AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de William Wharton (14)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Birdy

Le temps d’un roman, passer de l’autre côté du miroir, s’affronter à la folie, être déranger par celui qui est différent, mais avant tout éprouver une terrible empathie pour lui au point de ne plus pouvoir l’effacer de sa mémoire une fois le livre refermé.



La Pennsylvanie dans les années 30.

Al et Birdy sont amis, des amis un peu improbables car tout les sépare, la taille, la famille, mais les tours pendables qu’ils jouent à tous, les inventions qu’ils testent, les idées les plus dangereuses qui leur viennent, tout cela ils le doivent à une amitié indéfectible.

Ils partagent leurs jeux, leur solitude, les paires de claques, et les poursuites de la maréchaussée.

Les petits boulots , le foutu vélo de Birdy et les balles de baseball que sa mère collectionne et planque tellement bien qu’elles sont introuvables, Al lorgne vers les filles « Lucy. Une pom pom grirl complétement cruche. » mais Birdy lui va employer son argent pour assouvir sa passion des oiseaux.



Et quand je dis passion le mot est faible, il les observe, les nourris, les croise, les protège, leur construit une volière d’abord dans sa chambre puis sur un terrain.

Il pense oiseau, il rêve oiseau, il apprend leur langage « Après ce long roulement qu’il maintient une trentaine de secondes, il termine sur trois notes étirées, douces, mélodieuses, presque des sanglots. Trois notes à vous briser le coeur. » il « apprend pas mal de mots canari »

Et la suite est naturelle, Birdy veut voler comme un oiseau, d’ailleurs il s’est fabriqué un costume d’oiseaux !



Al ne participe pas vraiment à la passion de Birdy mais la respecte.

Les enfants deviennent des adultes et la passion devient maladie. La guerre passant par là, un beau jour Al qui a été blessé gravement au combat se retrouve derrière les barreaux d’un hôpital psychiatrique. On a fait appel à lui pour tenter de renouer le contact avec Birdy qui est enfermé « accroupi par terre, toujours au même endroit, comme les pigeons après le passage du métro aérien. »

Il refuse de manger seul et « bat des ailes comme un oisillon quand on le nourrit »

Il gît là omme un oiseau blessé en cage. Seul Al peut trouver les mots pour que Birdy retrouve la sortie du tunnel dans lequel il est enfermé. Il va passer en revue leur enfance, leur amitié, tous les petits souvenirs qui pourraient être une lueur dans la nuit de Birdy.



Le livre est une tentative extraordinaire pour redonner vie à un ami. C’est l’espoir, l’amour, la patience, la compassion d’un homme qui ne démissionne pas devant l’adversité.

C’est un livre singulier et magnifique, le récit est puissant et éprouvant par moment.

La passion destructrice de Birdy et la lente remontée vers le jour sont magistralement racontées. On est par moment submergé d’émotion, fasciné par la fidélité qui unit ces deux êtres.

Il y des pages très singulières sur les oiseaux, on apprend énormément de choses et par instant on se sent un peu comme eux, prisonnier de cette histoire.


Lien : http://asautsetagambades.hau..
Commenter  J’apprécie          341
Birdy

Birdy est un livre qui m'a fort marqué durant mon adolescence.

Un homme qui tente de se réincarner en oiseau et se réfugie dans le mutisme trouve facilement un écho à cet âge. Et je mentirais en disant que ce n'est plus le cas aujourd'hui. Car la folie qu'on évoque volontier dès qu'une personne adopte un comportement différent de la normale, ne désigne-t'elle pas surtout les mécanismes d'adaptation que nous utilisons tous (à des niveaux différents bien sur) pour supporter, fuir, oublier, exprimer, bref pour survivre. Elle prend alors tout son sens. L'amitié de Al permettra peut-être à Birdy de reprendre son envol. Intemporel.
Commenter  J’apprécie          284
Birdy

Deux ados, Al et Birdy. Al est un garçon « ordinaire », Birdy lui, ne s'intéresse exclusivement qu'aux oiseaux. Cette obsession le mènera très loin, autant physiquement que psychiquement.

L'auteur, comme son personnage principal, semble « se perdre » au fil de l'écriture. Mon intérêt à décru de page en page, les passages où Birdy rêve à l'intérieur de son rêve sont assez rébarbatifs, même si l'idée était originale. Quand à la fin, elle m'a laissé perplexe.
Commenter  J’apprécie          182
Birdy

« C’est difficile de savoir si quelqu’un comme Birdy est fou ou non. »

Il l’aura fallu prendre le temps d’apprivoiser Birdy, laisser décanter un peu en passant par l’étape cinéma pour mieux investir ce livre passionnant à l’accès un peu ardu.

Birdy et Al sont deux amis d’enfance dont le destin va à nouveau se croiser alors que chacun d’eux est en souffrance. Al au visage ravagé par la guerre, se retrouve confronté à « la folie » de son ami Birdy complètement identifié à un oiseau. C’est l’histoire touchante, d’une amitié, et de deux êtres qui tendent à se réparer mutuellement.

C’est la construction, un peu particulière qui donne à ce roman tout son cachet. D’un côté Al laisse aller sa mémoire tout en la mêlant au présent se résumant pour lui à sa présence à l’hôpital psychiatrique à tenter de comprendre ce qu’il est advenu de Birdy dont personne ne comprend le comportement. De l’autre, une voix off celle de Birdy , plonge le lecteur dans les délires de ce dernier. Le lecteur rentre lui aussi dans la volière, et s’imprègne des passions et folies de Birdy, à un point que la frontière entre les deux est de plus en plus tenue. Cette partie de narration, est d’une grande richesse en matière d’ornithologie, et son style peut souvent rebuter tant il colle parfaitement au mental de notre personnage. Ce sont les parles sensées d’un homme qui est tout autre, qui parle et agit comme cet autre-là. Les longues tirades, dans un style monotone, et monocorde, peuvent lasser à la longue, d’autant qu’il est difficile de rentrer soi-même dans les délires de Birdy, et de se laisser porter par ces derniers.

Je remercie infiniment les éditions Gallmeister qui m’ont permis de lire cet ouvrage dans le cadre de la masse critique Babélio.




Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          180
Birdy

Al et Birdy sont deux jeunes américains ayant grandi ensemble dans la banlieue de Philadelphie dans les années 1930. Soudés par des liens très forts, une amitié indéfectible unit le charismatique et séduisant Al à Birdy, cet amoureux des oiseaux, au tempérament réservé et rêveur qui ne songe qu’à s’envoler avec ses compagnons à plumes… Mais la guerre va venir mettre un terme à leur insouciance et à leurs jeux d’enfants. En 1942, Al revient blessé du Viêt-Nam, défiguré par un obus. Il vient de subir une greffe du visage et est appelé au chevet de Birdy, interné dans un asile et dont le comportement incompréhensible inquiète les médecins… Commence alors un long monologue de Al, afin de remémorer les meilleurs souvenirs de leur amitié à Birdy, espérant ainsi le sortir de son mutisme et de la folie qui le guette…

Birdy est un roman magistral, d’une force et d’une intensité bouleversante. Le récit est construit sous la forme de flash-back, et chacun des deux hommes prend tour à tour la parole, Al pour revenir sur les moments marquants de son amitié avec Birdy, et ce dernier pour se plonger dans des souvenirs qui l’apaisent et qui concernent exclusivement les oiseaux. L’écriture est incisive, percutante et bouscule le lecteur avec des scènes particulièrement fortes. Entre fiction et réalité, William Wharton nous offre ici un magnifique roman sur l’amitié, la liberté et sur le traumatisme lié à la guerre. Un petit chef d’œuvre tombé dans l’oubli, qu’il est enfin possible de (re)découvrir en français grâce au travail des éditions Gallmeister !

Je remercie sincèrement Babelio et Gallmeister pour cette opération Masse Critique qui m’a permis de faire cette belle découverte !

Commenter  J’apprécie          140
Birdy

Ouaf quel roman ! Envoûtant, obsédant. Al, blessé de guerre et hospitalisé pour chirurgie esthétique, est sollicité pour rendre visite à son ami d’enfance, enfermé en psychiatrie. Le présent se passe dans la chambre de Birdy qui ne parle pas et a un comportement d’oiseau, tandis que Al, le visage bandé, tente de le sortir de sa léthargie. Pour ce faire, il lui remémore les scènes de leur adolescence. On a les pensées des deux amis, en italique quand c’est Birdy qui narre. Comme son prénom l’indique, il est passionné par les oiseaux et est obsédé par une chose : un jour il volera. Son histoire ressemble à celle de Nikola Tesla, grand ingénieur et inventeur, amoureux d’une pigeonne comme décrit dans Des éclairs de Jean Echenoz. L’histoire va crescendo et elle habite le lecteur pour un bon moment. Intéressant et inoubliable !

Il est noté, en postface, que l’écrivain a pris un pseudo pour protéger sa vie privée. Albert du Aime, de son vrai nom, était peintre et vivait sur une péniche à l’ouest de Paris. A la sortie de Birdy en 1978, la rumeur courait que c’était le pseudo de Salinger.

Commenter  J’apprécie          120
Birdy

J'avais des bribes de l'affiche du film, des trucs que j'avais vu sur le programme TV mais que j'avais pas le droit de regarder parce que j'étais trop petit.



HALTE A LA CENSURE PARENTALE.



Mon dieu. Vingt-ans plus tard, je me rends compte que je suis passé à coté d'un truc phénoménal qui envoie du pâté de volaille, ça tu peux me croire. Et en plus que c'est pas juste un film, c'est SURTOUT un roman (et une histoire qu'elle est belle).



Wharton a dû lire Trumbo (Johnny s'en va-t-en-guerre), c'est obligé. On retrouve la même critique de ces pays qui prônent la liberté en envoyant les gosses de la nation se faire charcuter alors qu'ils ont encore l'âge de jouer aux playmobil. Bon et y'a pas que ça. Y'a aussi tout plein de beaux trucs sur l'amitié, sur le racisme et les garçons qui aiment les garçons. Et aussi il dit pas du bien des psychologues alors c'est chouette.



Alors j'ai englouti ça d'une traite. J'ai même pas pleuré à la fin et je recommande ce livre pour tous ceux qui sont passés à coté.
Lien : https://www.instagram.com/lo..
Commenter  J’apprécie          110
Birdy

Un homme follement amoureux d'une femelle canari. Qui fait des rêves érotiques, qui lui fait des enfants, qui leur apprend à voler comme un père, les nourrit et leur construit un nid.

Il faut accepter cette passion poétique pour rentrer dans cet étonnant roman, celui d'un jeune garçon qui rêve de voler et qui, à force d'observer les oiseaux pour réaliser son rêve, devient lui-même un homme-oiseau.

De sa passion pour les pigeons, puis pour les canaris, on apprendra tout autant que dans un guide ornithologique mais sans la moindre lassitude.

Mais cette adolescence idyllique se terminera lorsque la guerre sera déclarée. Birdy et son ami Al sont envoyés au front : Al est défiguré et Birdy, traumatisé, a perdu la parole et se comporte comme un oiseau. Al vient à son secours et lui raconte, dans un monologue, les aventures de leur enfance commune en espérant qu'il retrouve son identité humaine. Parallèlement, Birdy, dans son propre monologue, évoque son amour fusionnel pour les oiseaux.

Un roman percutant sur l'amitié, la guerre, la folie et la monomanie.
Commenter  J’apprécie          90
Birdy

L’adaptation cinématographique de « Birdy » reste, à ce jour, un de mes films cultes, de ceux qui vous marquent à jamais par leur émotion à fleur de peau. Je me souviens très bien avoir eu des frissons puis finalement pleuré lors de mon premier visionnage, tant l’histoire était bouleversante et les acteurs saisissant. J’étais donc extrêmement curieuse et désireuse de découvrir le roman original, de savoir si je pouvais retrouver un peu de la magie du film. Au final, une chose est sûre, le roman est tout aussi émouvant et authentique, voire bien plus complet car riche en détails qu’un film ne permet pas. Faut-il donc lire Birdy si l’on a vu le film ? Oui. Faut-il le lire même si l’on n’a pas vu le film. Mille fois oui.



...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
Birdy

Birdy et Al sont amis depuis l'enfance. L'un est fasciné par les oiseaux et voudrait voler comme eux. L'autre est un sportif élevé par un père violent. Ils participent tous deux à la deuxième guerre, l'un dans le Pacifique et l'autre en Europe. Blessés tous les deux, Al est invité à venir parler à Birdy à l'hôpital où il est interné. Les autorités militaires médicales pensent qu'il est le seul à pouvoir créer un lien avec Birdy. Un roman étonnant sur l'amitié et la folie avec des personages auxquels on s'attache vraiment et avec lesquels on plonge dans la folie sans réserve. Un très beau texte.
Commenter  J’apprécie          50
Birdy

Deux amis d'enfance développent leur monologue intérieur. Celui de al est précis, réaliste, celui de Birdy est une fiction fantasmatique, il joue à l'oiseau et s'identifie à un canari. Sa folie est irréversible. Al est marqué par la misère dans laquelle il a grandi, par la guerre contre les Allemands et ses souvenirs le poussent au désespoir, alors que Birdy y échappe, à jamais sauvé grâce à sa folie.

William Wharton a construit ici un roman en contrepoint d'une grande force. Il se situe dans cette veine du roman américain qui pousse le réalisme jusqu'en ses limites où son évidente horreur devient agressive pour les consciences.



Commenter  J’apprécie          10
Birdy

Qui d'entre nous n'a jamais rêvé de voler ?

Birdy et Al sont deux amis d'enfance que tout sépare. Le premier a une telle passion pour les oiseaux qu'il va jusqu'à construire une véritable volière dans sa chambre pour les observer et les accoupler, au grand dam de sa mère. Le second l'accompagne dans ses virées et le protège.

Des années plus tard, Al rentre le visage fracassé de la guerre du VietNam. Birdy, lui, est enfermé dans un hôpital psychiatrique, enfermé en lui-même, la guerre n'ayant réussi qu'à lui couper définitivement les ailes.

Construit à partir des voix de ces deux personnages, alternant entre souvenirs d'adolescence et monologue intérieur, très richement documenté, ce livre, publié chez Gallmeister en 2012 et traduit par Florent Engelmann, est bouleversant d'humanité. C'est un coup de cœur pour moi. Que vous ayez vu le film d'Alan Parker ou pas, je vous le conseille.

Commenter  J’apprécie          10
Birdy

« Les vrais perdants ne perdent jamais. »



C'est un livre très étrange. Qu’il faudrait accueillir en laissant de côté toute rationalité - mais ce n'est pas mon fort.



Al et Birdy, deux copains d'enfance, au retour de la guerre.

Al hâbleur , jouisseur, bouffon, revenu en héros.

Birdy, mutique, catatonique, accroupi comme un oiseau, sans un œil sur le monde , au centre de sa chambre d’hôpital psychiatrique.

On a demandé à Al d'évoquer devant Birdy leurs souvenirs d'enfance, afin de le ramener à la vie. Il parle, raconte, se remémore. En face, Birdy, muré dans son isolement volontaire, se repasse le film de son étrange adolescence, fascinée et envahie par les oiseaux, aimantée par l'idée de voler.



« Et puis, je commence à m'apercevoir que je n'ai pas tellement envie d'être un garçon qui vole en agitant des ailes. Je veux être un oiseau. J'en suis un dans mes rêves, et c'est tout ce qui m'importe. »

Plus le livre avance moins on sait  si on est  dans le rêve de Birdy, ou dans son délire schizophrénique.

Ils se répondent donc sans se parler, jusqu'au moment où ils comprendront que ce qui les unit vraiment, c'est le traumatisme atroce de la guerre, et que seuls leurs rêves les sauveront. Un Jonathan Livingstone le goëland hard, en quelque sorte.



« À quoi doit ressembler notre esclavage aux yeux des oiseaux, eux qui ont tout le ciel ? »



Voilà, l'idée de base est géniale. À lire, c'est un peu moins bien. Les parties qui correspondent au discours de Al sont en un style oral assez relâché ; celles qui rapportent la pensée obsédante de Birdy sont, comme il se doit, pointilleuses, répétitives, saturées d’une accumulation de détails ornithologiques. Un exemple (Alfonso et Birdie sont les deux canaris de Birdy) :



« Alfonso  saute  de nouveau dans le nid et recommence sa démonstration. Birdie saute à l'intérieur du nid, portant toujours le fils de jute. Alfonso lui prend le fil du bec et le laisse tomber dans le nid. Birdie le regarde comme si elle le trouvait complètement toqué, et elle sort de la petite cage pour recommencer à jouer avec ses bouts de fil. Alfonso s'installe dans le nid et l'attend. Elle revient avec deux bouts de fils dans le bec. Alfonso sort du nid et Birdie saute à l'intérieur. Alfonso lui saute dessus et commence à chanter en lui pinçant le cou et en battant des ailes. Birdie proteste et essaie de s'échapper. Alfonso descend, s'accroupit et nourrit Birdie dans le nid. Puis  il chante pour elle. Birdie tente de monter sur le rebord du nid, mais Alfonso la repousse à l'intérieur et recommence à lui sauter dessus, la pincer, chanter, battre des ailes. Il repart chercher de la toile de jute. »



Honnêtement, j'ai pas mal sauté. Je me disais qu'en film, ça devait être sympa. Ceci étant dit, les deux passages où les héros finissent par raconter leur guerre sont parmi les plus violents qu'il m'ait été donnés de lire, sur la peur, le chaos et le non-sens. Et méritent le détour à eux tout seuls.

Au total, cela laisse une assez forte impression après lecture, même si, au fil des pages, j'ai regretté le livre génial et envoûtant que cela aurait pu être.
Commenter  J’apprécie          10
Birdy

Vraiment déçue de ce roman, une façon très ennuyeuse de raconter cette fabuleuse histoire d'amitié entre Al et Birdy très bien interprété dans le film du même nom ( c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai voulut lire le livre) .Mais je dois dire que ce livre est un des rares qui ne surmonte pas le film.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de William Wharton (83)Voir plus

Quiz Voir plus

Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

Contre qui Mirko Czentovic fit-il sa première partie d'échecs ?

Le curé de son village
Le maréchal des logis de son village
Le barbier de son village

15 questions
1122 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur cet auteur

{* *}