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Citation de Patlancien


Il réalisa que, depuis quelque temps, ses pensées ne le ramenaient plus aussi souvent vers la Terre. Si on lui donnait à présent le choix de rentrer, il savait ce qu’il répondrait, et cette idée lui apporta un profond sentiment de satisfaction. La victoire contre les Tugars remontait maintenant à près d’un an et demi, et que de changements avait-elle apportés depuis ! Et Dieu merci, par-dessus tout, il y avait eu la paix, la première qu’il ait connue en plus de cinq ans.

S’écartant du train, Andrew se protégea les yeux de l’éclat rougeoyant du soleil et regarda en arrière, en direction de l’ouest. Bien qu’il n’y soit jamais allé, il avait imaginé que ces terres devaient ressembler à cela. L’herbe de la prairie montait pratiquement à hauteur de la taille, s’élevant et s’abaissant comme des vagues sur l’océan, tandis que la chaude brise d’été courait à travers cette steppe sans fin.

L’air était inondé des senteurs des fleurs des champs qui parsemaient les collines vallonnées d’exubérantes éclaboussures de lavande, de jaune, et de rouge brillant. La brise estivale lui caressant le visage était si rafraîchissante et si pure qu’il songea que si le jardin d’Éden avait jamais existé, c’était à cela qu’il avait dû ressembler.
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