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3.65/5 (sur 474 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Springfield, Ohio , le 25/11/1899
Mort(e) à : Santa Monica, Californie , le 25/04/1982
Biographie :

William Riley Burnett est un écrivain de roman noir et un scénariste américain.

Considéré comme l'un des pères du roman noir américain, il fait ses études à l'institut militaire de Germantown, puis à la State University de Columbus (1919-1920).

Employé, de 1921 à 1927, au Bureau des statistiques industrielles de l'Ohio, il va s'installer à Chicago pour écrire. Il devient écrivain professionnel en 1927.

Son premier roman, "Little Caesar" (1929), frappe par son réalisme et sa violence ; il relate, dans un style coup-de-poing, l'ascension et la chute de Caesar Bandello, dit Rico, gangster de Chicago inspiré d'Al Capone.

Le livre obtient un succès considérable et se voit porté à l'écran par Mervyn LeRoy, incarné par Edward G. Robinson. Le film conserve la dernière phrase du roman, devenue un mot de passe pour ses fanatiques : "Mère de Dieu, serait-ce la fin de Rico ?"

Après la réussite de l'adaptation de ce roman au cinéma, il se rend à Hollywood où il travaille sur le scénario ou l'adaptation de près de cinquante films, dont celui de "Scarface" en 1932 et de "Toute la ville en parle", de John Ford, en 1935. Il est nommé pour l'Oscar du meilleur scénario original en 1943 pour "La Sentinelle du Pacifique" ("Wake Island") de John Farrow et au trophée de la Writers Guild of America en 1964 pour "La Grande Évasion" ("The Great Escape") de John Sturges.

Sa carrière de scénariste ne l'empêche pas de continuer à publier des romans, notamment "Quand la ville dort" ("The Asphalt Jungle"), paru en 1949, premier tome d'une trilogie, que John Huston adapte au cinéma l'année suivante.

Il se voit décerné l'Edgar du grand maître (Grand Master Award) par le Mystery Writers of America en 1980.

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Citations et extraits (163) Voir plus Ajouter une citation
William Riley Burnett
Le désespoir vous pousse à agir, mais parfois, il vous fait faire des bêtises.
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Étendue sur le large canapé, dormait une jeune femme rousse ; un magazine ouvert gisait à ses pieds. Emmerich s'immobilisa devant elle et la contempla longuement, d'un œil froid. (...) Elle lui avait coûté une fortune. (...) Et maintenant, tout en buvant sa bière, il se demandait pourquoi il avait fait tout cela. Elle était belle comme le jour — ça, pas de doute — avec des cheveux splendides et un corps ravissant, mais, quand on la connaissait bien, on comprenait que ce n'était qu'une pauvre grue paresseuse, ignare et vénale.
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A ses yeux, il existait deux sortes d'individus : les types "au poil", et les autres. Les autres, c'était la majorité, l'immense majorité.
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Ces Américains de souche, ces protestants puritains, furent les abolitionnistes de la Guerre de Sécession, fanatiques dangereux qui détestaient le Sud non seulement à cause de l'esclavage, encore n'était-ce qu'une composante mineure de leur haine, mais également parce que la vie était moins étriquée dans le Sud, plus tolérante, empreinte d'une largeur d'esprit et d'une compréhension des autres que eux trouvaient immorales. Les petits-fils des abolitionnistes furent des partisans de la Prohibition, perpétuant, sans s'en rendre compte, la lutte engagée par leurs arrière-grand-mères contre la vie dangereuse qu'elles avaient connues à l'époque de la Frontière.
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- La violence est forme classique de la bêtise.
- Très juste ! répondit Emerich (...). Dans ma profession {N. B. : avocat}, c'est une des premières notions que l'on acquiert en ce qui concerne les clients !
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- Est-ce que tu peux me dégotter treize cents dollars, tout de suite ? J'en aurais besoin pour demain midi.
- T'es pas fou ? (...)
- Écoute, mon vieux. J'en ai besoin, et c'est pour la bonne cause.
- Qui c'est, la bonne cause ?
- C'est pour Dix, répondit Gus, tout à trac. (...)
- J'aimerais bien vous aider. Tu le sais, Gus. Mais j'ai des bouches à nourrir, un loyer à payer... sans parler du reste. Ce n'est pas que je ne l'ai pas, tu comprends... Seulement, j'en ai besoin pour ma famille.
- Ah ! Toi et ta famille ! cracha Gus. Attends un peu, et tu verras. Bientôt, ta Maria va devenir une grosse pouffiasse italienne ; et Petit-Louis, quand il aura seize ans, te dira que ce qu'il fait ne te regarde pas, et te traitera de vieux con. (...)
- T'es un fumier, Gus, pas de doute, t'es un vrai fumier, de me causer comme ça.
- Très bien ! Garde-le ton fric ! s'écria Gus. Un de ces jours, j'irai à ton enterrement et tu seras bien avancé, de te retrouver dans la peau du macchabée le plus riche de tout le cimetière !
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Willie, quand un type se taille en emportant cinq cent mille dollars qui ne lui appartiennent pas, il faut s'attendre à des ennuis.
Alors, bien sûr, les vautours se rassemblent.
Et les chiens flairent l'argent.
Mais qu'est-ce qui fait qu'un homme est quelqu'un ? L'argent.
Qu'est-ce qui rend un homme respectable ? L'argent.
Qu'est-ce qui rend un homme méprisable ? Le manque d'argent.
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Chaque être humain a ses faiblesses. C'est d'ailleurs pourquoi les prisons regorgent de clients : même si en théorie, les plans semblent parfaits, lorsqu'on passe à l'exécution — qu'il s'agisse d'un cambriolage, comme l'affaire Pelletier, d'une campagne militaire ou d'une grande combine commerciale, que ce soit légal ou pas, c'est tout pareil — il faut compter avec les êtres humains, qui tous obéissent à leurs émotions, à leurs penchants, à leurs complexes...
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Ce n'est pas tellement ce qu'on gagne qui compte, c'est ce qui vous reste, je l'ai toujours dit. Tout ce qui brille n'est pas de l'or ; et je me répète toujours qu'un honnête homme, c'est le plus bel ornement de tout l'univers, même quand ma femme me dit qu'elle n'a rien à se mettre pour le grand bal du journal. Nous vivons dans un monde de fous, mes seigneurs. Et je suis le plus fou de tous. Regardez-moi. Pauvre mais honnête... et je passe mon temps à me faire du mauvais sang. Regardez mon patron, le vieux Gresham. Il possède cent cinquante millions de dollars, mais est-ce qu'il en jouit ? Aussi bizarre que ça vous paraisse, la réponse est : oui ! Il bouffe comme un cochon, boit comme un sénateur, et vivra probablement jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf ans. Vous savez, quelquefois, je me demande ce que ça vaut, tous ces fameux proverbes...
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Emmerich le raccompagna jusqu'à la porte et lui donna une poignée de main. La main de M. McDonald, à peine plus grande qu'une main d'enfant, était sèche et froide au toucher.
" On a l'impression d'échanger une poignée de main avec un lézard ", se dit Emmerich.
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