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Critiques de Xavier Fourquemin (327)
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Syracuse, état de New-York, nous sommes en 1990. Harvey Young vient rendre visite à un vieil homme, en fauteuil roulant. Celui-ci ne s'étonne guère de cette venue et lui propose de l'appeler Jim, comme au bon vieux temps.

Il faut dire que le destin de ces deux hommes a basculé. Nous sommes en 1920. Jim et son frère Joey n'ont plus de maman et leur père les a abandonnés. Ils se retrouvent ainsi parmi tant d'autres gamins dans un orphelinat. Des convois sont organisés en train pour placer ces enfants dans des familles. Mrs Goswell, veuve d'un pasteur, vient justement proposer son aide lors du prochain convoi. C'est ainsi, accompagnée de Lisa et de Mr Coleman que le train en partance de New-York grouille d'enfants, de tous âges, chacun espérant trouver une famille qui voudra bien les accepter. Lors du départ, Jim reconnaît son père, s'empresse de le retrouver pensant que celui-ci est revenu les chercher. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Au contraire, il est venu confier sa petite sœur Anna dont il n'arrive plus à s'occuper. Lui promettant de lui écrire, il lui confie un papier sur lequel il a noté son adresse...



Relatant des faits authentiques, à savoir ces Orphan Train Riders dans lesquels des orphelins de New-York étaient entassés et expédiés dans le Middle West afin de leur apporter une structure familiale adéquate mais aussi de pallier au manque de main d'oeuvre, Philippe Charlot nous raconte l'histoire de trois gamins déracinés. A la fois tragique et empli d'espoir, ce premier opus alterne les périodes de 1990 et 1920, offrant ainsi une énigme supplémentaire. Le dessin de Xavier Fourquemin est des plus réalistes et terriblement craquant et attachant, le trait est fin et soigné. Les couleurs pétillent et sautent aux yeux. On n'a qu'une envie: se ruer sur le second tome!



Le train des orphelins... je prends un autre billet!
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Miss Endicott, tome 1

Je n'aurais jamais pensé plonger en quelques instants dans un univers à la Charles Dickens et ceci en ouvrant le très bel album signé Fourquemin pour les dessins et Derrien pour le scénario.

Tout comme "De grandes espérances" l'histoire débute dans un cimetière dans cette envoûtante Angleterre du début de l'ère victorienne.

Miss Endicott, sa mère à peine enterrée, prend ses fonctions de gouvernante auprès du petit Kevin. Né du bon côté, dans un mileu bourgeois, il souffre d'être abandonné par ses parents comme de nombreux héros de Dickens. Et donne un peu de fil à retordre à la jeune Prudence Endicott.

Gouvernante le jour, notre petite cumularde reprend les fonctions de négociatrice de quartier laissées vacantes par sa défunte mère la nuit.

Londres by night, dans des coins un peu glauques, elle n'a pas froid aux yeux notre Miss.

Ce premier tome plante le décor avec brio, les personnages ont une vraie densité, et on se laisse emporter par un scénario riche en rebondissements.

Les amateurs de fantastique ne seront pas de reste quand ils plongeront dans le monde des "oubliés", un monde souterrain et parallèle de ce Londres du XIX ème siècle.

Miss Endicott: qui a dit que les anglaises n'avaient pas de caractère?

Oups, j'ai failli oublier! Un grand merci à Babelio pour cet envoi dans le cadre de la dernière Masse Critique!
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Miss Endicott, tome 1

C'est aujourd'hui l'enterrement de Marguerite Madeleine Endicott, "Maggie" pour tous ceux qui l'aimaient. Toujours le cœur sur la main, dévouée et prête à rendre service aux démunis. Autour de son cercueil se sont réunis les villageois mais aussi sa fille, Prudence. Aussittôt, l'un d'eux l'interpelle et lui remet une clé. Celle-ci ouvre une porte que la jeune femme doit sensément connaître. De retour en ville, elle se fait engager comme gouvernante dans une grande maison bourgeoise. Les parents étant absents très souvent, elle doit s'occuper de Kévin, le petit garçon. Le majordome, Conrad, la prévient de suite que ce dernier est facétieux et intrépide. Bizarrement, celui-ci se laisse apprivoiser aussitôt. Miss Endicott demande à Conrad la permission de sortir le soir, après souper. En effet, elle reprend le flambeau de sa défunte mère. Celle-ci officiait dans un bureau dans lequel toute personne ayant un problème quelconque venait le lui soumettre. Et Marguerite tentait de les résoudre, à titre gracieux. Aidé de Wallace, un petit homme rabougri et ronchon, qui travaillait déjà pour sa maman, Prudence reçoit sa première cliente...



Miss Endicott, une sorte de Mary Poppins qui résout tous les problèmes. Aussi, lorsque cette cliente la met sur une piste mystérieuse et loufoque, à savoir des galeries souterraines habitées par d'étranges créatures, la jeune femme, en tant que conciliatrice, fera en sorte que toute cette marmaille vive en harmonie avec les humains. Elle aura fort à faire mais sa malice, sa vivacité et sa ténacité auront raison de ces imposteurs. Le personnage principal a tout pour séduire, les secondaires ne sont pas en reste, notamment en la personne de Wallace ou des deux ivrognes. Le scénario est efficace et bien mené. Dans ce décor très londonien de l'époque victorienne, le trait tout à fait charmant de Xavier Fourquemin est remarquable. Les détails fourmillent, la palette de couleurs étonne et le découpage est impeccable.



Bienvenue Miss Endicott...
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Le train des orphelins, tome 4 : Joey

On termine le cycle 2 avec autant de plaisir qu'on l'a commencé. On retrouve tous les thèmes, la perfidie, l'appât du gain, le mensonge mais aussi la tendresse, l'amour, le manque.

Dans ce tome, Harvey qu'on avait un peu délaissé dans le précédent tome est toujours aussi machiavélique mais son histoire on la connait et on comprend alors, sans pour autant l'excuser, son acharnement à vouloir rester chez sa famille adoptive.

Toujours autant de plaisir également à regarder les destins que j'apprécie de plus en plus. Les couleurs, les expressions, les mimiques sont extrêmement bien rendues. Le cycle souvent sera, à n'en pas douter, aussi agréable. Je m'oblige à les lire au compte goutte pour les apprécier encore plus.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Après la superbe série "la guerre des lulus", je fais connaissance avec d'autres d'orphelins :Jim, Joe, Anna et Harvey.

Cette série "Le train des orphelins" est basée sur des faits réels, une histoire triste et peu flatteuse, une fois de plus, pour le genre humain. Au début du 20e siècle, la côte est des États-Unis surpeuplée, organise le " orphans train raiders". Ce train réunit tous les enfants orphelins ou abandonnés et se dirige vers l'Ouest afin de leur permettre d'être adopté par une famille. Le côté bienfaisant de l'oeuvre est très vite bafoué, il s'agit en fait de donner de la main d'oeuvre à une région en manque de bras. Le train démarre, "la foire aux bestiaux" commence. Ce premier tome donne le ton, il s'agit d'une bande dessinée destinée aux adolescents mais c'est une BD qui traite d'un sujet dur.

Le fait de mélanger le voyage de ces enfants en 1920 avec des bribes d'histoire de 1990 aiguise notre curiosité, d'autant plus que les retrouvailles n'ont pas l'air très chaleureuses.

Les dessins sont soignés, les couleurs chatoyant es, les détails attirent l' œil. On a plaisir à regarder les mimiques, les expressions et attitudes des enfants. Seul bémol qui m'a fait penser au tableau des peintres du Moyen-âge, les bébés n'ont pas les traits de bébés mais ils se distinguent uniquement par leur petite taille. Le deuxième tome ne va pas attendre longtemps, j'ai hâte de voir comment notre fratrie va sortir de ce train.
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

C'est non loin des archives de l'Orphan Train Society, dans un troquet, que Bianca, la femme de ménage de cet établissement retrouve Harvey (initialement le petit Jim). Touché par l'histoire de cet homme, venu du Kansas, qui cherche à connaître les conditions de son adoption et ce qu'il est advenu de sa sœur Anna et de son petit frère Joey, la vieille femme lui propose son aide. En effet, de nature un peu curieuse, elle n'est pas sans vouloir savoir le fin mot de l'histoire et adorerait jeter un œil dans les dossiers. Il est donc convenu un rendez-vous dès le lendemain soir pour rendre compte de ses recherches...

Il était de nature courante pour les orphelins d'être adoptés dans de riches familles. Tous à bord du train, ils sillonnaient les Etas-Unis. C'est là que Jim, abandonné par son père, ainsi que sa sœur et son frère, a fait la connaissance du jeune Harvey, garçon débrouillard et rusé. Celui-ci ne tardera pas à lui inculquer quelques leçons de vie..



Charlot nous offre un album beaucoup plus centré sur le personnage d'Harvey (ou Jim) lorsque celui-ci est plus âgé. L'on voit apparaître alors un côté sentimentaliste et attendrissant, notamment dans sa relation avec Bianca, la femme de ménage. Encore plus étoffé et plus émouvant, ce deuxième opus, alternant successivement le passé et le présent, est tout à fait à la hauteur du premier. Passé l'effet de plaisir et de découverte avec le dessin, le scénario, toujours basé sur des faits réels, est parfaitement équilibré et finement amené. Une conclusion qui donne envie de se plonger dans le troisième tome...



Le train des orphelins... Attention au démarrage!
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Le train des orphelins, tome 7 : Racines

Ce billet concerne le tome 7 et 8 de la série.

Ces deux tomes viennent clôturer la superbe série de Philippe Charlot et Xavier Fourquemin.

On garde ici le même principe d'alterner 2 périodes.

On n'est pas étonné de voir Lisa prendre sa vie en mains et contrer cette bande de machos pour mener à bien son projet de création d'école pour ces petits orphelins. Parallèlement, le ton est plus mélancolique avec les pérégrinations de Joey mais c'est un vrai plaisir que de les suivre tous les 2 jusqu'au bout.

C'est une série intéressante, émouvante, attachante . Et les dessins sont,tout au long des albums,un plaisir pour les yeux tant pour les traits qui fourmillent de détails et traduisent avec bonheur les mimiques que pour les couleurs.
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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

Ce tome 3 commence au Kansas en 1991 avec Jim qui se marie avec Bianca, mais cet événement qui devrait être heureux, et comblé Jim ne l'est pas totalement. Il manque Joey, son petit frère pour être totalement heureux. Ce manque est toujours aussi cruel, qu'est devenu Joey, son petit frère ?

On se retrouve ensuite à Cowpoke Canyon avec Joey et Lisa et là, on alterne entre 1920 et 1991.

Ce 3ème tome nous offre toujours autant d'émotions. Les auteurs s'attachent à nous montrer combien le traumatisme qu'ont connu ces enfants orphelins est fort et durable.

Ce trafic d'enfants est dénoncé avec beaucoup d'émotions.

Malgré la violence du thème, il y a une grande douceur qui émane de cet album et on garde espoir que Jim et Joey puissent se retrouver.
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

Ce deuxième tome éclaire toutes les interrogations que l'on a pu se poser lors de la lecture du premier sur la rencontre entre Harvey et Jim ce prénom interchangeable.

Le fait de comprendre n'apaise cependant pas l'esprit au contraire. Si cet album alterne le passé et le présent, mon impatience avive mon envie de connaître le futur d'où ma hâte de lire le tome 3 qui, je l'espère, "rendra justice" aux drames d'Harvey/Jim.

Lorsque l'on sait que cette histoire n'est pas une pure invention, notre regard devient plus critique. Les petites blagues de potache, les comportements intéressés et dénués de tout sentiment des adultes n'ont plus du tout la même saveur. L'injustice en devient insupportable. J'ai tellement été prise par l'histoire que j'en oubliais de dire que les dessins sont toujours aussi en parfaite adéquation avec le texte. Les couleurs, les expressions rendent compte parfaitement des ressentis.
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Le train des orphelins, tome 5 : Cowpoke Ca..

Ce tome 5 aurait pu être synonyme de beaucoup de chaleur et de joie puisque Joey et Lisa retrouvent enfin Jim. Mais les 70 ans qui les ont séparé ne peuvent être effacés. Joey garde une blessure à vif et a en lui une rage envers Harvey qui le ronge. Il ne peut oublier qu'il lui a volé la vie de son frère et gâché la sienne.

Comme dans les autres albums, on alterne entre 2 périodes celle de 1990 et celle de 1922 où le machiavélisme d'Harvey semble ne plus avoir de limites.

À la fin de cet album, on sait que Lisa a un secret que l'on découvrira sans aucun doute dans le tome 6. Je ne vais donc pas attendre la semaine prochaine pour le découvrir ! Encore un avantage de lire les bd lorsque la série entière est terminée :-)
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Le train des orphelins, tome 6 : Duels

On découvre dans ce tome 6 le secret que Lisa a gardé pour elle toute sa vie par amour et fidélité pour Joey.

Dans ce tome, beaucoup de dénouement, règlement de compte et aveux qui apportent réconfort et réparation.

Lisa va nous manquer mais on retrouve Anna. Ce tome est particulièrement émouvant et le dessin reste tout autant convaincant.

Il me reste un cycle de 2 tomes, chouette :-))
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Au cours des années 1920, aux Etats-Unis, les enfants orphelins ou abandonnés sont nombreux. Afin de leur donner une vie plus heureuse et sereine que celle des orphelinats, les Orphan Train Riders sont mis en place. Il s'agit de sillonner les Etats-Unis et de s'arrêter de gare en gare pour que des familles accueillent ses milliers d'enfants. Jim et Joey font partie de ces convois...

Je n'ai pas été éblouie par les dessins, mais l'histoire est touchante. C'est une partie de l'histoire que je ne connaissais pas et qui parait partir d'un bon sentiment mais dont on entrevoit les limites dans ce premier tome. Je lirais les prochains avec une plaisir afin de m'assurer que la plupart des enfants iront bien...
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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

A Cowpoke Canyon, Lisa, la jeune femme qui s'occupait de placer les enfants dans des familles d'adoption, finit elle aussi au côté d'un homme bourru, Effron, le patron du bar, qui se l'est appropriée, tout simplement. C'est même au cours d'une soirée, lors d'une tournée générale, qu'il annonce qu'ils sont mariés. La jeune femme ne supporte plus du tout cette situation. Ce dernier est appelé pour régler un problème avec un enfant adopté et s'en va sur le champ le régler. Il laisse Lisa dans un coin. Effron, quant à lui, aide un vieil ivrogne qui a loupé la distribution des gamins à la descente du train. Celui-ci a besoin de l'un des leurs pour l'aider aux champs. Effron, sans remords, prend Joey, le petit frère de Jim, à une famille mexicaine et le donne à l'ivrogne. Lisa et Joey se retrouvent au bar et se reconnaissent aussitôt. Ils profitent d'un moment de cohue pour s'enfuir … et pourquoi ne pas partir à la recherche de son frère?

70 ans plus tard, ces deux-là ont tenu parole et ne se sont jamais quittés. Lisa travaille pour aider les orphelins du train à retrouver leurs origines. Une réunion est prévue à Concordia et elle est bien décidée à y emmener Joey avec elle. D'abord réticent, celui-ci accepte. Un voyage inattendu l'attend..



Après avoir suivi tour à tour Jim puis Harvey, l'auteur se concentre cette fois-ci sur Lisa et Joey. Alternant successivement le passé qui retrace la survie des deux enfants débrouillards et le présent où on les suit au cours de ce voyage vers Concordia, cet opus brillamment construit permet de nous en apprendre plus sur le petit Joey que l'on avait quitté subitement. Le scénario est intelligent et accrocheur. On se laisse prendre aux gaillardises des deux enfants et à la complicité tendre et chaleureuse qui les unit par la suite. Des dialogues savoureux, un dessin toujours aussi efficace et maîtrisé, des couleurs qui claquent et des personnages terriblement attachants font que l'on attend impatiemment le prochain tome.



Le train des orphelins... je guette la fumée...
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La légende du Changeling, Tome 1 : Le mal-venu

Angleterre, 19ème siècle, entre légendes celtes et méfaits de l'industrialisation.

Le parti pris est évident!

Peter, alias Scrubby, ne sait rien de son passé : déposé une nuit au seuil d'une maison pauvre, il remplace un bébé enlevé par les fées quelques jours plus tôt.

Il grandit, et avec sa famille, doit partir s'installer à Londres pour fuir la famine. Sa mère le hait, sa grande soeur -en partie responsable de l'enlèvement de son petit frère, qu'elle avait laissé par inadvertance au pied d'un arbre à fées - le protège. Il quitte ainsi la forêt magique et le vieil ermite qui se fait également appeler Merlin.



Cette bd a été co-écrite avec Pierre Dubois, efficologue et auteur notamment du Grand Livre des Fées. Et en effet, j'ai beaucoup aimé entrer dans cet univers magique! Malheureusement, le scénario est un peu simple, pour ne pas dire gentil.

Ca reste une lecture agréable!

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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

" Sur la côte est des Etats-Unis, l'arrivée massive des émigrants déverse son lot quotidien de laissés-pour-compte en provenance de la vieille Europe.

Malheureux parmi les plus malheureux, des enfants orphelins, délaissés, maltraités, survivent de rapine et de mendicité dans les rues de New York. Dans cette seule ville, on en comptera jusqu'à 20 000 en 1854, année de mise en oeuvre du premeier programme de déplacement connu sous le nom de "Orphan Train Riders". "

(incipit du dossier à la fin du 1er tome)





C'est un pan de l'histoire américaine que j'ignorais totalement et dont Philippe Charlot et Xavier Fourquemin se sont saisis pour leur saga sur Le train des orphelins.

Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance d'une fratrie : Jim, Harvey et Anna, déposée à la dernière minute par leur père - au désespoir des deux garçons qui espéraient que leur père allait enfin venir les "sauver" de l'orphelinat.

L'ambiance de cette bande dessinée balade le lecteur entre Oliver Twist et Lucky Luke. On retrouve bien dans les scènes à l'orphelinat la morale protestante typiquement américaine et la façon dont elle est appliquée de manière assez cynique à ces enfants des rues. Après tout, ils venaient de mettre fin à un commerce d'esclave qui avait duré 200 ans, alors pourquoi pas passer à des enfants blancs.

Ce premier tome a surtout un rôle de présentation, mais les auteurs ont semé suffisamment d'éléments qui promettent des rebondissements (notamment la narration en flashbacks entre passé et présent) pour donner envie au lecteur de lire les tomes suivants.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Dans les années 20, à New York, un train s’apprête à partir pour un long voyage. A son bord, des orphelins qui vont être « distribués » aux familles en mal d’enfants de l’Ouest et du Middle West. Dans chaque ville où le train s’arrête, c’est un peu la foire aux bestiaux. Et pour les enfants, c’est la roulette russe avec, coté pile, la chance de tomber sur des adoptants aimants et généreux ou, coté face, de sombres énergumènes cherchant de la main d’œuvre bon marché voire même de la chair fraîche…



Ce premier tome s’attarde sur la situation de Jim, Joey et de leur petite sœur Anna. Une fratrie solidaire qui risque la séparation à chaque étape du train. Leur chemin croisera celui d’Harvey, gamin débrouillard et pragmatique : « Ce qu’il faut, c’est trouver une bonne famille… des parents pleins aux as… et après… la belle vie… ». Leur périple sera marqué du sceau de l’amitié et de l’entraide, malgré les coups durs.



Basée sur une histoire vraie, cette série revisite un pan méconnu de la conquête de l’ouest. 250 000 enfants embarquèrent de New York entre 1850 et 1929 vers des régions en mal de population jeune et travailleuse. Si le placement d’enfants des rues relève d’une démarche louable, le philanthropisme de façade se lézarde rapidement lorsque l’on découvre les méthodes employées. Le placement se fait sans aucune vérification préalable, les enfants sont simplement étiquetés comme des animaux et offerts à la première personne qui se manifeste. Sans compter les petits trafics menés par les adultes encadrant le voyage qui réservent à l’avance les « plus belles pièces » contre de confortables rémunérations. De fait, mieux valait être blond et en bonne santé pour trouver preneur. Le programme ne prenait par ailleurs pas en charge les enfants noirs (« Que voudriez-vous que nous fassions de négrillons… nous sommes une institution caritative mais il y a des limites à tout").



Le train des orphelins revient donc sur la plus grande migration d’enfants de tous les temps. Une migration nécessaire pour arracher à la misère des gamins abandonnés mais dont la mise en œuvre souffrit de nombreuses dérives. Alors que le quatrième tome vient tout juste de sortir, je n’ai qu’une hâte, savoir ce que vont devenir, Jim, Joey, Anna et Harvey…
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Un vieil homme part à New-York pour essayer de trouver des informations sur son passé dans les archives de l'Orphan Train Society.



Aux États-Unis des expéditions d'orphelins à bord de train étaient organisés. Partant de New-York, il sillonnait les campagnes où des parents en mal d'enfants ou des fermiers sans main-d’œuvre pouvaient les recueillir.

Jim et Joey, deux frères, ainsi que leur petite sœur Anna vont tenter de rester ensemble pour être adoptés. Mais c'est sans compter sur l'arrivée d'Harvey, un jeune garçon turbulent qui sème la pagaille.

Les organisateurs M. Coleman et la veuve Boswell veulent à tout prix revenir avec le moins d'enfants possible à l'orphelinat. Dépassés par l'ampleur de leur tâche, ils n'accordent pas d'intérêt à laisser ensemble des fratries. C'est ainsi que Jim, Joey et Anna sont séparés.



Jim réussira-t-il à reprendre contact avec sa famille? Heureusement, lors de sa visite aux archives, il ferra la connaissance de Bianca qui sera là pour l'aider dans ses recherches.

La suite dans le deuxième tome du cycle 1.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Premier tome d’une série relatant un fait historique commun dans les années 20 et méconnu du grand public à savoir l’infortune d’orphelins qu on "transbahutent" en train ( d’où le nom de l’album) à travers les États-Unis; les motivations des adoptants n’étant pas toujours très avouables ; traités comme du bétail et corvéable à merci .

Deux histoires avec le même protagoniste à des décennies d’intervalle , une qui relate l’enfance et le fameux voyage, l autre à la recherche de son passé ?Les dessins illustrent bien les deux époques distinctes.

Pour connaître la suite et fin, rendez-vous dans le second tome.
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

Jim comprend qu'il faudrait un hasard pour arriver à retrouver son frère et sa sœur, tant les archives concernant les adoptions sont lacunaires. Il rencontre une dame de son âge qui se propose de l'aider dans ses recherches alors même qu'il était prêt à baisser les bras.

Alors qu'un nouvel indice lui revient, c'est en fait la vie de Jim dans l'Ouest américain qui refait surface...



Entre révélation et émotion, l'aventure de Jim continue. Le rythme de la bande dessinée reste enlevé et l'intérêt du lecteur ne faiblit pas. Une très bonne bd.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Le train des orphelins, tome 4 : Joey

Fin du second cycle de la série sur le train des orphelins.



Ce quatrième tome s'attarde beaucoup sur l'esprit retors d'Harvey, qui a subtilisé la place de Jim auprès de sa soeur. Attention, tous les coups bas sont permis, et cela donne un rythme soutenu à l'histoire et des rebondissements, de l'expectative : un florilège de réaction très positives pour le lecteur.



Et surtout, l'intérêt de ce tome réside dans le fait que l'auteur lève le voile sur LE personnage providentiel dans le parcours de Lisa et Joey. Quand religion et Colt à la gâchette sensible se rencontrent... Le mélange est détonant !

Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais vraiment : que d'enthousiasme !
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