Au début du XXIe siècle, le super-héros français reste un chantier dont les fondations, à force d’être passées sous silence, sont totalement oubliées. Il est vu comme un terrain inconstructible, où rien n’aurait jamais poussé. Mais l’envie, sous des formes différentes, est là. Qu’il s’agisse d’autres français voulant ajouter leur pierre à l’édifice ou de connaisseurs voulant réintroduire des figures connues, c’est l’heure de la « reconquête », comme aurait dit Auguste Vistel.