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4.11/5 (sur 32 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Evanston, Illinois , le 05/10/1932
Mort(e) à : Buffalo, État de New York , le 14/03/2013
Biographie :

William Sheridan Allen est un historien.
Il a étudié dans les universités du Michigan, du Connecticut et du Minnesota puis en Allemagne, à l'Université libre de Berlin et à l'Université de Göttingen.

Allen a écrit deux livres sur Adolf Hitler démystifiant l'affirmation selon laquelle il est arrivé au pouvoir par la violence.

"Une petite ville nazie" ("The Nazi Seizure of Power: The Experience of a Single German Town 1930-1935", 1965) fut son premier livre. Cet ouvrage a été traduit en 10 langues et utilisé comme manuel dans les cours d'histoire allemande.
Il a également écrit "The Infancy of Nazism" (1976) et travaillé sur des études sur l'efficacité de la propagande nazie et du mouvement social-démocrate sous le Troisième Reich.

Au cours de sa carrière à l'Université d'État de New York à Buffalo, il a été directeur du département d'histoire. Il a prit sa retraite en 2001. Il a remporté de nombreux prix d'enseignement, notamment le prix du chancelier SUNY.

Allen a été politiquement actif toute sa vie, œuvrant pour le désarmement nucléaire et les droits civils, ainsi que contre la guerre du Vietnam et l'intolérance néo-nazie. Il a servi de directeur de campagne de George McGovern dans le comté d’Érié lors de l’élection présidentielle de 1972.

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Source : https://www.buffalo.edu/ubnow/working/obituaries.host.html/content/shared/university/news/ub-reporte
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
"Si ce cancer du peuple allemand n'était pas trop visible au début, c'est parce que, dans le pays, il y avait suffisamment de forces saines pour freiner son développement. Mais quand il ne fit plus que croître et croître encore et que, par une dernière félonie, il parvint au pouvoir, le mal éclata et infecta tout le corps politique. alors la majorité de ceux qui s'étaient opposés entrèrent dans la clandestinité."

Tract de la résistance allemande distribué en 1942.
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Partout l'écroulement ; rien n'est plus raison.
Le monde est anarchie, violence et trahison.
Le flot, rougi de sang, déferle et roule et danse.
En noyant ce qui fut le droit de l'innocence.
Les meilleurs ont perdu la fierté de leur foi,
Et la passion, sur les méchants, étend sa loi.

B.Yeats, La Seconde Fois.
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"Nous étions constamment obligés d'assister à des séances d'endoctrinement où l'on nous martelait ces idées dans la tête. Et nous devions les apprendre, car il fallait faire très attention à ce que nous disions"

Un professeur de Thalburg
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" Avant 1933, les nazis étaient des gens de rien, sans ressources. Après, ils eurent tous des emplois. En 1933, le Parti était plein de pauvres, de voleurs et de ratés. X est un exemple typique des gens à qui les nazis donnaient des places... des gens sans aucune moralité."
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Le sentiment d'impuissance que les ouvriers de Thalburg acquirent à cette époque engendra d'abord une atmosphère de colère et de désespoir, puis, à la longue, un sentiment de résignation qui devait singulièrement, par la suite, faciliter l'accès des nazis au pouvoir.
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Les facteurs qui avaient mené Thalburg au bord du Troisième Reich avec une majorité nazie de trois cinquièmes des électeurs (presque le double de la moyenne nationale) n'étaient pas nombreux, mais ils étaient liés intimement et de manière complexe. Le principal était assurément la crise. Seule la classe ouvrière avait matériellement souffert de ces trois années de graves difficultés économiques ; mais au fond, c'est peut-être la bourgeoisie qui fut la plus profondément touchée, tant elle craignait que s'abatte sur elle une catastrophe la vouant au même destin que les sans-abris ou que la révolution sociale vienne abolir ses privilèges.
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La lutte était silencieuse, car les socialistes ne tenaient guère à montrer leur faiblesse ; quand au Gräfische, il fournit une explication officielle des licenciements en disant qu'il s'agissait de « réductions saisonnières de personnel. Les syndicats libres organisèrent bien un grand rassemblement en juillet et l'on s'attendait à ce qu'ils prennent position sur la question. Mais, au lieu de cela, les orateurs insistèrent simplement sur la nécessité de défendre la République et de faire triompher le socialisme.
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La campagne et le scrutin montrèrent le degré d'organisation auquel était parvenu le régime nazi. Pendant près de deux semaines avant le jour du vote, pratiquement toute la ville de Thalburg fut contrainte de participer à des rites dépourvus de tout convenu. La fonction des élections n'était pas de déterminer ou d'enregistrer la volonté des citoyens de Thalburg. Elle était d'imposer aux Thalbourgeois la toute-puissance et la détermination du Parti.
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Mais il y en avait qui cherchaient vraiment du travail : à la raffinerie de sucre de betterave, par exemple, qui avait besoin de 200 hommes supplémentaires chaque automne après la rentrée de la récolte. Il y eut plus de 900 demandes pour ces emplois au mois de septembre 1930. Le Volskblatt prétendit que la raffinerie prenait de préférence des sympathisants nazis parce qu'ils n'étaient pas organisés en syndicats.
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Les nazis, avec leur sens de l'agitation politique, entreprirent d'exploiter l'aggravation de la situation économique. Le referendum avait redonné le goût des meetings ancien style. L'un d'eux, qui eut lieu à la fin d'août à la salle du Marché aux bestiaux, eut pour vedette un ancien officier et un ancien communiste qui parlèrent de « la marche fantastique vers la grande victoire ! » et de « la terreur rouge ».
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