis et quasiment topographique, nimbé de la lumière dorée du désert, dans une atmosphère on ne peut plus sableuse. Cette éloquence du dessin pourrait cependant aussi bien apparaître factice à un œil un peu exercé, devinant dans la splendeur et la monumentalité de ruines si bien inscrites dans le paysage, la virtuosité complaisante d'une mise en scène faite pour séduire une clientèle avide d'exotisme. Représentations somme toute quelque peu « idéalisée », à des fins commerciales. C'est la limite de l'exercice, mais qui ne peut en aucune manière occulter l'intrépidité physique d'un tel voyage.



Car, après avoir traversé la France, Roberts s'est embarqué à Marseille sur un « vapeur » chargé de pèlerins pour La Mecque, à destination d'Alexandrie (via Gibraltar, Malte et la Crète). De là, il a rejoint Le Caire où il a loué les services d'un équipage pour remonter le Nil en bateau, jusqu'en Nubie : mille cinq cents kilomètres environ qui l'ont mené en trois mois des pyramides de Giseh jusqu'au temple d'Abou Simbel, et retour au Caire. Là, après avoir complèté et peaufiné ses dessins, le peintre repart, à dos de dromadaire, cette fois, en direction du Sinaï, d'Akaba et de Petra, récemment redécouverte ; la caravane met ensuite le cap sur la Mer Morte et la Palestine – Hébron, Gaza, Ascalon, Jaffa, Jérusalem, Jéricho, Bethléem, la vallée du Jourdain, Naplouse, Nazareth, Tibériade – (où les pérégrinations prennent une orientation un tantinet biblique) ; pousse jusqu'à Saint-Jean d'Acre, Tyr, Sidon et Baalbeck, son terminus. A Beyrouth, embarquement et retour au Caire. Il rentre à Londres le 21 juillet 1839. Sacré bourlingueur. Très beaux carnets.
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Cellulaire

L'un des très rares Stephen King que je n'ai pas trop aimé. Trop gore, trop de morts dans une athmosphère de cauchemar absolu. Bien sur on s'attache aux personnages (c'est naturel avec Stephen) et on espère qu'ils s'en sortiront.

La fin du bouquin (que je ne veux pas divulgacher) nous laisse devant un point d'interrogation. A nous d'imaginer la suite.
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Cellulaire

Clayton Riddell, un auteur de bandes dessinées, vient de signer un contrat chez un éditeur de Boston. Il est impatient d’annoncer la nouvelle à son fils John et à Sharon, sa femme avec qui il traverse une mauvaise passe… Tous deux sont restés dans le Maine. Ce contrat va mettre du beurre dans les épinards et sera le commencement pour eux d’un avenir meilleur. Mais alors qu’il sort de la maison d’édition, des évènements horribles se succèdent, les passants deviennent fous et s’agressent les uns les autres sans raison. Des scènes d’horreur animent les rues de la ville. En observant comme nul autre son environnement, Clayton devine qu’un mystérieux virus semble se propager d’un individu à l’autre par le biais des téléphones portables, transformant chaque être humain porteur de l’appareil en zombie sanguinaire. En dépit de la situation catastrophique, Clayton décide de remonter dans le Maine pour retrouver sa famille, encadré de Tom McCourt et de la jeune Alice Maxwell, ses compagnons de route rencontrés au coeur du chaos. Si les phonistes (personnes ayant subi la transformation) reprennent progressivement une attitude à priori inoffensive, le combat entre le bien et le mal est inévitable.



Et Stephen King recréa l’enfer sur terre… Ce livre date de 2006, à l’époque l’auteur n’avait pas encore cédé à l’utilité du téléphone portable (je doute que ce soit encore le cas aujourd’hui), et en réaction à l’invasion massive de cet objet connecté, il imagina le scénario suivant : un signal venu d’on ne sait où se diffuse par les téléphones portables et transforme la population en monstres sanguinaires. Ce phénomène baptisé « Impulsion » par les protagonistes n’a pas d’origine précise et on pourrait symboliquement l’interprêter comme étant l’expression d’une inquiétude face à l’utilisation devenue massive de cet objet connecté, plus que comme une marque de rejet de cette technologie nouvelle. Stephen King donne à réfléchir sur le recul qu’il est bon d’avoir face à l’usage massif et parfois déraisonné d’objets que l’on pourrait un jour ne plus maitriser. Comme tout phénomène de masse il est bon d’avoir une certaine réflexion à son sujet, on est plus que jamais concerné aujourd’hui par la montée en puissance de l’intelligence artificielle qui soulève de nombreuses questions et inquiétudes. Ce qui m’a le plus marqué sont les passages où les « phonistes » décident de parquer les êtres normaux pour ensuite les éliminer… Cela rappelle les camps de la mort et l’impitoyable régime nazi… S’il est loin d’atteindre la profondeur du Fléau, ce roman est un concentré d’horreur dans la plus pure tradition de Stephen King: des scènes de carnage répétées tout au long du périple des protagonistes sans pour autant tomber dans le gore, mais elles ont suffisamment d’impact pour marquer durablement. Je ne suis pas fan du tout des films ou séries à base de zombies et autres dérivés fantastiques, mais l’écriture de Stephen King l’emporte une nouvelle fois sur mes a priori, et c’est encore une fois à regret que je quitte ces personnages attachants, abandonnés là dans une fin assez abrupt mais pleine d’espoir car je m’attendais à une explication finale sur l’origine de l’Impulsion… Je ne peux que me contenter de mon imagination… Je n’ai jamais vu l’adaptation cinématographique et je ne cherche d’ailleurs pas à la voir car d’avis général le film est un fiasco.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Cellulaire

De tout ce que j'ai lu du père King, soit tous ses titres avant Cellulaire et une poignée après, je crois que c'est le pire. Pas pour rien qu'il y un avant et un après…





L'histoire, en court : au grand dam de Sid Meier, la fin de la civilisation a sonné. Une impulsion appelée l'Impulsion et relayée par les téléphones portables transforme une bonne partie de l'humanité en “zombies”. Une bande de rescapés décide d'aller récupérer le fils de l'un d'entre eux (un des survivants, pas un des zombies). Voici leur histoire…





Le roman a été écrit en 2005, à l'époque où le zombie renaît de ses cendres. Suite au carton de "28 jours plus tard" en 2002, les morts-vivants quittent le monde de la série Z et du nanar où ils étaient cantonnés depuis la fin des années 80. Du zombie nouveau modèle, c'est-à-dire des humains fous furieux et sanguinaires. Des infectés.

Le roman a été écrit en 2005, à l'époque où les films catastrophe bénéficient d'un second souffle depuis une dizaine d'années. Quelques mois avant que King ne s'installe à la rédaction sortait "Le jour d'après" de Roland Emmerich.

Le roman a été écrit en 2005, à une époque où King écrit moins, moitié pour des raisons de santé, moitié parce qu'il a le sentiment de se répéter. Trois ans plus tôt, il annonçait (encore) sa retraite à venir sitôt terminé le cycle de la Tour sombre.

Cellulaire, c'est tout à fait ça. A l'image des trois débuts de paragraphes qui précèdent : répétition et redite.





On a une fin du monde, avec deux groupes antagonistes, très déséquilibrés dans le rapport de force. Une poignée de survivants contre des hordes de siphonés. Même esprit que Je suis une légende de Richard Matheson, auteur cité dans la dédicace.

A la tête des gentils, Clayton Ridell, un auteur de BD. Encore un auteur, personnage récurrent de la moitié de la biblio de l'ami Stephen. Le but du gars est d'aller récupérer son fiston, soit le même scénario que le jour d'après. En face, chez les méchants, un grand manitou illuminé. Comme dans Le Fléau du même King.

L'ambiance d'infection à grande échelle tient à la fois de 28 jours plus tard pour l'aspect moderne des mobs, et de la nuit des morts-vivants pour les zombies et la critique de la société de consommation. Romero est d'ailleurs cité en dédicace.

Tout dans ce roman a déjà été écrit, dit, lu, vu.





Reste le traitement pour sortir du lot. On fait, paraît-il, les meilleurs soupes dans le vieux pot.

Sur ce plan, Cellulaire n'est pas indigne, mais il n'atteint pas non plus des sommets.

L'idée de revenir aux sources de son fond de commerce épouvante/horreur, why not? Même si la démarche “j'ai l'impression de me répéter, donc je vais faire ce que je faisais avant” laisse perplexe… Au moins, King connaît la musique et maîtrise la partition. le lecteur ne sera pas volé sur les passages horrifiques.

Sauf que le roman pèse ses 500 pages et qu'entre deux… ben on s'ennuie. Amputer le texte d'un tiers n'aurait pas été du luxe pour éviter les longueurs. Dommage, parce que l'histoire plongeait direct dans le bain et annonçait une série B pêchue. le soufflé retombe vite, la faute au manque de rythme, à la narration linéaire et aux péripéties convenues. Même schéma que le film "World War Z" – autre bouse sidérale, décidément… Les dix premières minutes sont bien, la suite oscille entre ennui et nawak. Ici, le nawak tient dans ces zombies télépathes et mélomanes, quelque part entre Woodstock et un rassemblement nazi à Nuremberg…

Les personnages ont le défaut de se conformer aux types attendus de la galerie du post-apo. Plutôt falots, on les regarde s'agiter sans se passionner des masses pour leurs tribulations. La palme du pire personnage revient à Alice Maxwell, la traumatisée censée susciter du pathos. J'ai juste eu très vite envie de lui éclater la tronche à coups de brique…





Enfin, le thème dénonce matérialisme et consumérisme dans la lignée de Romero. Je ne sais pas si on peut qualifier Cellulaire de technophobe. Son propos ne vise pas à dire que la technologie, c'est trop nase, non mais allô ? le progrès n'est pas en cause, son usage, si. Ici, King prend le téléphone, à voir comme une métaphore plus large, incluant Internet, les médias de masse, toute forme de communication à grande échelle. Surconnexion superficielle de gens de moins en moins connectés entre eux ou à la réalité, dépendance, lavage de cerveau, objets du quotidien envahissants au point de dicter les comportements…

Le thème techno-critique fera long feu. Certes, les protagonistes blablatent sur le sujet, mais à l'arrivée, les réflexions n'apportent rien de sensationnel. D'autant qu'il faudra se contenter de zéro explication. D'où sort l'Impulsion ? Pourquoi ? Comment ? Est-ce une perturbation accidentelle ? Un châtiment divin ? Y a-t-il quelqu'un ou quelque chose derrière ? La CIA ? les petits hommes verts ? les nazis de la Terre creuse ?…

Sans spoiler, disons qu'on restera sur sa faim à la fin.

Je n'ai rien contre un roman qui ne raconte pas tout, conserve une part de mystère et laisse au lecteur une marge pour faire travailler l'imagination. Roadmaster, par exemple, s'achevait avec beaucoup de points irrésolus, mais l'interprétation pouvait s'appuyer sur les théories des personnages et les développer.

Là, ce n'est plus une marge, c'est un format A1. On n'en ressort pas avec une sensation d'inconnu mystérieux et intrigant, mais avec un goût d'inachevé.

Tout ça pour ça...





Cellulaire, l'appel de trop, m'avait en son temps refroidi de King. Des années plus tard, le roman n'a pas bonifié. On peut faire sans regrets l'économie de ce titre moins que mineur, brouillon de roman, Fléau du pauvre.

La lecture de ce Cell est aussi agréable que faire du vélo sans selle sur de la tôle ondulée. Un conseil, ne décrochez pas.
Lien : https://unkapart.fr/cellulai..
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Cellulaire

J'ai adoré le début : ça démarre sur les chapeaux de roues, on n'a même pas le temps de se poser de questions !! C'est méga trash et marrant à la fois (bon, j'avoue,il n'y a peut-être que moi pour me marrer devant les éructations primaires des siphonnés )

Mais plus j'avançais et plus je trouvais l'histoire fade...Comme les personnage auxquels je me suis peu attachée. Surtout Alice, qui m'a gonflé avec sa godasse de bébé. Bizarrement, je me suis surtout attachée aux personnages secondaires (le directeur et Ray).



Avec du recul, j'ai quand même pris du plaisir à lire ce roman, je peux pas dire le contraire. Les pages défilent à une vitesse folle et je ne me suis (presque) pas ennuyée. Mais je dois dire que je suis restée sur ma faim, car le contenu reste assez pauvre. C'est "divertissant" on va dire et certainement pas le meilleur roman qu'a pu écrire Stephen King...
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Cellulaire

Le début des années 2000 a été, je pense, la pire période pour King au niveau de ses écrits.

Après le très ennuyeux "Dreamcatcher" de 2002, après l'insignifiant "Roadmaster" de 2004, voici le "Cellulaire" de 2006 qui n'est franchement pas génial.



Pourtant, ça commençait bien, très bien même. Pour une fois, on ne pouvait pas dire que King prenait son temps pour mettre l'histoire en place. Là, ça partait sur des chapeaux de roues et j'en étais franchement ravi. Je passais outre les nombreuses critiques négatives qui j'ai pu lire ici et là et avec un tel début, j'étais enthousiaste quant à la suite du bouquin.

Mais que nenni !!! L'histoire traîne un peu en longueur (étonnant pour un livre qui ne fait "que" 500 pages). de nombreux passages pas très intéressants où ça part un peu dans tous les sens.



En revanche, les personnages sont plutôt bien travaillés, ça rattrape un peu, surtout le trio Clay-Tom-Alice. Mais on ne s'en souviendra pas comme des personnages majeurs de l'Oeuvre de Stephen King.



Je m'attendais à plus de fantastique, plus de sang, plus de zombies, etc...

En fait, tout comme "Dome", je m'attendais à beaucoup plus. La quatrième de couverture est plutôt trompeuse par rapport au contenu.



Au final, ça donne un livre plutôt moyen, qui ne restera pas dans les annales kingiennes. Les aficionados (j'en fais partie) savent bien évidemment qu'il a écrit pire mais aussi beaucoup mieux que ça.



Note : 2.5/5 mais sur Babelio, ça donne un 3/5 (parce que je suis gentil).





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