La fierté des maîtres, c’est d’être battus pas leurs élèves !
- Cortes m’a laissé un lourd fardeau. La tâche de rassembler deux civilisations… Croyez-moi, ce n’est pas une mince affaire, mais j’ai l’habitude, j’ai été élevé à Grenade au milieu des Musulmans et des Juifs.
Les Espagnols ont une maladie de cœur dont l’or est le seul remède.
L’âme des hommes est une parcelle de Dieu et réduire des hommes à esclavage serait de essayer de réduire Dieu.
- L’homme a toujours recherché l’Éden perdu, mais pour les conquistadors, le paradis c’est l’or. Je vous charge de découvrir cet éden et de nous dire s’il est fait d’or, de gloire, ou de rêves.
- De rêves ?
- Y a-t-il jamais eu autre chose que le rêve pour amener les hommes à se dépasser ?
La religion n’interdit pas la poésie.
- Princesse, j… je regrette, mais vous savez bien que je suis moine !
- Vous croyez que je viendrais la nuit pour vous prendre votre vertu ? Je sais bien que je suis la fille d’un sauvage mais quand même !...
- Ah, mon garçon, vous êtes un cœur simple ! Je me réjouis d’avoir un vrai chrétien à cette table, au milieu de païens qui n’attendent qu’un peu d’indulgence pour retrouver leurs rites démoniaques, d’aventuriers prêts à vendre leur âme pour un peu d’or, et d’un chrétien de fraîche date qui ne parle que de tolérance.
- Notre Seigneur n’a-t-il pas toujours prêcher la tolérance et l’amour de son prochain ?
- Voyez-vous, Frère Marcos, notre évêque aime tant son prochain qu’il n’hésite jamais à lui offrir un repos éternel.
- Je ne suis pas là pour chercher de l’or, mais pour sauver l’âme des indigènes de ces contrées inexplorées.
- Noble cause, qui a déjà rempli bien des cimetières.
Vous ne pouvez pas utiliser une vieille carte pour explorer un nouveau monde.