Xavier-Laurent Petit livre avec "Maestro" un conte de fée moderne. Nous rencontrons ainsi le personnage principal de ce roman jeunesse dans les rues touristiques de Bolivie où ce jeune garçon cire les chaussures des visiteurs pendant que sa petite sœur leur vend des cartes postales. Leurs parents ayant disparu tragiquement, et trop tôt, ils survivent de petits boulots dans les rues, en compagnie d'autres enfants livrés à eux-mêmes.
Entre la saison sèche et la saison des pluies, la vie est dure pour ces "pilluelos" (gamins des rues), qui dorment dans des abris de fortune et sont la proie des "macacos", vigiles à la solde du dictateur en place, formés pour faire disparaître toute trace, même infime, de rébellion, et à l'occasion, se défouler sur ces petits gamins des rues que personne ne protège. Jusqu'à ce qu'apparaisse un mystérieux vieillard sorti de nulle part, qui va prendre sous son aile Saturnino, Luzia et Patte-folle; ainsi que d'autres "pilluelos" et leur apprendre la musique. Après l'écoute des grands compositeurs du répertoire classique, voilà que cet ancien chef d'orchestre se met en tête d'apprendre à chacun de ces gamins à jouer d'un instrument...
Un roman très bien écrit (même si parfois des lettres sont manquantes!) mais parfois avec quelques longueurs.
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La couverture après avoir lu le roman nous en dit beaucoup.
L'histoire de Ciprian est l'histoire de tous ces gens immigrants illégalement sur le territoire Français.
La famille de Ciprian a dû dépenser des sommes astronomiques pour payer des passeurs de leur pays en France et pour finalement se retrouver dans un bidonville comme on en voit beaucoup en France depuis quelques années.
Seulement, il faut rembourser leur passage et dans le bidonville, c'est un homme de paille qui avec son bras droit récupère l'argent que les personnes ont gagné en travaillant.
Travaillé c'est beaucoup dire, mendier, voler...
Cela va devenir le quotidien de la famille de Ciprian.
Mais Ciprian lui ne ramène pratiquement rien et passe son temps à regarder une madame baleine et un monsieur énorme jouaient aux échecs, au jardin du Luxembourg caché derrière des palissades de chantiers.
Un soir en rentrant, le chef du camp frappera Ciprian qui perdra pratiquement l'usage de son oreille droite et menacera sa sœur.
Ciprian en rentrant au cabanon en sang raconte se qu'il s'est passé. Mais ne dévoilera pas son secret en ce qui concerne les échecs et son passe temps.
Peu de temps, après sa sœur se fait agressée par le chef du camp mais s'échappera.
Mais le lendemain, tout va changer, le chef du camp sera retrouvé mort d'une drôle de manière et avec une arme des plus surprenante.
Le bidonville sera alors rasé et la famille "relogée" dans un autre bidonville, tenue par des hommes de leurs passeurs.
Mais Ciprian fera enfin la connaissance de madame baleine et de monsieur énorme et delà naîtra une vraie amitié.
C'est sans compter sur l'aide de monsieur énorme que la famille sera débarrassée des hommes de mains du camp.
Ciprian apprend à sa famille qu'il passait ses journées à regarder joué aux échecs ses amis.
Madame baleine insistera pour que Ciprian apprenne à lire et à écrire et qu'il aille à l'école ainsi que sa sœur.
Ciprian avide d'apprendre sera l'enfant le plus heureux et en même temps apprendra que son cerveau est doué.
Doué? pour les échecs.
Plusieurs évènements feront que la vie de Ciprian et de sa famille prendra un autre tournant. Le début d'une nouvelle vie pour le fils d'Ursari et sa famille.
Un roman magnifique! Plein de joies et de douleurs mais avec plein de bonheurs.
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Dans la vallée isolée où vit Louise, tout le monde connaît tout le monde, et l'on apprécie guère que des étrangers viennent s'immiscer dans les affaires du village. L'arrivée de Chems, un jeune Indien qui habite dans les bois avec sa mère, dérange donc chacun dans ses habitudes et ses certitudes. Louise, troublée par la personnalité de Chems, a du mal à assumer ses sentiments face aux préjugés des autres. Le projet de construction d'un vaste barrage défigurant la vallée va pourtant forcer Louise à rompre avec la soumission et la lâcheté ambiante.
L'avis de Pauline, 15 ans : Sur un thème classique, le rejet de l'inconnu, l'auteur brode une histoire originale, à mi-chemin entre la chronique sociale et le roman de vie. Dans cette vallée coupée du monde, Louise, entourée de personnes étouffantes dans leur bêtise, est porteuse d'un beau message de tolérance et d'ouverture au monde.
L'avis de la rédaction : Ce beau roman à l'ambiance confinée et mélancolique, dans lequel la psychologie des personnages est finement étudiée, livre une histoire originale qui dénonce la haine ordinaire de l'autre.
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En 2028, les hommes ont dû se réfugier dans des villes souterraines pour échapper à la pollution terrestre. Suburba (quel nom !) est une de ces villes, où tout est parfaitement organisé sous un système d’éclairage artificiel quasi-permanent. Tout y est si bien organisé ? Peut-être, mais certains en doutent et militent -en secret !!!- pour retourner vivre à l’air libre. Est-ce possible ? Les informations catastrophiques diffusées sur le « Monde d’en Haut » sont-elles fiables ou font-elles partie intégrante d’une vaste opération de propagande des dirigeants de Suburba, qui souhaitent à tout prix asseoir leur pouvoir ?
Voici un roman d’anticipation vraiment simple et accessible en terme d’écriture ; il soulève des questions d’ordres politique, social et environnemental aux citoyens d’aujourd’hui que nous sommes. Ce propos ne vous empêchera pas de savourer cette belle aventure pleine d’actions et de rebondissements.
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La narratrice, Sisanda, est une petite fille de neuf ans dans un village africain (mais je ne pense pas que le pays soit mentionné) près du désert.
Elle raconte sa vie dont elle compte les jours car elle a une malformation cardiaque auquel le médecin est étonné qu'elle ait survécu aussi longtemps sans avoir été opérée.
Sisanda vit avec sa mère et sa grand-mère (et son oncle Bénia le berger). Elle va à l'école, portée sur le dos par son oncle et sa mère s'occupe des chèvres.
Sa mère Swala - l'antilope - adore courir depuis toujours et se lève tôt pour aller courir tous les jours autour du village.
En allant à la ville pour la visite annuelle à l'hôpital, la mère et la fille tombent sur un article de journal parlant de la championne marathonienne qui a gagné 1,5 millions de kers en remportant le marathon. Maswala se met à rêver de ce que cet argent lui permettrait de faire...
Une très belle histoire avec des personnages attachants.
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Sisanda a neuf ans et elle vit avec sa mère, sa grand-mère et son oncle dans un village pauvre d'Afrique. Elle est très choyée, d'autant plus qu'une malformation cardiaque l'empêche de faire le moindre effort. Depuis sa naissance, la fillette est en sursis. Seule une opération pourrait lui permettre de vivre normalement. Cela semble impossible jusqu'au jour où naît un fol espoir: un marathon est organisé dans une ville pas trop lointaine. Une course dont le premier prix est une forte somme d'argent. Or, la mère de Sisanda a l'habitude de courir; et elle court tellement vite qu'on la surnomme "l'antilope"...
Très joli roman qui n'effraiera pas les petits lecteurs car il comporte peu de pages et que ses chapitres sont très courts. Beaucoup d'émotion se dégage de ce récit à la première personne. Le rythme syncopé est en adéquation avec l'état du cœur de l'héroïne et le vocabulaire est simple mais recherché. A lire dès dix ans et sans limite d'âge. Il existe aussi en livre lu.
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Les vacances avaient sonné.
C'était une expression, bien sûr, la voix de Madame Sniejana s'y employait déjà amplement pour disperser sa classe vers le dehors et les prochains jours sans classes.
On pourrait presque comprendre, « partez et ne revenez pas ! ». Pas tout de suite en cas.
L'école de la Taïga tendait de nouveau les bras, comme régulièrement pour Félitsa.
Cette école de la vie, vive, belle, tout aussi instructive, à préserver, la mère de Félitsa aimait à l'enseigner. Inhérente à sa fonction de Garde-forestier, jouant aussi un peu du pied de nez aux anciens cours d'école de la vieille Madame Sniejana qu'aucun parent n'avait oublié, Alicia emmenait sa fille dans ses longues inspections des zones protégées de la réserve de verkhnyaya, tentant de surprendre la faune gambadant en secret, guettant les habituels chasseurs aussi. Les passe-temps ne débordaient pas dans cette contrée. Une école, une même classe pour grands et petits, quelques ados. Roksanna et Félitsa était les deux seules filles partageant le même âge, sa super copine excentrique par défaut donc, mais une vraie amie. Côté garçons, cela ne se bousculait pas non plus, ce lourdaud de Kostia, dont Alicia tenait le fusil du père à l’œil et celui qui pouvait être digne d'intérêt, Aleksander, qui avait dessiné un tigre fabuleux sur le bras de son pote Kostia. Pavka, le petit frère, était aussi un mordu du dessin, un moyen d'expression qui trouva grâce à ses petits yeux silencieux et qui puisait son inspiration sur les longues après-midis passés chez Madame Sniejana. Finalement, cette femme est bien plus surprenante que Félitsa aurait pu le croire.
Alicia était très excitée. Des traces les menèrent sa fille et elle sur la piste d'une magnifique tigresse au bout de quelques jours.
Félitsa décida de la surnommer « Miss Infinity » pour la drôle de rayure formée sous son cou.
Cela allait devenir la grande aventure des vacances de Félitsa...
: « Un monde sauvage » est magnifique, délicat et surprenant. Sa couverture ne laisse absolument pas supposer qu'il s'agisse de l'aventure d'une adolescente. Félitsa est sur le point de vivre son aventure la plus étonnante avec l'histoire de cette tigresse sur le point de mettre bas, avec la surprise d'un petit tigre albinos, elle va vivre cela intensément car à la rentrée, l'accès aux grandes écoles l'oblige à partir dans une autre ville.
Un beau petit récit initiatique que cette aventure Mère-Fille, où l'on aurait bien attendu un personnage masculin plus habituellement dans celui de cette maman « fâchée » avec les études et heureuse avec sa nature. Elle apprit à Félitsa depuis l'enfance à observer, à traquer, à respecter comme elle le fait tous les jours
Il y a une forme de routine suggérée dans le décor de cette petite contrée désertique des pays de l'Est et Alicia a trouvé le moyen de transcender tout cela, entre son rôle d'épouse et de mère. Cette voie imaginée par l'auteur Xavier-Laurent Petit nous mène sur le thème de la préservation des espèces animales.
Le trafic de peaux va évidement corser l'affaire, mettre de la tension sans pour autant supplanter le sujet principal, les vacances de Félitsa. La disparition de la mère et du père de Kostia à quelques pages de la fin va donner une bonne dose de suspens et d'inquiétude aux personnages-aux lecteurs-.
Le sort de la famille tigre se trouvera au cœur de cela.
Félitsa va grandir, découvrir les adultes derrière leurs masques d'adultes, la « sévère » Madame Sniejana qui lui ouvre sa maison, sa bibliothèque et son histoire personnelle, la maîtresse est une autre personne du coup. La tendresse aura aussi sa place avec le personnage de Pakva, singulier, doué et fermé, peut-être autiste mais rien n'est dit. Un lien attachant va se tisser entre la maîtresse et l'enfant.
Et puis enfin, Aleksandr sera une ébauche de flirt possible, sans compter qu'avec Roksanna, il ne faudra pas oublier non plus d'être jeune et fou, faire la fête et de vivre sa petite vie d'ados.
La couverture attirera sans doute un lectorat masculin, à proposer absolument aux filles qui aiment les grands espaces et les récits d'adolescentes. Un récit subtile qu'on ne lâche pas !
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Je l'ai lu vraiment par hasard. Et la surprise fut bonne ! Il y a là une belle écriture, beaucoup de suspense, des thèmes sympas et forts, abordés avec beaucoup de sensibilité. Je le recommande à tous les ados.
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C'est l'histoire d'un enfant et de sa sœur vivant dans la misère, sans famille, en Amérique du Sud. Ils vivent dans la peur que les agents de la milice locale appelée "les macacos" les arrêtent et leur réserve un sort horrible .
Mais un jour ou un vieil homme rusé et gentil sauve le pauvre garçon qui allait être arrêté. Ce viel homme allait offrir à ce jeune garçon et sa sœur ainsi qu'un de leurs amis une chance de sortir de la misère et des ennuis : en leur apprenant la music et en formant un grand groupe de music avec plusieurs autres enfants
vivant eux aussi dans la misère .
C'est un bon roman avec un fin aussi joyeuse que triste .
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J'ai découvert ce roman grâce aux critiques sur Babelio et je ne suis pas déçue. Certes, le dénouement et la nature du secret familial est plutôt prévisible pour un lecteur adulte qui ne laisse rien échapper. Certes, certaines manières de résoudre le conflit initial semblent un peu faciles. Cela peut gêner, mais l'auteur a réussi grâce à son écriture à détourner ces sensations en un élément de richesse. Je n'ai pas eu besoin de la surprise ni du suspense, car les personnages étaient tellement justes et l'amour familial qui les unissait était tellement fort, que je me suis laissée émouvoir profondément par le dénouement.
J'ai été surprise par l'immense justesse de la description des ambiances, de la personnalité des personnages que ceux qui sont allés au Brésil pourront reconnaître. La forêt amazonienne est décrite et ressentie comme ce qu'elle est, un écosystème grouillant et terrifiant dans lequel les hommes n'ont leur place que s'ils se fondent intimement avec la nature. c'est un lieu d'émotions, de peurs, de solitude et de vie intense. Le rapport que chacun des personnages entretient avec elle est riche et émouvant: la forêt est un personnage à part entière, qui transforme l'histoire et le caractère de chacun d'eux, comme si c'était un maître spirituel (dans le sens complexe du terme). Le personnage d'Agusto est très bien vu, celui du vieux fou et du pilote aussi, ces personnages fragiles et contradictoires sont attachants. Xavier-Laurent Petit a l'air d'avoir beaucoup voyagé, car il transmet des nuances et des ambiances qui évitent les clichés sur la société brésilienne. Il me semble que c'est un exercice bien périlleux pour un écrivain français de créer des personnages étrangers crédibles et subtils. Ici, c'est une réussite.
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Les habitants de la vallée forment une petite communauté où chaque ménage puise ses ressources de la scierie. Louise y vit seul avec son p'pa. La vie s'écoule, monotone, chichement, dans la rudesse de l'hiver jusqu'à ce que Chems, un étranger, arrive de nulle part avec sa mère pour s'installer dans les bois. Rejeté par tous, Chems, qui ne cherche pas non plus à s'intégrer, se laisse pourtant approcher par Louise...
Si la 4e de couverture laisse supposer un roman jeunesse traitant de la différence, du rejet, d'une certaine forme de racisme... Finalement, ce n'est pas là le coeur du propos. L'intrigue proposée par l'auteur va plutôt tourner autour du progrès et de son acceptation ou de son rejet.
Mais même ce thème reste finalement assez creux.
J'ai l'impression que l'auteur a voulu toucher un peu à tout sans aller au fond de rien. Et comme les personnages ne sont pas vraiment fouillés et qu'on frôle parfois la caricature, ça reste compliqué, une fois la dernière page tournée de vraiment connaître les intentions de Xavier-Laurent Petit.
Et je dois avouer que le phrasé "phonétique" mis dans la bouche de la maman de Chems pour bien marquer ses origines étrangères (avec la traduction au cas où...) que finalement on imagine noire-africaine sans même aucune certitude là dessus m'a vraiment gênée. J'ai trouvé ce procédé inutile et assez indigne.
La plume est agréable, le roman se lit très vite mais qu'en restera-t-il après quelques heures?
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Formidable bande dessinée qui relate à merveille à la fois la vie des nomades et celle des immigrés.
Se mêle à ces deux thèmes forts les échecs !
J'ai beaucoup aimé percevoir la France par les yeux de ce jeune montreur d'ours.
Même si l'histoire se termine globalement bien, reste un sentiment amer dans la gestion du pays de l'accueil de ceux qui viennent car ils ne peuvent pas faire autrement.
À lire !
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« Maestro » est ce roman qui tremble en main. Bouleversant, il incite à l’écoute de ces envolées musicales qui transforment le monde et les êtres en partition de lumière. Vivant, relevé, il donne du pain aux oiseaux meurtris. Il habille du regard l’enfant à renaître en astre d’orchestre majeur. Digne d’un génie évident, l’auteur, Xavier-Laurent Petit délivre une histoire de tous les possibles qui a existé dans une rencontre magnanime avec les causes pourtant, perdues d’avance. Saturnino est cet enfant qui vit avec Luzia sa petite sœur, abandonnés, enfants des rues et des mirages. Cireur de chaussures au perfectionnisme cherchant la tendresse et la reconnaissance dans le brillant du geste poli. Avec plusieurs petits êtres perdus, ils forment cette chaîne de survivance grappillant des sourires aux étals des fruits et légumes qui sont refusés à leurs espérances. Démunis, ils sont les Poulbots de ce pays sans nom où la dictature, les oppressions, sont le quotidien de chacun. Il est partout ce pays, dans cette mappemonde injuste et appauvrissante. Un jour, un rai de lumière se lève subrepticement en la venue de Romero Villandès. Assistant à une scène de corruption envers Saturnino ce vieil homme semblable à Vitalis, musicien saltimbanque de « Sans famille » d’Hector Malo, va transformer l’histoire qui va changer de voie. Nous sommes dans le champ de la solidarité et de bienveillance. Cet homme que les enfants appelleront « Le Vieux » est l’idéal. Ce Maestro est un sauveur. Il va créer un orchestre avec tous les gamins abandonnés, leur apprendre à jouer d’un instrument. Ces enfants sauront combien il est bon d’être en lien avec la culture, la création, la ténacité et l’endurance. Ils devinent la bonté et la confiance, Jean-Sébastien Bach en sera le détonateur. « Patte-Folle » ami de Saturnino écoutera à n’en plus finir , à en pleurer longtemps vers un toujours « La Marche de Radetsky » de Johann Strauss. « Maestro » est un grand livre. L’écriture est soyeuse et donnante. Le thème universel et culte. Ce roman est la baguette d’un chef d’orchestre de renom. La musique est pouvoir. Elle est arme et outil. Rédemptrice elle octroie à « Maestro » la beauté d’un rideau rouge qui se lève sur l’envergure de tous les possibles. Puissant, il emporte l’humanisme vers la gloire. Publié par les Editions « L’école des Loisirs » collection « Médium » ce roman est à lire, à offrir à partager à lire dans une salle en pleine écoute musicale. Un grand merci pour mon amie Isabelle Antiao pour le partage de cette lecture digne des rois.
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Un hymne à la protection de la forêt et de ses habitants, contre la déforestation et pour le respect des derniers habitants indiens d'Amazonie... Louable et sans surprise, se lit avec facilité.
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C'est pas mal mais pas superbe!
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Encore un titre de Xavier-Laurent Petit lu d'une traite ! Un roman où, à la lecture, notre rythme cardiaque se câle sur celui de l'héroïne : on retient son souffle et notre coeur s'emballe en même temps.
Cette petite qui veut vivre comme les autres enfants de son âge, sa mère qui veut faire tout ce qui en son pouvoir pour qu'elle y parvienne un jour, sa grand-mère, son oncle, son institutrice et tout son entourage aussi.
Un texte sur la solidarité, le courage, la ténacité, l'amour. Une petite bouffée d'oxygène
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Ce court ouvrage de Xavier-Laurent Petit est un condensé d'amour, d'espoir et de courage. La thématique de la maladie en Afrique (et donc de l'injuste répartition des richesses) est abordée par le biais du sport, seul espoir pour de la mère payer les soins pour sa fille dans un vrai hôpital : gagner un marathon. Dans la pure tradition des livres pour ados, l'écriture ne fait pas de fioriture, les descriptions sont minimalistes et les chapitres sont courts. Parfois la forme pèse un peu parce qu'on aurait besoin de plus de temps pour comprendre le paysage, la sociologie du village, la poésie du quotidien... Cette réserve n'entache en rien la force de ce récit. On se fait avoir entre les deux luttes : que le coeur tienne pour la fille et que le marathon soit gagné par la mère. La forme contribue à garder le suspense et le final explose d'amour, d'espoir, de courage et de persévérance. C'est beau, simple et juste. Bravo à l'auteur. Décidément, j'aime son travail.
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