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Critiques de Xavier-Laurent Petit (527)
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Le Col des mille larmes

Sur un blog, j'ai trouvé un commentaire, d'une personne qui a beaucoup apprécié le livre:



"J'ai aimé ! beaucoup même ! On rentre directement dans l'histoire... on rentre très vite dans le personnage de Galshan, on s'inquiète avec elle, on a peur avec elle, on a froid avec elle... enfin c'est super quoi ! Pendant tout le roman on ne cesse de penser a ce qu’elle doit ressentir en ne sachant pas ce qui est arrivé a son père... Cela me faisait presque de la peine quand son grand père disait qu'il savait qu'il deviendrait … On dirait même qu’il s’en moque ! ... enfin vraiment un livre réussi !"



Personnellement, je ne suis pas d'accord sur certains points. On a du mal à rentrer dans l'histoire, le personnage principal est attachant, mais sans plus, et je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions avec ce dernier, par rapport à d'autres livres.

Mais effectivement, son grand-père n'a pas l'air plus que ça préoccupé de la disparition, comme s'il savait que son fils allait revenir, alors que Galshan, elle, était vraiment inquiète.

L'action se déroule plutôt, voir vraiment, lentement, et on a tendance à décrocher, et si on ne lis pas assez rapidement, on perd le fil de l'aventure, et on peut abandonner la lecture. C'est dommage, car le gros de l'histoire est intéressant.
Lien : http://unejeunefillequilitbe..
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L'attrape-rêves

Louise vit dans un village de montagne, coupé du monde et fier de l’être. Les habitants travaillent tous dans la scierie, seule entreprise de taille dans le coin, et règlent leurs problèmes entre eux, sans laisser les étrangers mettre leur nez dans leurs affaires.



Tout est cependant remis en question avec la faillite de la scierie, et le projet d’un gigantesque barrage qui viendra inonder la région, quoique très demandeur en main-d’œuvre.

Louise est également confrontée à l’arrivée d’un nouveau garçon à l’école, qui subit d’emblée les brimades de ses camarades de classe. Brimades qui s’étendent au reste de la famille, d’autant que les délits restent tus : personne en effet ne va prendre le parti du « corps étranger » contre celui de la communauté.



L’attrape-rêve est un roman jeunesse plutôt plaisant, qui aborde de nombreux sujets : le racisme, l’exclusion, les traditions, la maladie, … Seul petit bémol, le sujet « écologie » à propos du barrage n’est pas vraiment exploité : je n’ai ressenti aucun sentiment de perte à l’idée de la destruction du village, même si c’est un élément principal de l’intrigue.
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Mon petit coeur imbécile

Sisanda a une seule obsession : compter les battements de son cœur (toudoum...toudoum...). C'est très important pour elle car elle sait qu'à tout instant son cœur peut s'arrêter de battre. Elle sait d'ailleurs combien de battements son cœur a eu depuis sa naissance et le nombre exact de jours depuis qu'elle est en vie.

Même le docteur Njabolo, qu'elle voit une fois par an, est surpris de la voir en aussi bonne santé et Apollinaire, l'infirmier lui réexplique encore et encore ce qu'elle n'a pas le droit de faire : courir, sauter, crier, se fatiguer, s'essouffler, ni s'inquiéter...Elle connaît tout ça par cœur !

En fait ce qu'il lui faudrait, c'est une opération... Mais dans sa famille, vivant au fin fond de l'Afrique, personne n'a l'argent pour aller en Europe. Comment une famille de berger pourrait-elle d'ailleurs réunir autant d'argent ? Il lui faudrait plus de 38 ans et d'ici là son petit cœur "imbécile" ne survivrait pas. Sisanda, qui adore les chiffres l'a calculé...

Quand elle se sent bien, elle va à l'école et c'est son oncle Bénia qui la porte sur son dos.

Quand elle ne se sent pas bien, c' est sa grand-mère Thabang qui la soigne et reste auprès d'elle pour la rassurer.

Quand Maswala, sa mère qu'elle surnomme Mamantilope car elle adore courir, décide de participer au marathon de Kamjuni...l'espoir revient et gagne tout le village. La famille vend sa plus belle chèvre pour payer les frais d'inscription.

Maswala soutenue par tout le village s'entraîne tous les jours encore plus fort. Et si elle gagnait et arrivait première !

Mais trois semaines avant la course, elle ne passe pas près de l'école de Sisanda comme elle en a l'habitude lors de son entraînement.

Elle a été piquée par un scorpion...et sa participation à la course semble bien compromise.



Ce que j'en pense

Un roman très touchant où la solidarité, l'entr'aide et l'optimisme ne sont pas de vains mots. A lire à partir de 11 ans

L'intelligence de cette petite fille de 9 ans est stupéfiante. Elle gère sa maladie avec courage et détermination.

Encore un livre de Xavier-Laurent Petit que j'ai adoré !
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Le fils de l'Ursari

Ciprian fils d'un montreur d'ours,'un Ursari comme on dit chez les Roms, l'avenir est un peu incertain, la vie de nomade, les préjugés, les relations avec les habitants, la police...tout est compliqué. Son père va être obligé de se séparer de son ours et se réfugier à Paris pour trouver du travail, contraints par des "malfaisants" qui lui ont promis de l'aider..mais toute la famille va se retrouver dans un bidonville et Ciprian va devoir lui aussi "ramener l'argent" à la maison, ..Débrouillard et intelligent, la vie lui faire rencontrer un drôle de couple passionné d"échecs et le cours de sa vie va s'en trouver complétement transformé...



Un roman plein de bienveillance et d' optimisme malgré la cruauté des situations réalistes que vit le personnage central, Ciprian est attachant., intelligent.



Un thème sur les gens de voyage , thème intéressant et peu abordé en littérature jeunesse. De très belless valeurs d'actualité mises à l'honneur avec brio : la citoyenneté, le respect, l'amitié, la différence , un regard acéré sur notre société de consommation...cette histoire contemporaine est un chant d'espoir pour une jeunesse en quête de repères.

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L'homme du jardin

Quel suspens! Ce petit roman m'a tenue éveillée alors que je pensais faire une sieste!!!

Mélie est une adolescente de treize ans complexée par son poids. Elle vit avec son père, qui exerce le métier de médecin urgentiste. De par sa fonction, il s'absente régulièrement un week-end entier afin d'assurer une astreinte à l'hôpital. Pour Mélie, ces deux jours de solitude sont une épreuve horrible: elle entend des bruits provenant des quatre coins de la maison. Alors, pour conjurer sa peur, elle allume toutes les lumières, mais aussi la télévision et la radio et elle vide le frigo...

Une nuit, elle entend un terrible craquement... Ce n'est pas son chat Wikzz, non... Qu'est-ce donc?

Au petit matin, le corps d'un homme git dans le jardin.

Comment va-t-elle réagir?



Ce polar jeunesse nous tient en haleine, à l'aide de son héroïne dont on devine les tourments intérieurs. On s'attache à Mélie, et son secret, bien trop gros pour elle, sera une délivrance, même pour le lecteur!
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Le fils de l'Ursari

Des fois que certains pensent que les clandestins en France ont la belle vie, qu'ils lisent ce roman (s'ils ne veulent pas lire la presse).

Un roman qui s'attache à décrire le quotidien des mendiants et dépouilleurs de métro. Mais si, ceux qu'on appelle les Roms ou Roumains (sans que l'on bien sûrs qu'ils le soient effectivement). Parfois, souvent sans doute, il y a un/e qui se détache du lot par son intelligence, ou ses capacités physique. Ciprian, lui se sont les échecs. Mais cela ne lui garantit aucune place dans un pays qui fait la chasse aux sans-papiers...

Pas de romantisme, pas de pathos, pas de larmoyant dans ce roman. Petit parvient à écrire un roman qui sonne juste, qui malgré son sujet vraiment pas drôle a des pointes d'humour, de joie et d'espoir. Ce qui n'était pas gagné, évidemment. En plus de cela, l'écriture est fluide, les personnages sont plutôt tous bien incarnés ; un petit bémol sur la mère, cependant, qui très vite devient un peu accessoire (tout est expliqué par l'intrigue), bien qu'elle précipite également l'histoire au moment où le lecteur se demande comment l'auteur va s'en sortir, parce que là vraiment, tout se passe bien, mais on sent bien que ça ne va (peut) pas durer, et puis on commence à trouver le temps long. Bientôt, on aura peur d'en manquer, de temps.

Ce que dit aussi ce roman, c'est que tout dépend de ses rencontres. Ciprian rencontre les mauvaises personnes, celles qui le feront quitter son pays, et pire encore. Mais aussi les bonnes personnes. Notamment un gros personnage qui m'a fait penser au commissaire des Feuillets de cuivre de Clavel, mais qui a la passion des échecs plutôt que des livres.

Un roman bien troussé avec comme personnage principal des ombres qui hantent nos rues et nos transports en commun.



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Un monde sauvage



Un monde sauvage/ PETIT, Xavier-Laurent

Ecole des Loisirs – Avril 2015 – 184 pages (Medium)

ISBN : 978-2-211-22427-7 - Prix : 15,80€



Résumé : Felitsa vit dans un coin reculé de la taïga russe avec ses parents et son petit frère. Sa mère, Alissa, est garde forestière, chargée de la protection d'une zone immense, située au bord du fleuve Amour, à proximité de la frontière chinoise. Une seule route relie les deux pays et, malgré les postes frontières, les trafics de contrebande sont nombreux dans la région notamment la revente en Chine de certains animaux protégés en Russie. Les tigres sont particulièrement en danger car leur dépouille vaut des dizaines de milliers de dollars en Chine. Même dans le village de Felitsa des braconniers sont à l'affut et lorsqu’Alissa et Felitsa repèrent une tigresse qui semble attendre des petits, elles savent que celle-ci est en grand danger. Felitsa a aussi d’autres préoccupations en tête car elle doit à la prochaine rentrée scolaire intégrer le lycée de la ville la plus proche, située à cent kilomètres de son village. Cela l’effraye beaucoup d’autant plus qu’elle sent qu’elle s’éloigne de sa meilleure amie, Roksanna, qui sera au lycée avec elle.

Mots clés: SIBERIE / TIGRE / BRACONNAGE/ RECHERCHES SCIENTIFIQUES / CAMP DE PRISONNIER/ AMITIE / DICTATURE / CHINE / RUSSIE / CROYANCE POPULAIRE / ADOLESCENCE / PROTECTION DES ANIMAUX / ROMAN D’APPRENTISSAGE

Commentaires : Au début de cette histoire, le récit peut paraître un peu lent car l’auteur s’attache à décrire les différents habitants du village et leur très rude et inhospitalier cadre de vie. Le livre trouve sa vitesse de croisière à partir du moment où Felitsa et sa mère découvrent les traces de la tigresse. Cette découverte, toutes les activités scientifiques qui en découlent et la surveillance des braconniers donnent un nouveau rythme au roman. Mais l’histoire ne se limite pas à cette dénonciation du trafic d’animaux protégés car l'auteur aborde aussi les camps de travaux forcés des steppes russes orientales, par le biais d’une ancienne détenue, devenue l’unique professeur du village. Ce professeur et les évènements qui se déroulent dans la vie de Felitsa cette année-là vont l’aider à sortir de l’enfance et à quitter plus sereinement son village pour être pensionnaire loin de chez elle. Ces différents niveaux de lecture possibles font que ce roman peut être lu dès la 5ème et qu’il peut plaire aussi à des 3ème.

Pistes de discussion :

• Connaissiez-vous l’existence des tigres sibériens ?

• Arrivez-vous à situer la région décrite dans ce livre ?

• Pourquoi les scientifiques étrangers ne font-ils rien pour protéger la tigresse et ses petits ?

• Que pensez-vous de la vie de Felitsa et de sa famille ? Vous plairait-elle ?

• Saviez-vous qu'on pouvait étudier des animaux sauvages de cette manière ?

• Comprenez-vous l’attitude de Kostia ?

• Pourquoi Mme Sniejana refuse-t-elle de consoler Felitsa lorsque celle-ci est toute déprimée à l’idée de poursuivre sa scolarité dans un lycée qui lui semble lugubre ? Pensez-vous que c'était ce qu'il fallait faire ?

• Que pensez-vous de la manière dont l’auteur parle de la tigresse et de ses petits ? Est-elle trop complaisante ?



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L'attrape-rêves

Ceci est un roman d'amour. Entre deux personnes, deux adolescents qu'a priori rien ne devrait rapprocher. Envers un lieu : une vallée belle et perdue, loin de la civilisation, qui va être victime d'un gros amas de béton. Entre un père et sa fille, qui n'arrivent plus à communiquer, parce qu'au village, on tait tout, y compris l'amour. Mais parfois, les mots ont besoin de sortir...

C'est aussi un roman de la parole et des mots, ceux des poètes qui font ressentir les émotions, même si on ne comprend pas toujours comment.

Laurent-Petit manie les émotions et les situations pour faire ressortir les injustices, les violences mais aussi la douceur et les sentiments de chacun. C'est un monde rude qui est dépeint, dans lequel seuls les (hommes) forts ont droit de cité. On ne voit que deux femmes, Dolores, parce qu'elle conduit le car scolaire et est douée en mécanique et Louise, parce qu'elle a décidé de vivre selon ses règles, même si elles ne sont pas celles de la vallée.

Le tout dans une nature à la fois douce et sauvage, vivante, au diapason des sentiments et émotions des personnages principaux.
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Le fils de l'Ursari

Le fils de l'Ursari où le destin incroyable de Ciprian, jeune rom, immigré clandestin en France avec sa famille.



Rejetés depuis toujours dans leur pays, c'est dans un bidonville parisien qu'échoueront leurs rêves de fortune.

C'est là aussi que la vie de Ciprian va prendre une tournure complètement inattendue.



Je suis passée du rire aux larmes avec ce roman aussi fort que bouleversant.
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L'attrape-rêves

« L'attrape-rêves », un joli titre pour une jolie histoire.



Depuis le départ de sa mère, Louise vit seule avec son père dans un petit village niché au haut d'une vallée sauvage. Là, dans cette communauté située au coeur de la nature, tout le monde se connaît et les étrangers ne sont pas les bienvenus. Alors quand Chems s'installe avec sa mère dans une vieille caravane, ce n'est pas d'un bon oeil que l'on accueille le jeune garçon à la peau foncée et aux cheveux longs. Au village, on n'aime pas ceux « d'en bas », encore moins les marginaux. Mais Louise n'est pas de cet avis. Très vite, elle se lie avec Chems et sa mère. de plus, l'ambiance n'est guère joyeuse pour les habitants. La scierie qui fait vivre de nombreuses familles va fermer et le chômage enfle. Alors lorsque le projet de construction d'un gigantesque barrage démarre enfin, l'espoir renaît. Mais Chems, « l'étranger », ne partage pas cet engouement. Louise et le jeune homme vont se lancer dans un combat contre les préjugés et contre la destruction de leur milieu de vie.



Ce roman, dédié à la littérature ado, peut se lire à tous les âges. Autour de thèmes fédérateurs comme l'écologie, un petit village touché par le chômage, un premier amour ou encore les relations père-fille, chacun y trouvera son compte. « L'attrape-rêves » se veut avant tout humaniste et profondément tolérant. Xavier-Laurent Petit sait mettre en scène des personnages attachants, à la psychologie fouillée. le décor lui-même et ses attributs – la vallée, les bois, les animaux - occupent une place essentielle puisqu'ils sont un des enjeux de l'intrigue du roman.

Sous une plume vive, dans un style alerte, on suit la vie de Louise et des habitants du village avec beaucoup d'intérêt. L'intrigue, alliée à la poésie des lieux, en font un récit fort et juste, tout en étant bien ancré dans la réalité.

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153 jours en hiver

RESUME.

C'est l'histoire de Rhyam qui est chauffeur de camion et de sa fille Ghalsan.Cette dernière veut l’accompagner dans l'un de ses longs et dangereux voyages .Mais Daala tombe enceinte, elle doit rester au repos jusqu'à la naissance , mais Galshan doit partir 153 chez son grand-père.





Critique.





J'ai bien aimé ce livre car il est captivant, il y a de l'aventure et j'aime bien ce genre de livre.Dès qu'on le lit on a plus envie de s’arrêter.
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Be safe

Le livre est écrit en Français par un auteur français. Il en découle que le texte n’est pas passé par des traductions souvent approximatives ou injustes. Il en résulte que les messages de l’auteur sont plus aisément compris et partagés avec les lecteurs.

L’auteur nous raconte a quel point la vie d’un jeune adulte, qui jusque là n’a connu que les intempéries et vicissitudes ténues de l’adolescence, peut chavirer vers les plus dure réalités de notre monde. Xavier Laurent Petit dénonce avec une certaine gravité les bassesses du Gouvernement américain quant au recrutement peu scrupuleux de nouveaux soldats, souvent fraîchement sortis des jupons de leur mère et du cocon familial. Son principe est simple (l’armée): elle les amadoue avec du rêve, paraît leur tendre une perche en leur proposant des métiers qu’ils désirent. Les adultes qui ont encore tout a apprendre du monde extérieur tentent de saisir cette chance qui semble se situer au bout de leur nez mais qui se trouvent en fait à des milliers de kilomètres, en Irak, là où les métiers manuels se révèlent être: poser des mines, sauter en parachute et tirer sur tout ce qui bouge ou encore parader au milieu dune foule misérable prête à vous arracher la tête à main nue au moindre tressaillement équivoque de votre part.

Le fait que l’écrivain ne décrit pas avec une plus grande précision les actes et pensées en Irak est à la fois positif et négatif. D’ une part négatif du fait que l’on se retrouve fatalement du côté américain. On ne se doute pas des pertes attribuées au camp adverse avec certitude. Seul Jérémy peut nous le rapporter. D’autre part, l’ idée d’entremetteur ou de confident envoyant des lettre (au départ) puis de e-mails de façon irrégulière et rare à ses côtés positifs. On peut se rendre compte à quel point les changements de situation- qui s’aggravent de plus en plus- et l’altération du comportement de Jérémy sont conséquents. Il y une attente insoutenable qui nous met en haleine. Nous sommes dans une attente chargée d’angoisses partagées avec la famille d’Oskar et ce dernier et nous nous posons beaucoup de questions avant de connaitre la suite des aventures de Jérémy. Cette angoisse est d’autant plus amplifiée lorsqu’on se rend compte qu’il nous ment en essayant de dissimuler la réalité (on peut remarquer la cohue générale là bas à travers la télévision toujours allumée et regardée sous l’œil inquiet des parents). Chaque ‘’vrai’’ rapport rendu par le soldat tenant compte de sa situation (Oskar au début puis son père et enfin le reste de la famille) constitue un choc tant la gravite de la situation accroit avec brutalité et traduit l élasticité du déferlement circonscriptoire des différentes situations.

Xavier Laurent Petit, dans son livre, blâme les principes de la guerre politiquement et moralement parlant. Politiquement en revenant une fois de plus sur ce que je disais plus haut concernant les pratiques illégales du gouvernement lors des recrutements. L’auteur montre à quel point tout le monde-ainsi que les familles non touchées par la guerre physiquement- est touché par la rudesse de la guerre. Il montre directement et indirectement l’impact produit sur les personnes. Indirectement par l’intermédiaire de chansons évoquant les estropiés ( Jeff le frère de Marka entre autre), les nombreux morts ( notamment lors de l’explosion d une bombe dans un des véhicules) et la tristesse ainsi que l’angoisse, donc bien sûr toujours présente; chansons qui rencontre un franc succès à l’unanimité tant les paroles concernent les gens et les touchent (même la directrice). Il montre également l’impact direct que la guerre produit sur l’Homme, comme elle altère son comportement, avilie le cœur et les pensées: le frère de Marka est touché mentalement (il prend des médicaments contre la douleur aux effets notoires sur le cerveau et est devenu étrange, comme absent de la surface terrestre par moments). Quant à Jérémy, son comportement à entièrement changé et il s’est assagît (comme quoi la guerre et l’armée peuvent avoir de bons côtes et en réveiller plus d’un. Mais ce n’est rien compare à leurs mauvais côtes).

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Mon petit coeur imbécile

Nous sommes dans un village africain, loin de toute civilisation. La jeune Sisanda vit avec sa mère et sa grand-mère dans leur keja d'une pièce et compte, tous les matins, les battements de son cœur. C'est un soulagement de l'entendre, c'est signe qu'elle a gagné encore un jour à vivre. Car Sisanda est très malade, le médecin a déjà prévenu que sa vie pouvait cesser à tout instant et seule une opération qui coûte des millions pourrait la guérir totalement. Mais comment une famille de bergers pourrait réunir autant d'argent ?

Mon petit cœur de maman a battu très, très fort en lisant cette histoire de mère courage, et c'est d'ailleurs assez paradoxal de sentir son cœur qui bat au même rythme que la petite narratrice, un coeur qui s'emballe alors que c'est strictement interdit.

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Le fils de l'Ursari

Un "ursari" est un montreur d'ours chez les Roms. Ciprian et sa famille sont des nomades plus ou moins chassés de ville en ville par la police et les habitants. Ils vivent de peu et chapardent beaucoup. Ils vont être obligés de migrer et finiront par arriver dans un bidonville près de Paris. Ils ont une dette énorme à rembourser aux passeurs. Chaque membre de la famille doit trouver un "travail"pour subsister et régler la dette. Ciprian est un garçon éveillé, curieux, différent. Un jour il est fasciné par des joueurs d'échecs qui jouent en extérieur, les observe longuement, souvent, et finit par apprendre le jeu et quelques mots de français.

Ce surdoué des échecs devra surmonter bien des obstacles pour s'adonner à sa passion.

C'est un très bon roman jeunesse où l'humour est présent, qui parle des Roms, des migrants, des passeurs, de la misère. Il a un côté positif qui fait du bien même si "c'est trop beau pour être vrai".
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Les yeux de Rose Andersen



Auteur : Xavier-Laurent Petit



Personnage principaux : Adriana et Llermo



Résumé : Adriana vit à Santa Arena mais la famine se fait sentir. Il n'y a plus qu'une seule solution : partir. Passer la frontière. Mais pour cela il faut beaucoup d'argents pour payer le passeur et il n'y en a pas un sur cent qui survivent. Adriana n'a jamais eu de chance mais elle ne perd pas espoir. Quand elle sera arrivé, elle trouvera du travail et elle vivra comme Rose Andersen, l'actrice au yeux vert comme des dollars. Mais elle n'imagine pas ce qui l'attend là bas, de l'autre coté de la frontière...



Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce livre. Adriana est très courageuse et on sent que le danger peut être partout. Je me suis rendu conte que j'avais beaucoup de chance. Alors si tu trouves que tu a une vie pas terrible ce livre te prouvera le contraire. Ce roman montre aussi qu'il faut ce battre pour être heureux.



Bonne lecture !



La petite lectrice mystérieuse
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L'oasis

L’Oasis est le sixième roman de Xavier-Laurent Petit, le premier publié chez l’École des loisirs, dans la collection destinée aux adolescents, Médium en 1997. Roman pour lequel, l’auteur a reçu plusieurs prix, dont le prix du roman historique jeunesse 1998. Xavier-Laurent Petit est un auteur important de l’École des loisirs. Sur ses vingt-sept romans, onze ont été publiés dans la collection Médium. Dans ce livre apparaissent des thèmes – la guerre, le terrorisme,… – ainsi qu’un choix narratif – l’histoire vu à travers les yeux d’un enfant – qui deviendront récurrent dans le travail de l’auteur.



L’histoire se déroule en Algérie dans les années 90, aux prémices de la guerre civile (la décennie noire), où les groupes terroristes islamistes entament une série de manifestations et d’attentats. Au milieu de cet environnement hostile, nous suivons le quotidien d’Elmir (narrateur), jeune collégien, et de ses amis Ismène et Naïa. Leur âge n’est pas mentionné, mais certains éléments nous indiquent qu’ils viennent de rentrer au collège, ils ont donc probablement douze ans. Ismène habite dans la haute ville, le quartier pauvre. Il est fils d’une famille nombreuse et peu éduqué. Tandis qu’Elmir est fils unique et habite le quartier de la Source, comme Naïa. Les trois comparses mènent une vie normale, dans l’âge de l’insouciance. Ils rendent visite à la vieille Nourrédia qui les accueille en bougonnant et les sermonnant, mais qui ne peut s’empêcher de les gâter de beignets. Eux, lui sont restés fidèles. Ils ne sont pas allés au nouveau café occidental qui a ouvert en face du collège. Tout semble se passer pour le mieux, mais en quelques pages à peine, la tension monte. Elmir et Naïa, rentrant chez eux, se retrouve au milieu d’une inquiétante manifestation.



L’histoire oscille tout le long du livre entre ces moments d’insouciances de la vie du petit Elmir, et ces rappels brutaux à une terrible réalité. Celle de la guerre et du terrorisme. Comme l’agression d’un monde totalement étranger à ce qu’il connaissait jusque ici. À chaque fois, Elmir glisse dans cet environnement dont il ne voudrait pas être concerné. Lui qui voudrait simplement rester ami avec Ismène et écouter Mickaël Jackson, que sa mère puisse continuer à faire la lecture dans la haute ville, que son père puisse travailler sans être menacer de mort, que la fille du prof d’histoire ne soit pas victime d’attentat, que Naïa ne soit pas obligée de partir…

X-L Petit montre comment les affaires politiques et religieuses des adultes viennent briser l’innocence de la jeunesse, de leurs propres enfants. Il montre l’horreur de la guerre civile, par le prisme de l’enfance, ce qui la rend d’autant plus injuste et déraisonnée.

Dans ce roman, il est aussi question de liberté, enfin surtout de libertés bafouées : celle de la presse – qui est la cible répétée des terroristes, puis du gouvernement ; celle de penser – on oblige les jeunes à choisir leur camp ; celle de rester vivre dans son pays – la fuite de Naïa et de ses parents en France ; etc.

L’autre grand thème du livre, il me semble, est la fidélité. Ou plutôt les fidélités, et comment chacune d’elles peuvent rentrer en conflits avec les autres. La fidélité d’un ami, et d’un amour : que ce soit Elmir qui se préoccupe malgré tout d’Ismène, la fidélité des enfants envers Nourrédia, ou l’amour d’Elmir pour Naïa. La fidélité envers la famille : les enfants sont fidèles aux idées des parents, à leur conditions, quitte à défendre l’indéfendable (Ismène et son frère Larrid). La fidélité aux idées et aux valeurs : le père d’Elmir restera journaliste coûte que coûte, malgré les menaces de mort ; la mère d’Elmir restera fidèle à ses livres, jusqu’à en perdre la raison ; les « combattants de l’ombre » sont fidèles à leur engagement, quitte à commettre des attentats…



L’auteur a le bon goût de ne pas user d’un langage de la jeunesse qui pourrait apparaître comme caricatural, et culturellement daté. Pas d’expressions « à la mode », de vocabulaire trop spécifique. Le style reste relativement sobre, et plutôt efficace puisque l’on passe d’une ambiance à une autre étant pris par les mêmes angoisses qu’Elmir. Le point de vue du garçon est bien retransmit, et l’on comprend parfaitement ses doutes, ses peurs,… L’auteur a l’intelligence d’équilibrer son récit entre une distance historique sur les événements, que le garçon subit totalement, et une intimité qui permet au lecteur de s’identifier s’en trop de difficultés au jeune collégien. Il y a une forme de pudeur dans le style (pas d’excès de bons sentiments), qui procède presque par touches – un peu d’humour distillé ici et là, un peu de tendresse, de suspens,… Au sein d’une grande fresque historique. L’écrivain évite un manichéisme trop évident et facile sur ce genre de sujet. Si l’on ne peut excuser les terroristes et leurs actes meurtriers, on peut comprendre, par exemple, la fidélité d’Ismène à sa famille, ainsi que la colère d’une partie de la population (plutôt pauvre), qui l’a poussée vers l’extrémisme et la haine. Le gouvernement n’étant pas présenter comme exempt de tout reproche.



Pour toutes ces raisons, le livre réussit le pari de parler de sujets importants et graves aux adolescents (et pré-adolescents), en les plongeant au cœur des événements. En les amenant à réfléchir, à prendre position sur l’actualité et à commencer à développer un regard critique sur le monde et ses évènements. Ce qui est l’objectif de la collection Médium dans laquelle s’inscrit pleinement cet ouvrage.















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Itawapa

Je ne sais pas si je peux être objective lorsque je chronique cet auteur, car j'aime beaucoup son style.

Dans chaque histoire, il y a l'histoire d'une vie, d'un peuple.



Itawapa raconte l'histoire d'une déforestation en Amazonie, d'un peuple massacré, d'un bébé trouvé.

Trente-six ans après, Tala, quatorze ans, n'a plus de nouvelle de sa mère, elle est ethnologue et à la recherche de l'Ultimo, le dernier survivant de la tribu indienne.



On va suivre l'aventure de Talia, son grand-père, un policier et un guide dans la forêt à la recherche de sa mère et l'Ultimo.



Dans ce roman à message écologique, l'auteur a choisi de raconter une histoire, mais pas seulement comme tous ses romans, l'auteur c'est documenté et à voyagé et le lecteur le ressent et est touché.

Petit bémol ce roman est trop court.
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Mon petit coeur imbécile

ce livre raconte la vie dificile d une petite fille ,atteinte d une maladie au coeur .elle habite en afrique mais n ayant pas assez d argent pour pouvoir se payer une operation.un livre emouvant et passionant,a lire
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Le Col des mille larmes

Ryham sillonne les routes d'Asie centrale au volant de son camion. de retour d'un long périple jusqu'en Turquie, pressé de revoir sa famille, il choisit de prendre un raccourci par le col des mille larmes, un passage particulièrement dangereux.

Galshan attend le retour de son père, Ryham. Mais Ryham est en retard. Les jours, puis les semaines, s'écoulent sans nouvelles, jusqu'à ce qu'on retrouve la carcasse de son camion au fond d'un ravin. Mais Galshan ne veut pas croire qu'il est mort. D'autant qu'un cauchemar revient la hanter toutes les nuits : un camion fonce sur elle. Un camion vide.



Je ne crois pas avoir déjà lu de romans de Xavier-Laurent Petit mais j'en avais entendu parler comme d'un bon auteur jeunesse. Et je confirme. Dès les premières pages, on sent un style maîtrisé et de bonne qualité. Son roman nous accroche d'autant plus facilement qu'il nous emmène dans une partie du monde peu représentée en littérature jeunesse mais ô combien fascinante. On y retrouve Galshan, attachante héroïne de 153 jours en hiver, et son grand-père Baythar, le vieux berger. Même si on n'a pas lu le précédent roman, on comprend facilement l'histoire.

Le début semble nous plonger dans un épisode des "routes de l'impossible". Cependant, j'ai trouvé que le roman souffrait ensuite d'une sorte de ventre mou, le temps que Galshan rejoigne son grand-père et parte réellement à la recherche de son père. Il faut accepter que l'action soit un peu laissée de côté au profit du voyage auquel nous invite Xavier-Laurent Petit. Il avoue lui-même que c'est son but d'écrivain : faire voyager ses lecteurs. Dans ce roman, finalement, l'intrigue, aussi tragique soit elle, semble presque un prétexte à nous faire découvrir les rudes conditions de vie des bergers d'Asie centrale lors des transhumances. En tous cas, l'immersion est très réussie.



Challenge "Romans Jeunesse 2021/2022"
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Un monde sauvage

un livre qui vous plonge dans un univers incroyable tout se passe en Russie que ce soit dans le village de Slobodnié

où dans la réserve animalière de la mère de Felitsa.

c'est une aventure incroyable .

Ce livre parle du braconnage illégal et de tigres.



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