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Critiques de Xavier-Laurent Petit (527)
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Mon petit coeur imbécile

Sisanda a 9 ans et elle vit dans un petit village d’Afrique avec sa mère Maswala, sa grand-mère Thabang et son oncle Bénia. Son père travaille à des milliers de kilomètres sur des chantiers et il ne rentre que très rarement. Sisanda souffre d’une malformation cardiaque depuis sa naissance. Elle ne peut pas courir, crier ou jouer avec ses camarades. La moindre activité la fatigue. Elle passe des heures allongée sur son lit à écouter les battements de ce petit cœur imbécile qui l’empêche de vivre normalement. Quand elle se sent bien, elle peut aller à l’école. C’est son oncle qui la porte sur son dos pour faire le trajet entre la maison et la salle de classe.



Le docteur qu’elle voit une fois par an est formel : seule une opération dans un hôpital spécialisé à l’étranger pourra la sauver. Mais une telle opération coûte beaucoup trop cher. Sisanda semble donc condamnée à vivre avec son cœur malade jusqu’au jour où sa mère apprend qu’un marathon se court chaque année dans la grande ville de Kamjuni et que le vainqueur remporte une somme colossale. Or, Maswalla est surnommée « l’antilope » par tous les villageois car chaque matin elle part courir pieds nus dans les collines. La famille de Sisanda décide de vendre une chèvre pour payer les frais d’inscription au marathon et Maswalla s’entraîne comme jamais pour avoir la chance de remporter le premier prix. Mais à moins de trois semaines de la course, la jeune femme est piquée par un scorpion et sa participation semble totalement compromise…



Xavier-Laurent Petit a choisi de faire de la petite fille la narratrice de son récit. Cette énonciation à la première personne renforce le caractère intime du texte. Les chapitres très courts (trois pages en moyenne) donnent au roman un rythme saccadé proche des battements de cœur de Sisanda. La description du village et de la vie quotidienne des habitants est par ailleurs extrêmement réaliste. Une oeuvre pleine d’humanité et d’optimisme ou la solidarité et l’entraide ne sont pas de vains mots. Touchant.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Mon petit coeur imbécile

L'histoire se passe en Afrique dans un village pauvre économiquement par rapport à nos valeurs.

Les habitants vivent attachés à leurs coutumes et leurs croyances aux esprits, aux grigris.

Sisanda est une fillette atteinte d'une anomalie cardiaque.

Il faudrait l'opérer pour qu'elle puisse survivre mais cela coûte énormément d'argent et ses parents ne sauraient pas payer une telle somme.

Toudoum...Toudoum est le bruit de son coeur qu'elle écoute chaque jour plusieurs fois, ce petit bruit rythme tout le récit.

La petite fille est très entourée par ses proches qui vivent en communauté.

Sa maman Maswala court tous les jours pour s'entraîner à courir un marathon.

Si elle remporte la course, elle gagnera assez d'argent pour permettre l'opération de Sisanda mais c'est pratiquement impossible.

Un livre très apprécié par ma petite-fille qui l'a lu ces derniers jours en CM1 pour son rallye lecture. C'est le seul pour lequel elle n'a pas demandé d'aide et elle a rempli sa fiche de lecture en toute autonomie.

Je l'ai lu également et j'ai compris la raison de son engouement.

Les chapitres sont courts, le vocabulaire accessible, la petite fille parle à la première personne sur un ton très vivant, comme si elle parlait à une copine.

Un bel échange entre le livre et la lectrice.

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Le monde d'en haut

En 2028 la Terre est tellement polluée que les humains décident de s'enterrer vivants dans des villes souterraines.

En 2096, dans la ville souterraine de Suburba, les choses ne semblent plus aller très bien.

Elodie, 10 ans, écoute avec intérêt son frère Lukas, 18 ans, lui parler d'un possible retour à la vie dans le Monde d'En Haut. La polution ne serait plus nocive, il serait donc possible de recoloniser la planète.

Quand on a 10 ans, et qu'on ne connait du monde extérieur que ce que l'on a vu au Musée du XXème siècle, ainsi qu'une photo de la maison de son arrière-arrière-arrière grand père, comment imaginer le soleil, le vent, les fleurs, la terre...?

Et si, malgré ce que raconte le gouvernement, il était vraiment possible de sortir? Et si on cherchait juste à contrôler aisément la population?



Un petit roman facile à lire. J'ai bien aimé. Il y a du suspense, l'écriture est claire. Les idées sont intéressantes et bien traitées.

Il s'agit là d'un bon roman, mais je n'ai pas été non plus transportée. J'ai suivi avec beaucoup d'attention les périgrinations de la petite Elodie, c'était sympa... Mais voilà

Qu'il est difficile de parler d'un livre qu'on a seulement "bien aimé". Je ne veux pas que vous vous disiez qu'il n'en vaut pas la peine... D'autant plus que le Ministère de l'Education Nationale le recommande, ce n'est pas rien!

Mais je dirais que si vous passez à côté, bah c'est pas un drame! ;)
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Le fils de l'Ursari

Un très beau roman.

Une histoire d'immigrants, de misère et d'échecs. le jeu d'échecs. Le tout vu par les yeux de Ciprian, petit garçon surdoué qui voit le monde avec poésie. Un excellent moment de lecture.

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Tout va bien

Dans le cadre de la masse critique jeunesse de mai 2023, Babelio m'a proposé de lire « Tout va bien » écrit par Xavier-Laurent Petit. Ce livre nous raconte les premiers jours de la guerre en Ukraine au travers des yeux d'une jeune fille Nastja âgée de 13 ans. On assiste à la fuite éperdue d'une famille ukrainienne devant l'avancée russe. L'histoire commence le 24 février jour de l'invasion et se termine avec leur arrivée à la frontière polonaise le 02 mars 2022.



J'aurais voulu faire le rapprochement avec le journal d'Anne Franck rédigé en 1942 pendant l'occupation des Pays-Bas par l'Allemagne nazie ou le journal de Zlata écrit en 1991 durant le siège de Sarajevo. Anne Franck avait aussi 13 ans et Zlata 11 ans au moment de la rédaction de leur histoire. Pourtant, on est très loin de l'aspect dramatique de ces deux chefs-d'oeuvre traduits dans plusieurs langues et vendus tous les deux à plusieurs millions d'exemplaires. La raison de ma déception provient certainement par l'absence de spontanéité et surtout d'émotions dans le déroulement du périple de notre jeune Nastja. J'aurais préféré peut-être qu'elle le raconte directement au lieu de le découvrir par l'intermédiaire de la prose de Xavier-Laurent Petit.



Si l'ouvrage s'adresse avant tout à de jeunes lecteurs de 11-14 ans, on peut quand même regretter son aspect aseptisé tant au niveau des scènes de guerres qu'à celui des sentiments et drames humains. On regrettera qu'un sujet d'actualité aussi important ne soit pas traité avec un peu plus de profondeur. On aurait aimé trembler avec Oksana, la soeur de Nastja, soldate volontaire partie se battre sur le front. On aurait voulu également patrouiller le soir dans les rues avec leur père incorporé dans la Défense Territoriale. Les bombardements, les chars, les soldats sont souvent évoqués de loin et ne reflètent pas le quotidien des ukrainiens tel que les medias ont pu nous le montrer.



Vous l'aurez compris ce petit livre sera une bonne entrée en matière pour de très jeunes collégiens mais pour les autres, mieux avertis ; il risque rapidement de les laisser sur leur faim. Les personnages ne sont pas assez détaillés et donc pas suffisamment attachants pour qu'on puisse s'inquiéter ou trembler pour leur vie. Seule la grand-mère Babujja trouve grâce à mes yeux avec ses ritournelles incessantes qui pigmentent un voyage dont on pressent rapidement la conclusion.



On est loin, très loin du Kitty d'Anne Frank ou du Mimmy de Zlata Filipovic, deux textes qui sont réellement exceptionnels et qui nous font partager le quotidien d'enfants durant la guerre avec cette fois -ci une lucidité plus que poignante. La littérature pour les jeunes est un exercice difficile surtout lorsqu'elle aborde des sujets aussi sensibles que les conflits armés. le roman de Xavier-Laurent Petit a toutefois sa place pour sensibiliser nos jeunes lecteurs sur une guerre qui ne fait malheureusement que commencer…

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Le fils de l'Ursari (BD)

Mica, leur voiture qui leur permettait d'aller de village en village pour leur petit spectacle, est morte. Ciprian et sa famille se trouvent coincés à Tamasciu. Lazar Zidar, son père montreur d'ours, n'attire pas les foules. Dimetriu, avec sa façon toute personnelle de faire les courses, s'attire, lui, les foudres des commerçants. Des gens comme eux, les villageois n'en veulent pas. Aussi mettent-ils le feu à leur voiture et les préviennent qu'ils feront de même avec leur caravane s'ils ne dégagent pas vite fait. Le lendemain, la famille Zidar reçoit la visite d'un drôle de personnage. Il propose de leur prêter 10000 leiki à chacun pour payer le voyage pour Paris. 60000 leiki à rembourser au bout d'un mois sinon la dette double. Certains qu'ils peuvent gagner plein d'argent à Paris, ils acceptent. Mais arrivés sur place, ils déchantent bien vite et se trouvent obligés de mendier et voler. Ciprian, lui, traîne du côté du jardin du Luxembourg où il va être subjugué par deux joueurs d'échecs...



Adapté du roman éponyme de Xavier-Laurent Petit, cet album retrace le parcours d'une famille de Roms, de l'Est à Paris. Malheureusement endettés, les Zidar n'auront d'autres choix que de voler et faire la manche pour essayer de rembourser l'argent mafieusement dû. Ciprian, lui, va s'évader de ce monde cruel et malsain grâce à la découverte des échecs. Touchant et sensible, cet album aborde avec justesse divers thèmes tels que l'exil, le mal logement, la migration, l'illettrisme, la solidarité ou encore le travail des enfants (amusant ici puisqu'il est interprété par Ciprian)... Dans un style semi-réaliste, Cyrille Pomès croque avec charme aussi bien les personnages que la ville-lumière. Les couleurs surannées et un brin romantiques d'Isabelle Merlet s'accordent parfaitement à cette ambiance poétique et gorgée de bons sentiments.
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L'oasis

A 14 ans, quand on vit dans un pays ouaté, on est à mille lieues de penser aux jeunes de son âge recroquevillés par la peur dans un pays du Maghreb menacés par les « Combattants de l’ombre ».



Et pourtant...

Elmir, fils d’un journaliste au quotidien « La Liberté » et d’une bibliothécaire passionnée, est un jeune ado comme il y en a tant : il va au collège, il a deux grands amis : Naïa, fille de médecins, et Ismène, de condition sociale plus pauvre. Sa vie tout entière bascule lorsque les « barbus » comme les appelle son père viennent semer le chaos.



Ce roman adoptant le point de vue de l’ado fera prendre conscience aux jeunes de nos contrées que la vie dans certains pays est loin d’être un paradis et leur fera accepter la venue « d’étrangers » fuyant l’enfer.

Le terrorisme en Algérie apporte son lot d’horreurs : la mort de personnes proches, la trahison d’un ami, la dure séparation, la dépression, la peur ou la révolte des adultes...

Mais il est aussi le déclencheur d’une belle amitié qui mène tout droit à l’oasis de Timimoun.



Sans fioritures, sans chichis, sans masque, une histoire à faire lire à nos jeunes !

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L'attrape-rêves

Voilà un roman rafraîchissant, même s'il y a des grosses brutes bêtes et méchantes...Et grâce à elles, d'ailleurs, car l'héroïne, une jeune fille d'environ 15 ans, va apprendre à oser s'affirmer.

Louise aime un nouveau-venu, (un jeune indien?) envers et contre tout. Mais il lui faudra beaucoup de courage pour venir à bout des mentalités racistes, y compris celle de son père (bête et méchant) ! Alors même que le racisme est poussé à son paroxysme car les adultes (bêtes et méchants) n'hésitent pas à battre Chem, et un ado (bête et méchant, oui je l'ai dit plus haut) incendie sa caravane.

Bref, vous l'aurez compris, c'est la victoire de l'intelligence et de la bonté (ai-je l'impression de me répéter?), le tout dans un décor sublime, de montagnes, de forêts, de vallées, avec des ours, des daims et des loups.

Je ne peux regretter qu'une chose : que tout cela ne soit pas approfondi, mais bon, c'est un roman pour les jeunes de 15 ans...Si au moins, avec ce livre, ils pouvaient avoir un petit coup de coeur pour "la lecture", ce serait gagné. En tout cas, tous les ingrédients sont présents : bande d'ados dont un a le pouvoir sur les autres et amour entre jeunes, bagarres et amitié, goût de l'authenticité et non-dits permanents...Toute une série de dichotomies qui ne peuvent qu'attiser leur esprit critique.

C'est ça, pour moi, une lecture qui fait grandir.
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Le fils de l'Ursari

Deux romans qui se suivent dans mes lectures et évoquent les enfants surdoués, E = MC² mon amour et Le fils de l’Ursari. Ce dernier est également un très beau roman jeunesse. J’avoue, je ne connaissais pas la profession d’ursari. Peut-être plus un art qu’une profession, une passion à l’évidence. L’ursari et sa famille vivent au rythme de la nature et respectent l’ours. Ils partagent avec lui la dure vie des gens du spectacle, une vie de bohème sur les routes, accueillis parfois (souvent) par des villageois hostiles.

Ce joli livre raconte le déracinement des roms, chassés de leur pays (je ne dirai pas le nom car ils sont originaires du pays du vent et des nuages) et envoyés en France par une bande mafieuse qui profite de la misère humaine pour faire de gros bénéfices, la traite des êtres humains vue de l’intérieur. Arrivés en France ils sont parqués dans une zone sans nom, sans eau et sans toit, à la merci de ces voyous qui continuent à les exploiter pour rembourser le prix du voyage. Une somme qui ne cessera d’augmenter malgré les paiements et l’énergie que cette famille déploiera. Dans ces conditions de vie difficiles et violentes, une petite étincelle s’enflamme le jour où Ciprian, le petit garçon de la famille, découvre le jeu d’échecs. Une illumination, un déclic dans ce cerveau brillant. Une nouvelle vie ? Pas si facile.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous transporte dans des contrées lointaines (ou pas), où l’on côtoie un ours puis une baleine au grand cœur et qui donne une autre vision des gens que l’on peut rencontrer dans le RER, un bébé dans les bras, sollicitant un zorro.

Un grand merci aux éditions de l’École des Loisirs et à Babélio pour cette intéressante découverte.
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Le monde d'en haut

Il s’agit d’un roman de science-fiction pour les lecteurs à partir de 10 ans. L’histoire est racontée en 19 chapitres par un narrateur externe au récit. Nous sommes en octobre 2096, les Terriens, suite à des pollutions importantes à la surface de la Terre, habitent depuis 2028 dans des villes souterraines, dont Suburba. Ils ont réorganisé leur vie, mais cette organisation n’est pas du goût de tous les habitants, et notamment des militants de l’AERES (Association des Enterrés pour le Remontée En Surface), qui se ressentent comme prisonniers, et veulent prouver que la vie à la surface est possible. Nous suivons donc l’histoire de Lukas, 18 ans, militant à l’AERES, sa sœur Elodie, 10 ans, leurs parents, et Axelle, l’amie de Lukas. Pour pouvoir accéder au « monde d’en-haut », l’AERES décide d’organiser un attentat. Élodie découvre que son frère cache des armes et fait tout ce qu’elle peut pour le protéger, au péril de sa vie.



Treize des chapitres se passent dans le monde souterrain et six à la surface de la Terre.

L’auteur a su dès le départ installer un climat de suspens et d’incertitude, d’où découle une tension dramatique quasi permanente : on suit la progression du récit presque minute par minute.

L’utilisation de termes spécifiques nommant des objets inconnus des lecteurs mais relativement faciles à identifier ajoute au climat futuriste : géopile, photoclare, capteurs de magma, microcar…

Les lecteurs peuvent facilement s’identifier aux personnages principaux, qui mènent par ailleurs une vie « classique » d’adolescents : scolarité, rapports parfois conflictuels avec les parents...



Cet ouvrage permet de susciter des débats intéressants autour de la liberté et de l’oppression, du progrès et des dangers qu’il peut impliquer pour l’environnement, de l’utilisation de la peur et de la désinformation comme arme de pouvoir…



Il peut être inclus dans un réseau sur le thème de la science-fiction pour identifier les caractéristiques propres à ce genre littéraire.



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Itawapa

Talia est la fille de l’India une anthropologue passionnée par l’Itawapa et son peuple presqu’entièrement décimé. Elle est obligée de rester avec le vieux, son fou de grand-père, car sa mère est allée se perdre seule dans l’immense forêt qu’est l’Itawapa. Sans nouvelle depuis presque 2 mois Talia décide partir à la recherche de sa mère, elle est accompagnée d’un inspecteur râleur tombé sous le charme des beaux yeux noirs en amendes de l’India et de son grand-père. Au cours de ce voyage les secrets de famille vont se révéler et la forêt va progressivement laisser apparaître son dernier habitant.



Un roman qui montre l’importance de la nature, avec une belle histoire d’amour filiale sur fond de combat écologique pour défendre également une vie humaine sauvage et libre.

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Mon petit coeur imbécile

Xavier-Laurent Petit est un auteur que j'apprécie énormément j'ai lu Be safe, Fils de guerre, L''Attrape-rêves et Miée.

Et je n'ai jamais été déçue donc c'est avec plaisir et envie que j'aie attaqué Mon petit coeur imbécile et j'ai beaucoup aimé.

Sisanda est une jeune fille africaine qui est malade, son coeur est malade et pour elle il est imbécile.

Sisanda est une jeune fille très intelligente qui a compris sa maladie et elle apprend à vivre avec ce coeur malade.

Maswala, sa maman sait qu'elle peut aider sa fille par une opération mais elle coûte trop cher.

Un jour, sa mère qui court énormément découvre un article de journal indiquant qu'une championne a gagné beaucoup d'argent en remportant un marathon.

Va-t-elle s'inscrire ?

Va-t-elle y arriver ?

L'auteur arrive à retranscrire des sentiments forts sans avoir pitié des personnages au contraire, l'auteur montre la force de chacun d'entre eux et le dépassement de chacun.

Très bon moment de lecture.

Dès 9 ans.
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Be safe

Un récit touchant et juste dénonçant les pratiques de recrutement de l’armée américaine.

Jérémy est un jeune au chômage, dans une petite ville où les usines ont fermé les unes après les autres. Issu d’une famille moyenne, il ne rêve que de faire de la musique. Il passe d’ailleurs ses journées à gratter la guitare avec son frère, Oskar. Jusqu’à ce qu’il rencontre quelqu’un qui lui ouvre des portes et des perspectives qu’il n’avait jamais imaginées. Il va partir apprendre un métier. L’armée lui apprendra à construire des ponts. Mais la réalité est-elle si belle que les promesses tenues ?



Le récit est raconté par Oskar, jeune adolescent de 16 ans, amoureux et insouciant. Partagé entre son quotidien de lycéen et les mails que son frère lui envoie en cachette, il est écartelé entre deux mondes, deux réalités. Aura-t-il les épaules assez solides pour vivre ça ? Trouvera-t-il dans la musique la possibilité d’extérioriser ses angoisses et sa révolte ? Ses espoirs aussi ?



Intelligemment construit, recelant des histoires dans l’histoire, ce roman met en scène avec justesse et humanité la vie d’une famille (d’une communauté même) marquée par la guerre, les non dits, l’attente et la peur. Il pose de bonnes questions sur les motivations des jeunes qui décident de s’engager dans l’armée et sur ce que celle-ci peut représenter dans une société gangrénée par le chômage.

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Maestro !

Dans un pays d’Amérique latine, Saturnino et sa petite sœur Luzia survivent comme ils peuvent de petits boulots. Entre la faim, le froid et la peur des commandos armés qui nettoient les rues de la ville de ses mendiants, il a peu de temps pour rêver ou jouer. Un jour, un vieux monsieur très chic lui sauve la vie et lui tend sa carte de visite. Il lui propose de venir le rejoindre le lendemain avec sa sœur et ses amis à l’adresse indiquée. Saturnino va découvrir un monde inconnu jusque là, celui de la musique. Parviendra-t-elle à lui faire oublier sa vie ? Arrivera-t-elle à changer son destin ?



Mon avis :



D’une grande tendresse, ce récit tout en pudeur nous livre le quotidien sordide des enfants des rues. Qui pourrait s’inquiéter pour eux alors que chacun lutte pour sa propre survie jour après jour ? Mais Romero, chef d’orchestre à la retraite, va ...



Lire la suite sur http://argali.eklablog.fr
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Le Col des mille larmes

Ce livre est souvent demandé dans les collèges, j’ai profité d’un moment de calme pour le découvrir.



Ryham est chauffeur de poids lourds. Alors qu’il aurait dû rentrer par une route longue, mais sûre, il décide de braver la montagne et un glissement de terrain emporte son camion.



Chez lui sa fille, Galshan se réveille en sursaut, ayant rêver de la chute du camion dans le précipice, mais elle se rappelle que son père n’était pas dans la cabine. Un rêve qui devient récurent sans qu’elle ne le comprenne vraiment.



Avec sa mère, elle décide d’aller prévenir son grand-père de la disparition de Ryham. La jeune fille décide alors de faire la transhumance d’hiver avec son grand-père.



Alors contrairement à ce que dit le résumé, non, elle ne part pas pour retrouver son père. Elle espère au fond d’elle qu’il soit vivant, mais il n’est pas question d’aller le chercher. De plus, je me suis rendue compte qu’il s’agissait d’un second tome.



En fait, je ne comprends pas vraiment pourquoi ce roman est étudié en classe. Il est sympa, toute la partie transhumance, avec les yourtes, les moutons, les chiens, les chevaux, la neige est bien écrite et la nuit avec les loups est très bien racontée et nous fait plonger dans le roman. En revanche, j’ai trouvé le reste assez léger, à part l’héroïne, on ne s’attache pas trop aux personnages, quand à l’explication à la fin, je la trouve un peu tirée par les cheveux alors même qu’elle est le point central du roman



Du coup, plutôt bof, un roman qui se lit bien, la partie montagne est super, l’intrigue en générale manque un peu de peps et de réalisme. Vous (ou vos enfants) l’avez lu ? Qu’est-ce que vous en avez pensé ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Le monde d'en haut

Ce roman fait partie de la liste officielle de l'Education Nationale.



Rare roman de science-fiction que s'adresse aux lecteurs de moins de 12 ans, l'intrigue même si elle semble simpliste ( après une catastrophe planétaire, les survivants sont obligés de vivre sous terre, mais 70 ans après la catastrophe certain veulent tenter une remontée, mais qui est réprimée par le pouvoir en place) n'est absolument pas simplette, ce roman a le mérite de proposer l'anticipation pour un jeune public.



Il soulève autant la question du terrorisme et du but de ces actions, que celle beaucoup plus commune de l'écologie et de l'avenir de la terre.



Ce roman est généralement travailler en classe de CM2.
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153 jours en hiver

153 jours pour Galshan à passer avec son grand-père, le berger Baytar, qu'elle connaît à peine pendant que son futur petit-fère ou soeur finit de pousser tranquillement dans le ventre de sa maman, alitée, dans un appartement trop petit pour accueillir la garde-malade en plus de l'aînée de la famille...



151 journées finalement qui permettront à la jeune héroïne de se rencontrer elle-même, confrontée aux espaces immenses et désertiques de Mongolie, aux animaux qui les peuplent : chevaux, chiens, moutons, aigles et autre "bête" surprenante, au climat glacial du "Davkhar Djout", le vent de la "Mort Blanche".



Ce livre est extrêmement positif, où l'on voit une jeune fille prendre confiance en elle, développer des talents innés sous la houlette de son grand-père qui, après l'avoir testée, lui transmet son savoir : observer, écouter, entrer en relation avec la nature. Un brin de féminisme, de résistance à l'endoctrinement scolaire et au mode de vie occidental, c'est un livre à la fois engagé et qui fait rêver sur notre capacité à entrer en relation avec les animaux, en développant des talents dont la science a priori se détourne.



Un regret : on ne sait pas trop bien où se déroule l'histoire, des indices nous laissent deviner que la Russie n'est pas loin mais la Mongolie jamais n'est citée. Certes on peut prendre son dictionnaire pour situer la ville qui est nommée en préambule, découvrir en lisant des extraits de guides touristiques qu'une "ger" dans le texte correspond à ce que nous nommons "yourte" mais quel enfant fera spontanément cette démarche ?



J'ai lu l'ouvrage dans son édition de 2002 ; il semble à ma lecture des autres critiques que celui-ci a depuis été augmenté d'un livret documentaire ce que je trouve une très bonne démarche, qui permet de garder au roman sa fluidité et lui éviter une dimension pédagogique qui l'alourdirait probablement tout en apportant ces informations que je trouve manquer pour ceux qui ont envie de mieux comprendre le contexte de l'histoire.
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Mon petit coeur imbécile

Ce livre fait parti des livres que j'ai du lire pour l'école, qui, meme ayant recu un prix, je ne l'ai que moyennement aimé.

Les personnages sont variés et attachants, l'histoire bien écrite, il y a du suspens mais l'histoire est trop courte et trop belle pour etre vrai.
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Itawapa

La littérature jeunesse dans sa forme la plus classique. Itawapa est le titre de ce roman de Xavier-Laurent Petit, c'est aussi le nom d'une forêt en plein coeur de l'Amazonie. Au bout du monde. C'est là-bas que travaille Juana Zabrosky, surnommée «L'India», pour son physique d'Amérindienne mais aussi pour son combat pour la protection des populations aborigènes. Anthropologue, ethnologue et, incidemment, «indianiste» (spécialiste des cultures indiennes). Cette passion passe également par la protection de leur environnement, ce qui risque de la placer dans des situations difficiles face au gouvernement et aux hommes d'affaires cupides….



Mais ce n'est pas elle le personnage principale, plutôt sa fille Talia. Quand la professeure Zabrowsky ne donne plus signe de vie pendant près de deux mois, l'adolescente de seize ans décide de partir à sa recherche. Armée de son courage et de sa détermination, elle convainc son grand-père «Le Vieux», l'inspecteur Agusto et le pilote Tchéco de l'aider. Et d'autres «amis» trouvés en cours de route. Mais tout n'est pas qu'action. le roman prend des accents de mysticisme (je pense à l'épisode où Talia tire les cartes d'un jeu de tarot) et des allures de quête identitaire (secrets de famille à l'horizon), voire spirituelle. Dans tous les cas, écologique.



Itawapa, c'est aussi un voyage à travers l'Amazonie, sa pluie continuelle, sa végétation touffue et étouffante, ses animaux parfois dangereux. Un des derniers endroits sur Terre où l'empreinte de l'homme est presque inexistante (pour le moment). Un lieu fascinant mais isolé, sauvage, un chaos organique hors du temps où des peuples amérindiens ont réussi à développer une culture en symbiose avec la nature.



J'ai mentionné l'action et le dépaysement, mais Itawapa est enfin un récit où priment des valeurs positives comme le respect de l'autre et la protection de l'environnement. Les «bons» qui les incarnent, c'est-à-dire Talia, sa mère Juana et le dernier Amérindien de la vallée, se doivent de l'emporter contre des situations qu'ils dénoncent, comme la déforestation (peu importe l'intérêt économique) et le génocide. En ce sens, et compte tenu que le roman cible un public adolescent, la fin est prévisible. Ainsi message envoyé aux jeunes reste optimiste.



Comme toujours, Xavier-Laurent a réussi à écrire une oeuvre intéressante, pertinente et de niveau. Je n'avais lu que deux romans de cet auteur, je crois que je vais me lancer dans le reste de sa bibliographie !
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Le fils de l'Ursari

Ciprian est le fils d'un Ursari. De génération en génération les traditions se perpétuent, ils sont des montreurs d'ours nomades parmi le peuple rom. Mais les nationalistes n'aiment pas les nomades, ici, comme ailleurs. Alors, Ciprian et sa famille vont devoir laisser leur mode de vie derrière eux et fuir jusqu'en France, là où l'on devient riche facilement... à ce qu'on leur a dit...



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Gros coup de cœur pour ce roman jeunesse, lauréat du Prix Sorcières roman ado 2017, et je comprends pourquoi.



C'est dense, c'est prenant, je n'ai pas réussi à le lâcher. L'histoire de Ciprian et de sa famille nous balade entre frissons, rires et larmes.

On s'attache tellement facilement à ces personnages qu'on vit pleinement avec eux les évènements qui vont bouleverser leur famille. On espère pour eux, on leur souhaite le meilleur, on désespère quand ils font les mauvaises rencontres, quand ils sont exploités, escroqués ou manipulés.



C'est peut-être un peu gentillet sur la fin, mais les 30 dernières pages permettent au lecteur de relâcher la pression et de souffler. On n'aurait pas pardonné à Xavier-Laurent Petit qu'il en fut autrement. C'est qu'entre passeurs véreux, trafiquants de tous bords et enquête de police, on ne s'ennuie pas. La chance de cette famille sera de compter un petit génie parmi ses membres. Et on pense à celles qui n'ont pas cette chance. Qui ne connaissent pas l'empereur Sigismond en personne...



Et en plus de tout, on en apprend un peu sur les Ursari, ces montreurs d'ours d'un autre temps, d'un autre monde. Et on regrette cette globalisation qui fout tout sous plastique, qui place le pognon en seul roi, et qui lisse toutes les cultures singulières. Rien ne lui échappe. Sauf peut-être Găman, un ours, le roi de la forêt, divinité de tant de cultures...
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