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Critiques de Xavier Bruce (22)
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Contrepoint

Avec « Contrepoint », petite anthologie offerte suite à l'achat de deux ouvrages parus aux éditions Actu SF, Laurent Gidon nous propose de découvrir les textes inédits de neufs auteurs français parmi les plus réputés dans le monde des littératures de l'imaginaire. L'objectif : décrire des futurs utopiques et des ailleurs désirables, le tout sans jamais utiliser la violence ou le conflit en tant que ressort narratif. Autant dire que pour des auteurs tels que Thomas Day, Charlotte Bousquet, ou encore Stéphane Beauverger dont les écrits tournent pour la plupart autour de cet axe, le pari est loin d'être aisé. L'initiative est intéressante et si, comme dans toute anthologie, la qualité des textes varie évidemment d'un auteur à l'autre, je dois cependant avouer que rares sont les nouvelles de « Contrepoint » qui me laisseront un souvenir impérissable. La grande majorité d'entre elles ont en effet difficilement éveillé mon intérêt, que ce soit en raison du thème choisi (« L'amour devant la mer en cage » de Timothée Rey m'a notamment totalement laissé sur la touche du début à la fin), ou de la façon de l'aborder. Ni violence, ni combat, d'accord, mais est-ce pour cela qu'il ne doit rien se passer ?



Vous l'aurez compris, la plupart de ces textes ne m'ont guère passionnée, même si bien sûr certains parviennent encore et toujours à tirer leur épingle du jeu. Avec « Nuit de visitation », Lionel Davoust nous offre ainsi une très belle nouvelle située dans le même univers que sa trilogie « Léviathan » et abordant des sujets aussi variés que la mort, la culpabilité ou le pardon, le tout avec beaucoup de poésie et d'émotion. Pari également réussi pour Stéphane Beauverger qui signe avec « Permafrost » un texte intéressant au jeu duquel on se laisse rapidement prendre, ainsi que pour Sylvie Lainé qui nous propose avec « Petits arrangements intra-galactiques » une nouvelle pleine d'humour basée sur une idée plutôt originale et prêtant à sourire. Enfin, Thomas Day (dont la présence dans cette anthologie a du en étonner plus d'un) parvient encore et toujours à surprendre grâce à une ingénieuse pirouette qui lui permet de rester fidèle à lui même (sexe, trash, vulgarité, cynisme..., tout est là), tout en respectant les contraintes imposés par Laurent Gidon (« Semaine utopique »).



Au final, cette anthologie « Contrepoint » n'est que trop rarement parvenue à m'emporter, aussi ne garderai-je probablement que peu de souvenir de cette lecture. L'initiative reste toutefois à saluer, d'autant plus qu'il s'agit là d'un ouvrage pour lequel vous n'aurez rien à débourser.
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La République des Enragés

En Résumé : Je dois bien avouer qu’une fois la dernière page de ce livre tourné je ne ressors pas convaincu. L’intrigue ne parait jamais proposer de fil rouge et les différentes histoires qui se croisent ne manquent pas de manquer de logique voir de se révéler complètement incohérentes. Certes, il aurait pu offrir un background soigné et réfléchi, mais ce n’est pas vraiment le cas non plus tant Mais 68 donne ici l’impression d’être une véritable caricature aussi bien politique que sociale. Seul l’aspect culturel sort un peu son épingle du jeu. Concernant les personnages, la multiplication des points de vue fait qu’aucun des héros ne possèdent de profondeur et surtout se révèlent un peu trop basiques voir des parodies burlesques. Les personnages féminins donnent l’impression d’être présente que pour le sexe et le plaisir des hommes, ce qui est loin de la libération sexuelle souhaitée à l’époque, et tombent parfois à la limite de la caricature. Alors oui ,quelques bonnes idées arrivent tout de même à sortir par fulgurance et la plume de l’auteur se révèle énergique, mais j’ai clairement l’impression d’être passé complètement à côté de ce récit ou de ne pas avoir eu les bonnes clés pour le comprendre. J’espère que si vous le lisez vous accrocherez plus que moi en tout cas, mais j’aurai du mal à le conseiller.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Contrepoint

Une anthologie où le contrat est à moitié rempli mais qui se lit très vite et reste tout de même divertissante même si elle ne restera pas dans mes pensées très longtemps…
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Contrepoint

Bon, alors... visiblement, pour répondre à la question posée en présentation par Laurent Gidon, il semblerait que, pour beaucoup d'auteurs, ce soit "non" ! En effet, j'ai trouvé que beaucoup des nouvelles ici présentées ne répondaient pas bien à la contrainte. Heureusement que nous ne sommes pas à l'Éducation Nationale sinon ils auraient sûrement eu le droit à un beau HS en rouge dans la marge...

- L'amour devant la mer en cage de Timothée Rey : je suis restée totalement hermétique à cette nouvelle dans laquelle il ne se passe pas grand chose et où, en plus, les personnages sont sans aucun référent connu ni description pour s'en créer. Seule la dernière page a réussi à me parler à peu près. Mais, au moins, la contrainte d'écriture m'a semblé bien respectée.

- Le chercheur de vent de David Bry : une jolie description d'un premier envol. Le thème est respecté à mon avis dans cette nouvelle très courte.

- Petits arrangements intra-galactiques de Sylvie Lainé : j'ai déjà lu et critiqué cette nouvelle (ici) il y a peu puisqu'elle faisait partie de l'Opéra de Shaya (mon dernier coup de coeur soit dit en passant...).

- Nuit de visitation de Lionel Davoust : une nouvelle que j'ai trouvée très jolie mais qui ne m'a, encore une fois, pas semblé convenir au thème imposé puisqu'elle prend sa source dans un conflit.

- Tammy tout le temps de Laurent Queyssi : une nouvelle très courte afin un fond intéressant mais qui ne convient absolument pas au thème pour moi. Côté violence, c'est quand même le pompon avec une histoire de pédophilie...

- Avril de Charlotte Bousquet : j'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui parle d'une rencontre entre deux femmes pas tout à fait humaines.

- Permafrost de Stéphane Beauverger : une nouvelle intéressante autour d'un débat entre plusieurs tribus primitives mais, encore une fois, hors sujet : ce n'est que conflit et il y a même un mort dans l'histoire !

- Mission océane de Xavier Bruce : le récit classique mais sympathique d'une rencontre entre deux espèces qui se fascinent mutuellement.

- Semaine utopique de Thomas Day : l'idée de mise en abîme était très intéressante mais j'avoue ne pas avoir réussi à adhérer.



Au final, c'est très difficile pour moi de fixer une note pour ce livre (déjà qu'à la base, je n'aime pas plus que ça mettre des notes...) car cela dépend beaucoup des nouvelles !
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Incarnations

Antonin Fabrio, un vieux metteur en scène de films d'horreur de série Z au succès confidentiel, convie cinq personnes, deux hommes et trois femmes, à une expérience assez particulière. Il s'agit de se prêter à une bio-incarnation. Chacun de ces cobayes volontaires devra interpréter le rôle de Fabrio, de sa femme Hélène, de son père et de sa mère. Mais ce happening étrange dégénère très vite car le vieillard est prêt à tout pour en arriver à ses fins : manipulations mentales, tortures physiques et morales, violences diverses et variées. Comment les acteurs parviendront-ils à survivre à ce cauchemar sadiquement orchestré ?

Plus qu'un simple thriller ou qu'un classique roman d'horreur, « Incarnations » est une sorte de récit de fantasmes érotico-sado-masochistes qui embarque le lecteur dans un monde aussi onirique que déjanté. Il ne faut pas chercher la moindre logique, ni la moindre vraisemblance dans cette histoire qu'on dirait sortie de l'imagination d'un boucher-charcutier complètement dingue. L'hémoglobine coule à flots. Le mal est partout. Les personnages, pauvres zombies manipulés par un démiurge sadique, ne cherchent qu'une chose : s'anéantir les uns les autres en s'infligeant le plus de souffrances possibles. Il y a du Sade et du Jeffrey Ford chez Bruce. Tout est noir, glauque et sulfureux. Une véritable descente aux enfers. Un livre paradoxal et dérangeant qui semble à la fois pénible de part son sujet et très agréable à lire en raison de la grande qualité de son style littéraire. Cartésiens et âmes sensibles feront bien de s'abstenir. Mais les amateurs de gore bien crasseux et bien vicieux devraient adorer.
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La République des Enragés

1952, neuf enfants s'échappent d'un institut censé expérimenter des méthodes d'éducation novatrices. Seize ans plus tard, la jeunesse française est en colère et ses affrontements avec le gouvernement gagnent en intensité. Que sont devenus les petits cobayes du professeur Heintelle ? Participent-ils de près ou de loin à la révolution qui gronde ?

Entre l'Histoire secrète et l'uchronie, ce récit se développe comme un réseau complexe de racines. L'auteur nous balade d'un personnage à l'autre, mais toujours avec enthousiasme et vivacité, sans jamais nous perdre en route. Il faut bien entendu aimer les récits morcelés. Ceux-là sont souvent près de se rejoindre, voire se chevauchent. Pourtant, on ne sait jamais vraiment si ou quand ils vont se télescoper. Cela m'a plu, d'autant que cette narration insuffle du dynamisme à l'ensemble et pousse le lecteur à tourner les pages toujours plus vite. Les chapitres restent rythmés malgré les coupures et c'est un roman qui se lit très vite.



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Contrepoint

L'avantage de faire sa rentrée littéraire chez les Editions Actu SF



Non seulement j'adore cette maison d'édition et des que je peux, je vais chercher ma came chez les Indés de l'Imaginaire, en gros. Mais, quand vous commandez pour la rentrée, vous avez un livre gratuit. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Moi, perso, dès qu'on m'offre un livre gratuit, je suis heureuse comme tout. Mais j'avoue que je ne savais pas trop comment j'allais le lire. Déjà parce que j'avais pas mal de Bifrost en retard, mais en prime, un recueil de nouvelles sans heurts ni violence alors qu'on Est dans la SF. Non mais Monsieur Gidon, ça va pas bien la tête quand même. Quant à la couverture un peu rétro, un peu de tout, un peu Actu SF, d'ailleurs. Certains la trouverons bizarre, moi je la trouve tellement mignonne. Je rêve d'une chambre avec pleins de posters des couvertures comme ça (et oui).



Bref, vous voyez, Actu SF me rend déjà bisounours avant même d'ouvrir le livre. C'est un comble. Mais je n'ai toujours rien lu. Et puis est arrivé le 13 Novembre où j'ai appris les attentats en revenant d'une soirée entre copines. J'encaisse le coup, je cherche les infos et quand je ne vais pas bien, j'ai tendance à me tourner vers la SF. Mais la Science Fiction, souvent, cela fait un futur très sombre. Et là, je me suis souvenue de Contrepoint et je me suis dit que franchement, c'était pile poil le bon moment de le lire, celui là (donc, si vous avez le moral en berne, vous savez quoi faire maintenant).





Un ensemble de nouvelles qui vous donneront la pêche ou pas.



En tous cas, cela vous fera bien réfléchir. Entre les divagations sur un bord de mer, un rite de passage, et pour couronner le tout, la semaine de Thomas Day, je me suis dit qu'écrire de la SF sans guerre, sans violence, sans rien. C'est pas simple. Déjà, il faut trouver l'histoire. Et une bien. Et un univers qui va avec. Et surtout, il faut susciter notre intérêt. Parce que bon. S'il n'y a pas du sexe, du sang et du rock'n roll, sauf si on est fan des romans à l'eau de rose, c'est pas facile de nous accrocher les loulous.



Et surtout, je me suis rendue compte (surtout avec Thomas Day) que ce n'est pas en mettant des choses de la guerre ou de la violence dans un récit que cela ne peut pas nous choquer, nous interroger sur nous même, nous faire violence en fait. Et c'est en cela que ce recueil est bien intelligent. C'est fou ce qu'on peut tirer sur nous même et sur les autres sur un si petit recueil. Alors, oui, c'est le moment de piocher une petite nouvelle ou deux et de faire une belle petite introspection. Comme ça pouf. Et pas seulement parce que dehors, c'est un peu le bordel. C'est juste parce que la nature humaine telle quelle peut nous inspirer tout ceci.



Alors, je n'ai qu'une hâte : être à la prochaine rentrée littéraire :D
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Contrepoint

Laurent Gidon propose avec cette anthologie publiée sous sa direction une démarche originale : il s'agit de réunir des textes dans lesquels la narration conflictuelle serait absente. La plupart de ces textes ont été écrits par des auteurs qui sont des habitués de la narration conflictuelle (Thomas Day, Charlotte Bousquet, Stéphane Beauverger, ...). D'autres, moins nombreux, sont plus à l'aise avec ce type de narration (Sylvie Lainé, Timothée Rey). Tout ceci nous est expliqué dans la préface, en début de livre.



Cette anthologie est composée de 9 textes, assez courts. Les nouvelles m'ont parues dans l'ensemble peu mémorables. Pas déplaisantes non, bien écrites même (Nuit de visitation, Lionel Davoust), parfois poétiques (Mission Océane, Xavier Bruce), possiblement incompréhensibles (L'amour devant la mer en cage, Timothey Rey).



Trois nouvelles sortent cependant du lot :



Petits arrangements intergalactiques, Sylvie Lainé. Une panne de vaisseau amène le personnage sur une planète habitée par des êtres grotesques qui se font péter des pustules géantes par des sapins bleus (non je vous jure je n'ai pas fumé). J'ai bien aimé cette nouvelle de planète opera fantasque et loin de l'archétype conflictuel des rencontres d'extraterrestres. Une leçon de coopération entre espèces, écrite avec beaucoup d'humour.



Permafrost, Stéphane Beauverger. Démonstration par a+b que le non conflictuel ne fonctionne pas. Si l'on est résolument pacifique jusqu'à tendre l'autre joue, on finit par disparaître. Donc au final c'est le conflit qui gagne. L'autre façon de comprendre cette nouvelle est qu'il vaut mieux se sacrifier pour quelques instants de paix, plutôt que de lutter pour sa survie. Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas convaincue par le mode de vie de la Grande Tribu. Mais la réflexion sur le sujet est très intéressante.



Semaine utopique, Thomas Day. Joli exercice de mise en abyme où l'auteur trouve le moyen d'être pareil à lui même sans pour autant transgresser la règle. Le résultat est assez drôle.
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Contrepoint

Offerte pour l'achat de deux livres papier ou numériques ActuSF, Contrepoint est une anthologie originale qui prend donc le contre-pied de ce qui s'écrit généralement aujourd'hui. Cet ouvrage, dirigé par Laurent Gidon, nous présente neuf textes qui seraient sans violence ni conflit.

La suite sur le blog
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Contrepoint

« L’amour devant la mer en cage » : j’ai largué les amarres au bout de trois pages, je suis totalement hermétique à ce type de texte…. « Le chercheur de vent » : très beau texte qui respecte très bien la charte de l’anthologie, les descriptions sont magiques, j’ai bien cru voler avec lui tant la narration est sublimement imagée. « Petits arrangement intra-galactiques » : un texte savoureux à consommer sans modération. « Nuit de visitation » : une nouvelle de Lionel Davoust qui se déroule dans l’univers de Léviathan, mais absolument accessible sans connaître le thriller. Je pense qu'avec ce texte, l'auteur pourra convaincre ceux qui ne s'y sont pas encore décidés à se précipiter acheter les deux premiers tomes de Léviathan. Une nouvelle qui traite avec pertinence du thème de la mort et du pardon. Un texte qui a su faire passer les émotions … « Tammy tout le temps » : j’avoue que je l’ai lu en entier, mais qu'il ne me reste rien, je suis passée à côté. « Avril » : pour moi la petite pépite de l’anthologie, cela fait déjà un moment que je me dis qu’il faut que je lise du Charlotte Bousquet. Et là je n’ai pas été déçu. Un texte post-apocalyptique cybernétique poétique où l’amour ne connaît aucune frontière. Etant une grande fan de Wall-E, d’une certaine manière j’y ai retrouvé les mêmes saveurs. « Permafrost » : même si cette nouvelle n’a pas retenu mon attention autant que d'autres, cela reste un texte fort qui dans son objectif se veut sans conflit mais qui n’en n’est pourtant pas exempt. « Mission océane » m’a fait penser aux amours des mantes religieuses. Ou quand un soldat ne devient pas forcement un gros bill écervelé devant l’inconnue. Encore un beau texte … « Semaine utopique » me laisse sans opinion … J’ai pris le choix de ne pas résumer chaque nouvelle, étant donné les 130 pages de l’anthologie, je ne voulais pas risquer de dévoiler trop de contenu. En conclusion, le bilan de cette anthologie s’avère de mon point e vue assez positif et c’est assez surprenant de lire une nouvelle en sachant dès le départ qu’il y aura absence de conflit. Il existe une vrai attente dans la manière dont l’auteur va mener son récit. Et s’il fallait faire un rapport qualité-prix de cet ouvrage, je dirais qu’il est presque inévitable de se le procurer si vous achetez des ouvrages aux éditions ActuSF.
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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La République des Enragés

Cet ePub m’a été offert par les éditeurs à l’occasion du Challenge Francofou 2014. S’il n’était pas offert, j’en demanderai le remboursement. Et encore ! J’aurai téléchargé l’extrait et arrêter là les frais.



Déjà, la couverture est moche. Et la première page du roman vous donnera une meilleure idée des causes de l’abandon :





Non. Je suis ordinairement très tolérant sur le style mais pas ça. C’est haché, saccadé. Bref, très désagréable. Alors Bonne route à Xavier Bruce mais il ne m’aura pas comme lecteur. J’ai d’autres choses bien mieux écrites à lire.
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Contrepoint

Contrepoint est une anthologie un peu bancale. Tous les textes n’ont pas fait leurs preuves. Si certains me sont plus sympathiques que d’autres, aucun, si ce n’est « Semaine Utopique » de Thomas Day pour son délire total, ne me restera en mémoire très longtemps. Est-ce une preuve qu’une bonne histoire a vraiment besoin de « conflit » pour être attrayante, ou au moins mémorable ? Je ne sais pas trop. Le sujet m’intéresse toujours et je vais probablement partir à la recherche d’autres ouvrages du même genre.



Critique complète sur lamagiedesmots.be
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Contrepoint

Le thème me paraît intéressant, même si j’imagine bien que tout le monde ne s’appelle pas Ursula le Guin ou H. P. Lovecraft et est capable de disserter pendant des pages et des pages sur la beauté des choses et la paix dans le monde sans profondément ennuyer ses lecteurs. D’ailleurs ces deux-là ne font pas l’unanimité non plus lorsqu’ils se lancent dans de tels textes, et je dois dire que moi aussi j’aime la baston et les conflits ! Pourtant quand je pense entre autres à la littérature jeunesse dans son ensemble je trouve que bien des excellentes histoires se déroulent sans heurts notables (sans plonger non plus dans la contemplation plus ou moins passive), ou en tous cas sans guerres de grande envergure. C’est précisément ce que développe Laurent Gidon dans sa préface : nul n’est besoin de violence ou d’affrontement pour construire une histoire au moins intéressante, voire palpitante.

(...)

Exception faite de la dernière nouvelle qui ne m’a pas emballée du tout, un recueil qui m’a tour à tour enchantée, fait rire et réfléchir, et que je conseille vivement, ne serait-ce que pour découvrir des auteurs francophones prometteurs.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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Contrepoint

Le but de cette anthologie est de savoir s’il espossible d’écrire des textes sans violence au sens large (guerre, combats, menaces). Voilà un objectif plutôt difficile à réaliser quand on voit la qualité des textes proposés. Comme toute anthologie il y a une disparité dans les textes.



Malheureusement il y a bien plus de textes auxquels je n’ai pas accroché que de textes qu’il serait possible de retenir.



– L’amour devant la mer en cage, Timothée Rey : voilà une nouvelle où il ne se passe rien. Rey utilise un vocabulaire inventé et donc hermétique. c’est un récit qui est plutôt mal placé en tête de recueil car cela met le lecteur sur la touche d’entrée.



– Le chercheur du vent, David Bry : un récit purement descriptif et sans surprise. Comment un homme-oiseau apprend par lui-même à voler, je trouve qu’il y a peut-être plus enthousiasmant comme récit.



– Nuit de visitation, Lionel Davoust : voici le récit d’un homme au crépuscule de sa vie qui culpabilise au sujet de la relation avec un ami. Cet ami vient lui rendre visite sur son lit de mort alors qu’il avait disparu depuis 45 ans. C’est une nouvelle sombre et pas très enthousiasmante. La situation et les états d’âme du narrateur m’ont laissé de marbre.



– Tammy tout le temps, Laurent Queyssi : le narrateur se retrouve à utiliser une drogue lui permettant de revivre ses souvenirs de manière réaliste. L’expérience est sympa jusqu’au moment d’une soirée où un collègue de son père a abusé de lui étant enfant. Pour moi c’est une nouvelle qui ne rentre pas dans le cadre de l’anthologie. Il y a quand même un cas de violence sexuelle sur un enfant. Elle a au moins l’avantage d’être courte, ce qui n’est pas plus mal vue que sa structure est très répétitive pour une nouvelle de quelques pages.



Après les ratées il y en a deux moyennes à qui il manque quelque chose pour vraiment me plaire.



– Permafrost, Stéphane Beauverger : encore une nouvelle hors cadre. Des tribus d’hommes primitifs débattent de comment atteindre la plais autour de leur chaman. La violence est tout de même présente avec la mort du chaman, elle sert même de déclencheur de paix. C’est moins difficile que ce que j’ai déjà lu de Beauverger mais les questionnements de Cro-Magnon m’ont laissé de marbre.



– Mission océane, Xavier Bruce : Une plante étrange apparait dans la campagne française, un soldat va essayer d’entrer en contact avec elle. Ici on a droit au classique contact entre deux espèces dont l’une fascine l’autre et réussit à prendre possession d’elle. Ça m’a intéressé au début mais sa fin est abrupte, comme pour éviter de sortir du cadre de l’anthologie.



Heureusement il y a trois nouvelles qui sortent du lot.



– Petits arrangements intergalactiques, Sylvie Lainé : voici un space-opera sortant de l’ordinaire. Naufragé sur une planète le héros rencontre une sorte de gros mamifère rose se faisant piquer par des sapins bleus. Le héros va découvrir la signification bien utile de ce procédé. Sylvie Lainé traite sur un ton humoristique de l’interdépendance entre les espèces.



– Avril, Charlotte Bousquet : un cyborg femelle est chargé de fouilles archéologiques sur une Terre désertée depuis plusieurs années. Elle découvre une momie qui va reprendre vie et va se lier d’amitié avec. C’est sûrement une des nouvelles qui m’aura le plus touché. Au contact des deux êtres à qui on dénierait toute humanité, on découvre qu’ils sont capables d’éprouver des sentiments. elles sont touchantes dans leur relation. La description de la mort du chat de la momie a remué quelque chose en moi car par deux fois j’ai eu à être à côté d’un de mes chats en fin de vie.



– Semaine utopique, Thomas Day : l’écrivain essaie de répondre à l’appel à textes pour l’anthologie Contrepoint. Il ne faut pas de violence, pas de conflit mais pourquoi pas du sexe ? Il va passer en revue plusieurs idées loufoques, irrévérencieuse, marrantes. Il y a bien sûr de multiples références à la culture populaire. C’est sûrement l’une des plus réussie dans sa tonalité.



Alors pour vous donner une idée de mon sentiment assez mitigé après la lecture de cette courte anthologie, je laisse le dernier mot à Thomas Day : « Y a pas plus chiant qu’une histoire où le monde est beau de partout, où tout le monde est trop gentil. Quel ennui de vivre sans menace, sans imprévu désagréable.«
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La République des Enragés

Les X-Men font Mai 68. On plonge dans cette folle semaine où Paris s'enflamme, les barricades sont dressées et les affrontements sont très violents. Au milieu, de jeunes hommes et femmes aux aptitudes particulières, qui ont rejeté leur destin, voudrait bien aussi qu'on révolutionne ce cher et vieux pays. Bruce joue avec les événements et la lutte pour le pouvoir entre extrêmes, gauche et droite.
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La République des Enragés

Cela démarre sur les chapeaux de roue. Le lecteur est jeté d'emblée au cœur d'une action trépidante, et la narration, succession de courts chapitres où nous suivons en alternance plusieurs personnages, imprime au récit une dynamique qui fait que l'on tourne les pages presque presque sans y penser.

La problématique est de même rapidement appréhendée, l'origine des différents héros immédiatement expliquée.



Antoine, Arthur et Adèle ont été des enfants du "projet Heintelle". A ce titre, avec six autres, ils ont été internés durant les premières années de leur existence dans un institut où ils ont développé, à coups de traitements ultra secrets, des dons extraordinaires de type télékinésie, télépathie, et autres bizarreries dont je connais même pas le vocable qui les désigne...



Une quinzaine d'années après leur évasion collective, ils vivent chacun de leur côté, ignorants de ce que sont devenus leurs camarades.



Nous retrouvons certains d'entre eux au moment des événements de mai 68. Arthur a monté un numéro de magie avec la collaboration d'une sensuelle partenaire dont il partage également le lit. Antoine, recueilli par une mère maquerelle qui s'est prise d'affection pour cet être singulier, est l'hôte permanent de sa "pension" et Adèle, étudiante, a intégré un groupe de militants gauchistes.



Dans un Paris en proie aux affrontements, les super héros du professeur Heintelle comptent bien faire leur propre révolution, et apporter leur contribution à la lutte contre des dirigeants conservateurs et liberticides.



"La République des enragés" est certes un récit efficace... malheureusement au dépens de la profondeur et de la crédibilité qui lui font défaut. Les éléments s'enchaînent trop vite, trop facilement, et donnent à l'intrigue une dimension schématique. L'auteur donne l'impression de s'éparpiller, partant sur de multiples pistes qu'il n'exploite pas toujours, laissant le lecteur sur sa faim concernant le sort de certains personnages entrevus, à propos desquels il aurait aimé en apprendre davantage.



Le ton lui-même a tendance à être caricatural, notamment lors des chapitres dédiés à Arthur, ce dernier ayant une fâcheuse propension à nous rappeler presque à chaque page qu'il entretient avec sa compagne (dont il semble passer son temps à lorgner le postérieur) une sexualité très épanouie, au moyen d'un humour plutôt lourdingue à mon goût...
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Contrepoint

Contrepoint, est un petit recueil -gratuit- qui rassemble quelques nouvelles " à contrainte" , soit la suivante : une intrigue sans conflits/violence.



Neuf écrivains ont tenté leur chance en interprétant la consigne de différente manière. On y trouve des histoires soit directement sur la paix, soit abordant des thématiques qui s'en éloigne (ex : exploration), soit carrément en détournant la consigne.

L'ensemble est très moyen. On sent l'exercice dans chacun des textes, qui sont trop courts pour provoquer une immersion et qui manquent d'enjeu.

Évidemment la question est donc renforcée : peut-on vraiment écrire quelque chose dénué de conflit tout en créant une tension narrative ? La réponse à l'air d’être "non" mais du coup, je trouve le sujet d'autant plus intéressant. A creuser ?



En fait il n'y a que deux textes qui ont un peu réveillé mon attention : Tammy tout le temps ( Laurent Queyssi) & Avril ( Charlotte Bousquet).



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Incarnations

Je pense que l'auteur a voulu faire un roman choc, malheureusement, pour moi il en a fait trop.

L'idée de départ est très originale et aurait pu faire un roman génial, je m'attendais d'ailleurs à un coup de cœur... Mais c'était sans compter sur les scènes inutiles à l'histoire et à l'action
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La République des Enragés

Il ne faut pas se fier à la quatrième de couverture qui annonce "une uchronie politique et révoltée ". L'uchronie est à peine esquissée : si l'histoire se déroule en mai 1968, il n'y a point d'éléments de divergence susceptible de constituer une uchronie. Le moment historique n'est qu'un prétexte pour raconter une succession d'aventures d'une bande d'ados, cobayes dans leur enfance d'un programme éducatif destiné à faire d'eux des artistes aux dons exceptionnels. Mais si les aventures se lisent facilement et peuvent être plaisantes, elles n'en demeurent pas moins éloignées de l'idée de départ. Mais la plume alerte et vive de l'auteur peut faire presque oublier les caricatures grossières que sont certains personnages et le manque d'épaisseur de l'intrigue. À tenter.

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La République des Enragés

Une bonne idée que cette sorte de X-men pendant Mai 68 mais le grand nombres de personnage et le déroulement de l'intrigue en font un roman agréable mais d'où on ne ressort pas convaincu.
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