Tu vis, homme, comme le bétail courbé à terre sous le joug, tu peines, tu te démènes pour vivre ce jour, et tu ne songes même pas à ce qui se passe alentour, aux parfums d'encens qui soufflent sur le monde, aux saints autels d'où viennent je ne sais quelles voix, aux merveilles cachées qui sont partout !
Tu vis, homme, comme la pierre aveugle sous l'eau profonde...
C'est dans les ténèbres, ô homme, que tu laboures le champ de la vie, et que tu sèmes les pleurs, les peines et les douleurs...
Et c'est dans la boue, ô homme, que tu vautres ton âme étoilée, dans la boue !...